Seiches-sur-le-Loir est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
Pour la commune de Lot-et-Garonne, voir Seyches.
Seiches-sur-le-Loir | |
Le château de Brignac. | |
![]() Héraldique |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Angers |
Intercommunalité | Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe |
Maire Mandat |
Thierry De Villoutreys 2020-2026 |
Code postal | 49140 |
Code commune | 49333 |
Démographie | |
Gentilé | Seichois |
Population municipale |
2 912 hab. (2019 ![]() |
Densité | 101 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 25″ nord, 0° 21′ 17″ ouest |
Altitude | 28 m Min. 15 m Max. 64 m |
Superficie | 28,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Seiches-sur-le-Loir (ville isolée) |
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Angers-6 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | seiches-sur-le-loir.fr |
modifier ![]() |
Située sur les bords du Loir, on retrouve des traces de son occupation dès le Néolithique.
Une importante tannerie y sera présente du XIXe au XXe siècle.
Commune angevine du Baugeois[1],[2], Seiches-sur-le-Loir se situe aux portes de l'agglomération d'Angers, à 18 km au nord-est de cette ville[3], sur la RD 323 (ex-RN 23) entre Angers et La Fléche[4].
Son territoire se trouve essentiellement dans une boucle du Loir sur laquelle domine la colline du village de Matheflon, dépendant de la commune de Seiches-sur-le-Loir, et sur les unités paysagères du plateau du Beaugeois et des plateaux du Haut Anjou[1].
Tiercé | Baracé | Huillé-Lézigné |
Montreuil-sur-Loir | ![]() |
La Chapelle-Saint-Laud |
Corzé | Marcé |
Communes les plus proches : Marcé 3 km, Corzé 3 km, Rives-du-Loir-en-Anjou-(Soucelles) 4 km, Montreuil-sur-Loir 5 km, Rives-du-Loir-en-Anjou-(Villevêque) 5 km, La Chapelle-Saint-Laud 5 km, Baracé 7 km, Jarzé-Villages-(Chaumont-d'Anjou) 7 km, Jarzé-Villages-(Beauvau) 8 km, Huillé-Lézigné-(Lézigné) 8 km, Verrière-en-Anjou-(Pellouaille-les-vignes) 8 km, Tiercé 9 km, Loire-Authion-(Bauné) 9 Km, Verrières-en-Anjou-(Saint-Sylvain-d'Anjou) 11 km, Le Plessis-Grammoire 11 km, Durtal 15 km, Écouflant 17 km, Angers 18 km et Saint-Barthélémy-d'Anjou 20 km[3].
La commune est desservie par les lignes 402 et 402B du réseau de transports en commun régional Aléop. Il dessert également le collège de Seiches-sur-le-Loir[6].
Deux parking-relais sont disponibles à une quinzaine de km de Seiches-sur-le-Loir, pour pouvoir se déplacer plus facilement sur l'ensemble de l'agglomération d'Angers.
Quartiers, hameaux et lieux-dits : l'Aiderie, l'Anguicherie, Bas-Boudré, Bas-Prigné, Beaulieu, Beausoleil, Beauvallon, Bel-Air, Bessus, les Blaisonnières, les Blottières, le Bois, le Bois-aux-Geais, le Bois-Fleuri, le Bois-Madame, Boudré, la Bouhourderie, les Bourseillères, le Bout-du-Monde, la Boutardière, Bré, la Brosse, la Chaise, Chanteloup, la Chaupardière, la Chiquetière, Cœur, la Coquille, les Cosses, la Coudre, le Couvent, les Essards, la Fouquellerie, le Figuier, la Garenne, la Gauguerière, la Gayonnière, la Gazelière, les Gigonnières, le Grand-Chaussé, Gentillé, la Granderie, les Grandes-Ecuries, la Grange, les Grouas, la Guitière, le Haut-Châ-teau, l'Homas, la Hourdrière, l'IHumeline, la Jechetière, la Lande, le Lisieux, la Maillère, la Maison-Neuve, Marolles, les Marouers, Matheflon, le Mortier, les Mulottières, l'Orgerie, l'Ouche, le Patis, le Pavé, Petit-Chaussé, la Petite-Gentillé, Pierre-Frite, le Ponceau, Pont-herbault, les Portes, Prignes, la Reinière, la Redonnière, la Renardière, la Robinière, les Rotis, la Roussière, Souillard, Tartifume, la Thibaudière, le Tronchet, la Tufière, les Vêquetières, le Verger, la Vironnière, etc[7].
À la fin du XXe siècle, la commune compte trois gros villages : le bourg (Seiches), Matheflon et Suette[8].
Le terrain crétacé occupe la majeure partie de Seiches. Dans la plaine de Bré, on trouve du grès tertiaire, et dans la vallée du Loir, on rencontre des terrains alluvionnaires. Au village de Matheflon, présence de plusieurs caves d'où l'on extrayait autrefois du tuffeau[9],[10].
Seiches-sur-le-Loir est bordée par le Loir, qui coule à l'Ouest de la commune[7], et qui peut déborder sur son territoire en période de crues.
La région du Baugeois est caractéristique de la « douceur angevine »[11]. Le climat du Maine-et-Loire étant un climat de transition entre le climat océanique de la côte atlantique et le climat continental de la Touraine[12], les hivers y sont doux et les étés agréables. Le nombre de jours avec précipitations y oscille entre 140 et 150 par an[11].
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 7,9 | 9,2 | 12,6 | 15,3 | 19 | 22,6 | 24,9 | 24,7 | 21,8 | 17 | 11,4 | 8,4 | 16,2 |
Températures minimales moyennes (°C) | 2,1 | 2,2 | 3,9 | 5,6 | 8,9 | 11,8 | 13,6 | 13,4 | 11,3 | 8,4 | 4,6 | 2,8 | 7,4 |
Températures moyennes (°C) | 5 | 5,7 | 8,2 | 10.4 | 13,9 | 16,2 | 19,2 | 19,1 | 16,5 | 12,7 | 8 | 5,6 | 11,8 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 62,1 | 50,8 | 51,7 | 44,6 | 54,4 | 41,2 | 43,8 | 44,9 | 52,2 | 59,6 | 64,5 | 63,4 | 633,4 |
Durée mensuelle d'ensoleillement (heures/mois) | 70 | 92 | 141 | 179 | 201 | 234 | 248 | 237 | 191 | 129 | 89 | 65 | 1877 |
Source : Climatologie de 1947 à 2008 - Angers, France[13]. |
Seiches-sur-le-Loir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Seiches-sur-le-Loir, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 912 habitants en 2019, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), terres arables (17,4 %), prairies (16,4 %), zones urbanisées (6,4 %), cultures permanentes (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Villa nuncupante Cipia in pago Andecavo supra Liddo flumine en 847, Curtis que Cepia vocatur en 1035, Ecclesia Cepie, ecclesia nomine Cepia en 1035, Apud Cechiam die dedicationis ecclesiæ villæ, en 1052-1082, Vicus Cepie, villa Cepie vers 1085, Sacerdos de Cecheia en 1102-1114, Cepiensis ecclesia en 1124-1130, Chechia en 1132, Monasterium Sancti-Albini quod est Cepie en 1137, Ceche en 1142-1145, Burgus Cepie en 1159, Crux Cepie juxta viam en 1164[24], Seiche vers 1250, Seiches en 1643, Seche en 1787[25], Seiches en 1793, Seiche en 1801, puis Seiches et Seiches-sur-le-loir par décret du [26],[24], à la suite d'une décision du conseil municipal du .
Nom des habitants (gentilé) : les Seichois[25].
On trouve sur la commune des traces du Néolithique : dolmen de la Pierre-au-Loup, sur la colline de Matheflon, avec table de 4 mètres de côté, et dolmen du Lisieux, en grande partie détruit, dont ne subsiste qu'une dalle. Au village de Matheflon, traces d'enceintes néolithiques contenant des silex taillés, des haches polies et des ossements[27],[28],[29].
Présence gallo-romaine : il a été trouvé une monnaie gauloise en or près de Suette ainsi que plusieurs monnaies d'argent romaines aux Véquetières. Un centre gallo-romain a dû exister au bord du Loir[27].
Les voies de Durtal à Angers, de Tours à Laval par Baugé, dont Seiches est alors à cet endroit un point de franchissement du Loir, se croisaient à l'emplacement du village de Suette, rejointes ensuite par la voie du Mans[27].
Présence sans doute dès le IXe siècle d'une église, de moulins et de dépendances[30].
Au XIe siècle, Seiches est tenu par le vicomte Eudes. Foulques Nerra le met ensuite entre les mains de son épouse, la comtesse Hildegarde (de Haute-Lorraine de Sundgau), qui en fait don aux religieuses de l'abbaye du Ronceray d'Angers[31].
Foulque Nerra y fait construire un château dominant le Loir, pour « mater les félons », terme qui donnera Matheflon[32]. La famille de Mathefelon est une dynastie de seigneurs angevins dans leur domaine de Matheflon. Ils sont inhumés en l'abbaye de Chaloché.
La vicomté de Seiches est attribuée en 1403 au Chapitre de Saint-Laud[31].
La suprématie de Matheflon passe au XVe siècle au château du Verger[31], édifié par Pierre de Rohan. L'édifice sera par la suite en partie détruit par le cardinal de Rohan[33].
Le Ronceray établit un prieuré, qui a droit de châtellenie avec haute, moyenne et basse justice, ainsi que les honneurs seigneuriaux[31].
Le prieuré possède le privilège de bac et passage sur le Loir, y percevant un droit suivant la hauteur des eaux. En dépendant aussi le fief du Petit-Seiches à Angers. Tous les domaines du prieuré seront vendus à la Révolution, et la commune rachètera le bâtiment au début du XIXe siècle pour y installer la mairie et la cure[31].
À la fin de l'Ancien régime, Seiches dépend de l'élection et du présidial d'Angers[34].
À la Révolution, Seiches devient chef-lieu de canton (canton de Seiches-sur-le-Loir), comprenant d'abord en 1790 Corzé, Marcé et Seiches, auquel est ajouté l'année suivante La Chapelle-Saint-Laud et Lézigné, puis en 1801, Bauné, Beauveau, Chaumont, Cornillé, Fontaine-Milon, Jarzé, Lué et Sermaise[34]. Le canton de Seiches perdurera jusqu'en 2014.
La Chouannerie est active dans la région à la fin du XVIIIe, avec notamment des troubles en 1795. L'administration municipale de Seiches décide alors de tenir temporairement ses séances à Angers en raison des troubles occasionnés[35].
Au XIXe, plusieurs activités économiques sont présentes à Seiches : papeterie, filature de laine cardée, fabrique de pointes, four à chaux, carrière de grès, tannerie[36].
Une tannerie ouvre à Seiches en 1845. Le modeste atelier artisanal, la Tannerie de l'Arche, devient en 1885 la propriété de Louis Le Nénaon, qui ne compte alors qu'un seul ouvrier. En 1903, la Tannerie Le Nénaon comprend un hangar et quelques bâtiments. Louis cède l'activité cette année-là à son fils Henri pour la somme de 4 300 F.
La Première Guerre mondiale donne à l'entreprise son véritable essor, les besoins en cuir de l'armée étant importants. Elle compte quinze ouvriers en 1915, soixante en 1924, deux-cents en 1944 et trois-cents en 1954. En 1919, elle change de nom pour devenir les « Tanneries Angevines ».
Toute une cité va naître autour de l'entreprise devenue une usine. Henri Le Nénaon cré une série d'œuvres sociales et fait installer des équipements pour ses employés : des équipements culturels (cinéma de six cents places, salle de lecture, bibliothèque), des équipements sportifs (terrains de basket et football, avec tribune couverte de cinq cents places, stade nautique, salle de gymnastique)[37], et une maison de retraite. Le domaine de la Châtaigneraie est transformé en colonie de vacances pour les enfants du personnel. Henri Le Nénaon meurt en .
Victime de la crise de l'industrie du cuir, l'entreprise dépose son bilan le . Les bâtiments sont vendus aux enchères l'année suivante et une partie de ceux-ci sont repris par la commune[38],[7],[39].
La croissance démographique de la commune, de l'entre-deux guerres jusqu'aux années 1960, est liée à l'essor des Tanneries Angevines, dont les effectifs passèrent de soixante en 1924 à trois cents en 1954. Sa fermeture en 1980 explique la stagnation démographique des décennies suivantes[7].
Durant l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de résistants s'organise à Seiches autour d'Ernest Mottais, affilié au réseau Honneur et Patrie de Victor Chatenay. Le groupe va conduire des actions de sabotage notamment sur la voie ferrée traversant le bourg. Il est démantelé en 1944 par la Gestapo à la suite d'une dénonciation. Le samedi , le parachutage de matériels est prévu à Boudré à la tombée de la nuit. Les résistants ont pour mission d'indiquer au pilote la zone de largage par des signaux lumineux. À quelques minutes du début de l'opération, alors que le groupe est rassemblé dans une maison du bourg de Seiches, deux allemands font irruption et tirent. Parmi les membres du groupe certains meurent sur le coup, d'autres sont interrogés puis arrêtés. Malgré l'action allemande le largage a tout de même lieu, une fenêtre éclairée dans le parc du château du Verger étant interprétée comme le signal indiquant la zone de largage[40],[41].
Parmi ces résistants seichois, plusieurs seront tués : Ernest Mottay, tué le ; Auguste Gautier, tué le ; Hubert Neveux, mort sous la torture à Angers le ; Victor Gernigon, déporté, mort le au camp de Bukenwald ; Madeleine Gernigon , déportée, mort le au camp Ravensbruck ; Albert Lair, déporté, mort le à Hersbruck ; Henri Lair, déporté, mort le à Hersbruck[41].
La commune de Seiches-sur-le-Loir est libérée par les troupes américaines le [41].
La commune est créée à la Révolution (Seiches puis Seiches-sur-le-Loir), chef-lieu de canton en 1793 et 1801[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | 1790 | Jacques Leroy du Verger | Procureur de la commune | |
1790 | 1792 | J. Termeau | ||
octobre 1792 | janvier 1793 | J. Olivier | Maitre en chirurgie | |
janvier 1793 (fructidor an II) |
vendémiaire an IV | François Aubert | ||
an IV | an IV | Hautreux | ||
an IV | germinal an VI (démission) |
Louis-Michel de Beauvoys | Président de l'administration du canton de Seiches | |
an VI | 15 thermidor an VII (destitué) |
Jean Olivier | ||
1er messidor an VIII (1800) |
2 janvier 1808 | François Lebloy | Notaire | |
2 janvier 1808 | 13 avril 1808 (démissionnaire) |
Guillaume Harmange père | ||
25 avril 1808 | 1813 | Jean-Joseph Ouvrard | propriétaire | |
10 février 1813 | 1830 | Charles-René-Pierre Fercoq de Coué | ||
30 août 1830 | 1832 | Jean Ouvrard | Notaire | |
14 mars 1832 | 14 mai 1832 (démissionnaire) |
Charles-Paix de Beauvoys | ||
5 janvier 1833 | 1834 (démissionnaire) |
Étienne Livet | ||
février 1835 | (démissionnaire) | Charles-Paix de Beauvoys | ||
11 janvier 1839 | 26 avril 1842 (démissionnaire) |
Prosper Joseph Besnard | ||
25 août 1843 | 1848 | Hilaire Ledroit | ||
15 août 1848 | décembre 1851 (démissionnaire) |
Jean Ouvrard | ||
16 février 1852 | 1857 | Hilaire Ledroit | ||
29 avril 1857 | 1863 | André-Michel Pelletier | ||
21 mars 1863 | 23 janvier 1867 (décès) |
Louis-Auguste Bilbille-Fayard | ||
1867 | 1870 | Louis Bonhomme | Maire par intérim | |
22 avril 1870 | 1877 (démissionnaire) |
Alfred De Villoutreys | ||
1878 | 1882 | Michel Gailliard | ||
1882 | 1885 (décès) |
Henri Trottier | ||
16 septembre 1888 | 1904 | Pierre Loyer | ||
1904 | 1925 | Alfred Rabouin | AD | Conseiller général |
1925 | 1944 (démissionnaire) |
Guillaume de Cherisey | ||
9 mai 1944 | 1947 | Henri Regnier | ||
1947 | 1953 | Ernest Chevreux | ||
1953 | 1954 | Henri Regnier | ||
1954 | 1960 | Joseph Fremy | ||
1961 | 1964 | Henri Regnier | ||
1964 | 1977 | André Retailleau | ||
mars 1977 | mars 1989 | Yves Merrot | ||
mars 1989 | mars 2008 | André Lainard | DVG | Conseiller général (2001-2008) |
mars 2008 | mars 2014 | Odile Chalain[43] | DVG | Professeur d'allemand |
mars 2014 | (démission)[44] |
Gabriel Prieur[45] | Formateur contrôleur | |
En cours (au 28 mai 2020) |
Thierry de Villoutreys[46],[47] | Directeur de projet |
La commune est membre de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe, elle-même membre du syndicat mixte Pôle métropolitain Loire Angers. La commune était précédemment membre de la communauté de communes du Loir[49], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers.
Jusqu'en 2014, Seiches-sur-le-Loir est chef-lieu du canton de Seiches-sur-le-Loir, et fait partie de l'arrondissement d'Angers[50]. Ce canton compte alors treize communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-6, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].
En 2019, la commune comptait 2 912 habitants[Note 4], en diminution de 2,08 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 400 | 1 368 | 1 413 | 1 363 | 1 619 | 1 525 | 1 592 | 1 645 | 1 704 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 778 | 1 590 | 1 590 | 466 | 1 444 | 1 590 | 1 425 | 1 430 | 1 396 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 332 | 1 361 | 1 422 | 1 295 | 1 430 | 1 571 | 1 734 | 1 960 | 2 121 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 260 | 2 199 | 2 168 | 2 207 | 2 248 | 2 412 | 2 998 | 3 019 | 2 960 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 982 | 2 912 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 464 hommes pour 1 481 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,8 |
6,1 | 75-89 ans | 8,5 |
15,2 | 60-74 ans | 16,4 |
21,7 | 45-59 ans | 20,5 |
16,8 | 30-44 ans | 19,5 |
19,2 | 15-29 ans | 15,1 |
20,1 | 0-14 ans | 17,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
Un important pensionnat existait au château du Verger en 1795-1796. Une école communale est d'abord installée dans un immeuble avant d'être construite, en 1865-1866, entre le bourg et le village de Suette. Elle est agrandie ensuite à plusieurs reprises[8].
Trois établissements scolaires sont présents sur la commune au début du XXIe siècle : l'école maternelle Les P'tits Quéniaux, l'école élémentaire André-Moine et le collège d'études du second degré Vallée du Loir[58].
Le collège a ouvert ses portes en 1970. Il accueille 750 élèves en 1995, de la 6e à la 3e, et 730 élèves à la rentrée 2019-2020. Il est alors l'un des plus importants collèges du département[59],[8],[60].
Le stade des Rabières, installé par les Tanneries Angevines, est repris en 1969 par la municipalité. La commune comporte, au milieu des années 1990, deux terrains de football, une salle omnisports, une piscine et plusieurs courts de tennis, ainsi que trois jeux de boules et un hippodrome[37]. Dans les années 2010 c'est le syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) de Seiches-sur-le-Loir qui assure la gestion du gymnase et du terrain de sport[61].
En 2020, présence de plusieurs services de santé sur la commune : médecine générale, dentaire, soins infirmiers, psychologie, kinésithérapie, ostéopatie, orthophonie, etc[62].
La salle des fêtes est acquise par la municipalité en 1979 et la transforme en 1983 en maison commune des loisirs[37].
La bibliothèque est gérée par l'association Histoire de lire et fait partie du réseau des bibliothèques de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe[63].
La ville dispose d'un centre de secours, comptant 47 sapeurs pompiers volontaires en 2016[64],[65], et d'une gendarmerie. Le centre de secours Joseph-Troissant a été inauguré en 1977[30].
L'antenne de Durtal à Seiches-sur-le-Loir de la maison de services au public (MSAP) offre un accompagnement dans les démarches administratives[66].
L'office de tourisme se trouve à Durtal[67].
Le revenu fiscal médian par ménage sur Seiches-sur-le-Loir est en 2018 de 20 640 €, pour une moyenne sur le département de 21 110 €[68].
La population âgée de 15 à 64 ans s'élève en 2017 à 1 832 personnes (pour 1 782 en 2007), parmi lesquelles on comptait 76 % d'actifs dont 69 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs[69].
En 2017 on comptait 1 743 emplois dans la commune, contre 1 498 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 1 265. L'indicateur de concentration d'emploi est de 61 %, ce qui signifie que la commune offre un nombre d'emploi inférieur au nombre d'actifs, indicateur en légère baisse par rapport à 2007 (62 %)[69].
On recense sur la commune dans les années 1990, vingt-sept exploitations agricoles (cultures du maïs et du tournesol, élevage de bovins, production fruitière) et une pépinière, une carrière (production de grave et de sable), dix-neuf artisans, vingt-six commerçants et vingt-quatre professions libérales[70].
Au XXIe siècle, sur 228 établissements présents sur la commune à fin 2010, 8 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[71]. Fin 2017, sur les 113 établissements présents sur la commune, 4,4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 7,9 % sur le département), 14,2 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 59,3 % de celui du commerce, des transports et des services divers et 14,2 % du secteur de l'administration publique, de l'enseignement, la santé et l'action sociale[72].
Seiches-sur-le-Loir comporte plusieurs monuments[73],[74] :
Mi-parti : au premier, d'azur à la fleur de lys d'argent ; qui est de Seiches. au second, de gueules à trois écus d'or, posés deux et un ; qui est de Matheflon. Dessin exécuté par M. Réveillant, 1932.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Sur les autres projets Wikimedia :