Senozan est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Senozan | |
![]() L'église Saint-Pierre. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Mâcon |
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération |
Maire Mandat |
Vincent Faguet 2020-2026 |
Code postal | 71260 |
Code commune | 71513 |
Démographie | |
Population municipale |
1 127 hab. (2019 ![]() |
Densité | 232 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 23′ 39″ nord, 4° 51′ 57″ est |
Altitude | Min. 167 m Max. 285 m |
Superficie | 4,86 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Martin-Belle-Roche (banlieue) |
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hurigny |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-senozan.fr |
modifier ![]() |
Le village de Senozan dispose d'un petit centre-ville, où rues et ruelles tissent leurs liens autour d'une place arborée de platanes. L'église en est le site le plus élevé ; l'hôtel de ville, après avoir été abrité dans l'école publique du village jusqu'en 1983, est installé dans l'ancienne boulangerie café qui succédait à une sorte de relais de poste. Ce grand bâtiment à la poutraison ancestrale accueille désormais les salles municipales et les pompiers.
La gare de Senozan sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles est située sur la commune. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Bourgogne, desservie par des trains express régionaux[1].
La Salle Vers Tournus et Chalon-sur-Saône |
Boz (Ain) | |
Vers Cluny | ![]() |
Asnières-sur-Saône (Ain) |
Charbonnières | Saint-Martin-Belle-Roche Vers Mâcon et Lyon |
La Saône coule en contrebas de la commune.
Senozan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 517 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), zones urbanisées (14,1 %), forêts (13 %), prairies (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Les habitants, selon les anciens, s'appellent les Paquenas, on parle aussi de Paquenards et Paquenardes. Ce nom viendrait des bergers qui allaient faire paître leurs chèvres dans les pâturage, appelé à l'époque des Pâquis.[réf. nécessaire]
Le château de Senozan, comme celui de Lugny, a été détruit par le feu au début de la Révolution française, durant la « Grande Peur » qui sévit en Mâconnais ; certaines bâtisses sont toujours visibles[12]. Ce château appartenait à cette époque au frère de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d'Autun puis ministre des Affaires étrangères de Napoléon Ier et de Louis XVIII. Avant cela, il appartint à de nombreux propriétaires successifs, notamment, au XVIe siècle, à Françoise de Maréschal[13].
1793 : Saint-Pierre-de-Senozan, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Senozan[14]. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme Senozan, ont conservé leur nom révolutionnaire[15].
L'église Saint-Pierre de Senozan datant de 1729 est classée aux monuments historiques. Elle renferme des boiseries et de magnifiques peintures murales du XVIIIe en cours de restauration. Cette église est une des plus belles et une des plus riches du département et sans doute de la région.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1971 | mars 1983 | Raymond Gaillardon | SE | agriculteur |
mars 1983 | mars 2001 | Philippe Viardot | SE | |
mars 2001 | mars 2014 | Joëlle Sandon | SE | |
mars 2014 | en cours | Vincent Faguet | DVD | acheteur négociateur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 1 127 habitants[Note 4], en augmentation de 0,99 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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557 | 521 | 525 | 392 | 390 | 487 | 492 | 494 | 508 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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486 | 536 | 518 | 485 | 485 | 463 | 486 | 489 | 478 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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456 | 440 | 419 | 382 | 352 | 355 | 353 | 302 | 347 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 448 | 601 | 777 | 894 | 918 | 1 077 | 1 096 | 1 109 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 119 | 1 127 | - | - | - | - | - | - | - |
Senozan appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
Le club de football de l'USSMS fut créé en 1963. Le club compte près de 150 enfants, seniors et dirigeant lors de la saison 2011-2012. L'équipe fanion évolue en Promotion de District. La réserve quant à elle évolue en Deuxième Division et l'équipe C est en Quatrième Division.
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