Semallé est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 338 habitants[Note 1].
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Semallé
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Orne
Arrondissement
Alençon
Intercommunalité
Communauté urbaine d'Alençon
Maire Mandat
Jean-Patrick Leroux 2020-2026
Code postal
61250
Code commune
61467
Démographie
Gentilé
Semailléens
Population municipale
338 hab. (2019 )
Densité
24 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 28′ 30″ nord, 0° 09′ 00″ est
Altitude
Min. 132 m Max. 163 m
Superficie
14,04 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Alençon (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Écouves
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Semallé
Géolocalisation sur la carte: France
Semallé
Géolocalisation sur la carte: Orne
Semallé
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Semallé
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Géographie
La commune est en campagne d'Alençon. Son bourg est à 7 km au nord-est d'Alençon, à 11 km au nord-ouest de La Fresnaye-sur-Chédouet et à 17 km au sud de Sées[1].
Semallé est dans le bassin de la Loire, par son sous-affluent la Sarthe qui délimite le territoire au sud. Trois de ses affluents collectent du nord vers le sud les eaux du territoire communal: le ruisseau de Betz qui marque avec la Croix, un de ses tributaires, la limite orientale, le ruisseau du Sourtoir qui passe à l'est du bourg, et le ruisseau de Noël, à l'ouest. Un ruisseau plus modeste longe la Sarthe sur quelques centaines de mètres avant sa confluence au Bas Ménil.
Le point culminant (163 m) se situe en limite nord-ouest, près du lieu-dit le Pirai. Le point le plus bas (132 m) correspond à la sortie de la Sarthe du territoire, au sud-ouest.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Alençon - Valframbert», sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,8°C pour la période 1971-2000[12] à 10,9°C pour 1981-2010[13], puis à 11,3°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Semallé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (51%), prairies (42,3%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1%), zones urbanisées (1,9%), forêts (1,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Semalé en 1801[22].
Les noms de lieux se terminant en é, comme Semallé, dériveraient du suffixe latin acum («domaine de»), «domaine de Semallé».
René Lepelley émet l'hypothèse de l'anthroponyme germaniqueSiemel pour l'origine du toponyme[23].
Le gentilé est Semailléen.
Histoire
La commune connaît plusieurs emplacements qui ont livré de la céramique gallo-romaine, témoignant de l'antiquité de l'habitat.
La paroisse est le berceau de la famille de Semallé, à qui elle donna son nom.
En 1839, le territoire de la commune de Congé (233 habitants en 1836, à l'est de Semallé) est partagé entre Semallé et Valframbert.
Héraldique
Les armes de la commune de Semallé se blasonnent ainsi: D'argent à la bande de gueules, accompagnée d'un faucon de sable armé d'or, grimpant ce sont les armes de la famille de Semallé, anciens seigneurs du dit lieu).
Différences entre dessin et blasonnement: Le faucon est dessiné regardant.
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[25].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 338 habitants[Note 8], en diminution de 12,89% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Semallé a compté jusqu'à 559 habitants en 1841.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
450
492
491
532
466
559
537
553
477
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
497
504
507
468
482
471
458
479
450
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
416
398
354
368
438
355
379
366
349
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
366
348
317
340
366
380
382
390
352
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
338
-
-
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-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
L'église Saint-Hilaire.La maison d'enfance de sainte Thérèse.
Église Saint-Hilaire.
Château du Chalet (dit château de Semallé).
Château de Lanchal.
Château de la Pouprière.
Maison «de la petite Rose», nourrice de sainte Thérèse[29].
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Semallé a une part de notoriété par la qualité d'une de ses hôtes. En effet, en 1874, une nourrice de Semallé nommée Rose Taillé a accueilli durant 18 mois la petite Thérèse[30], «la petite Rose», qui deviendra plus tard sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.
Semallé est aussi le berceau familial du résistant alençonnais Joseph Onfray. Ingénieur du génie rural à Alençon, il fut déporté à Buchenwald[31].
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2, BNF36174448), p.246.
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