Savonnières-en-Perthois est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
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Savonnières-en-Perthois | |
![]() Mairie. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Fabrice Petermann 2020-2026 |
Code postal | 55170 |
Code commune | 55477 |
Démographie | |
Population municipale |
405 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 22″ nord, 5° 07′ 59″ est |
Altitude | Min. 215 m Max. 282 m |
Superficie | 10,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ancerville |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le territoire de la commune est limitrophe de 6 communes, dont une, Narcy, se trouve dans le département voisin de la Haute-Marne.
Aulnois-en-Perthois | Stainville | |
Cousances-les-Forges | ![]() |
|
Narcy (Haute-Marne) | Brauvilliers | Juvigny-en-Perthois |
Savonnières-en-Perthois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), forêts (40,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (4,2 %), prairies (2,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Savonnieres en Pertoys en 1579[8].
Pluriel de l'oïl savonnière « savonnerie, lieu ou l'on fait le savon »[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Thérèse Jamar | ||
mars 2008 | mai 2016 | Daniel Claquin | ||
mai 2016 | En cours (au 27 mai 2020) |
Fabrice Petermann [9] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Employé de commerce |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 405 habitants[Note 3], en diminution de 7,53 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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284 | 283 | 295 | 296 | 376 | 401 | 398 | 428 | 484 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 440 | 484 | 500 | 603 | 638 | 687 | 626 | 756 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
903 | 929 | 920 | 724 | 769 | 675 | 648 | 559 | 557 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
548 | 510 | 456 | 476 | 458 | 461 | 488 | 489 | 460 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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419 | 405 | - | - | - | - | - | - | - |
Au fil des années une vaste carrière souterraine de pierre de Savonnières percée depuis l'époque gallo-romaine jusqu'à nos jours[14] s'est développée sous le village. Au fur et à mesure de la progression des carriers, les galeries ont recoupé des viailles, fissures karstiques qui parcourent l'intérieur de la roche[15]. En plusieurs endroits ces viailles ont fini par se frayer un chemin verticalement afin de donner naissance à plusieurs gouffres (gouffre de la Besace, réseau de l'Avenir - Grande viaille, réseau de la Sonnette...) profonds d'une trentaine à une soixantaine de mètres. Ces gouffres sont dits aveugles car n'ayant aucun regard sur l'extérieur : leur seul accès se fait depuis l'intérieur de la carrière. La carrière souterraine et ses gouffres forment l'une des plus grandes zones karstiques du Nord-est de la France et attirent non seulement des spéléologues lorrains, mais aussi de Champagne-Ardenne, d'Île-de-France, de Picardie, de Nord-Pas-de-Calais, de Belgique... Sous la houlette de Daniel Prévot, l’Union spéléologique de l'agglomération nancéienne, club de spéléologie de Nancy (Meurthe-et-Moselle), travaille depuis les années 1990 sur le site de la carrière pour en établir un plan des cheminements principaux[16] alors que l'Association spéléologique de Haute-Marne, club de spéléologie de Saint-Dizier (Haute-Marne), équipe les gouffres en ancrages permanents afin d'en faciliter les visites, notamment lors d'initiation et stages fédéraux. Ayant été fortement polluée pendant des décennies, notamment lors de rave parties sauvages, la Ligue spéléologique lorraine (LISPEL) y a organisé, entre 2005 et 2018, un week-end de nettoyage auquel était conviée la population locale[17].
L'accès à l'ensemble des carrières souterraines de la commune est réglementé par arrêté municipal.
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Blason | Écartelé d’argent et d’azur, au 1, à la silhouette de chauve-souris de sable ; Au 2, à une quintefeuille d’argent au bouton du champ ; au 3, à la scie crocodile d'argent posée en bande, manche vers la pointe, au 4, à une ombre de levée de six champignons de Paris, 3 petits croissant devant 3 matures.
Dans un écu de modèle "Suisse" (au bord supérieur formé de deux courbes concaves dessinant trois pointes). |
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Détails | La quintefeuille est ici une fleur de saponaire. C’est une arme parlante pour le toponyme du village jadis Saponaria in page Parthensi.
La scie crocodile de carrier illustre l'importance des carrières sur le finage de la commune. L’écu suisse évoque saint Maurice auquel est vouée l’église. C’est en Suisse, à Agaune, dans le Valais que saint Maurice et ses compagnons subirent le martyre. La chauve-souris représente les colonies de ces mammifères qui se plaisent dans les galeries sombres creusées par les carriers, en particulier les petits rhinolophes. La levée de champignons de Paris illustre la renommée des champignonnières de Savonnières en Perthois au XXe siècle. Cette levée illustrait naguère les conditionnements de champignons expédiés de Savonnières en Perthois.Version de blason conçu par Robert, André Louis, membre du Comité lorrain d'héraldique, en novembre 2016, en liaison avec la municipalité qui s'en est inspirée pour un logo mais n'a pas donné suite pour le blason . |
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