Sardent est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
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Sardent
Balustrade sculptée représentant le nom de la commune
Dans la moitié ouest du département de la Creuse, la commune de Sardent est incluse dans l'aire urbaine de Guéret[1] et s'étend sur 41,11 km2. Elle est arrosée au nord sur environ quatre kilomètres par la Gartempe, et parsemée de plusieurs étangs importants (les Brandes, Marque, Masmangeas, Masrivet).
L'altitude minimale, 455 mètres, se trouve localisée au sud du lieu-dit Marque, là où le ruisseau de Marque quitte la commune et entre sur celle de Thauron. L'altitude maximale avec 679[2] ou 680 mètres est située à l'ouest, au sud du lieu-dit le Mathubert[Note 1].
À l'intersection des routes départementales (RD) 34a3 et 50, le bourg de Sardent est situé, en distances orthodromiques, quatorze kilomètres au sud de la préfecture Guéret.
La commune est également desservie par les RD 33, 34, 34a2 et 60, ainsi que par la RD 940a (l'ancienne route nationale 140), qui traverse l'ouest du territoire sur deux kilomètres. Un nouveau tronçon, la RD 940, traverse le territoire communal du nord au sud sur neuf kilomètres, passant juste à l'est du bourg.
Communes limitrophes
Carte de Sardent et des communes avoisinantes.
Sardent est limitrophe de dix autres communes, dont Peyrabout au nord-est sur environ 500 mètres.
Outre le bourg de Sardent proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux[3]:
Bassegeas
les Caurades
les Chabannes
la Chaise
la Chassoule
les Chatrelles
la Chaumette
la Cheminade
les Chiers
le Chironceau
Cœurgne
Colombourg
le Condrot
les Couteilles
la Crouzetière
la Fay au Bost
la Feyte
Fontarade
le Grand Blessac
le Grand Chiroux
la Jarrige
Maisonniaux
Marque
le Masbolle
Masmangeas
le Masriche
le Masrivet
le Mathubert
le Mazeau
le Mazelet
le Mondoueix
le Mont de Sardent
le Monteil
la Mouline
Nouallet
le Petit Blessac
le Petit Chiroux
le Pradeau
les Quatre Viats
la Rebeyrolle
la Ribière Jalade
la Ronze
la Royère
Secondat
Seilloux
Teillaucher
le Thouraud
Tressagne
la Vergne
Villechadeau
Villejaleix
Villevegoux
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 9,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 5,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Maisonnisses», sur la commune de Maisonnisses, mise en service en 1947[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,6°C et la hauteur de précipitations de 1 188,3 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 52 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[14], à 11,4°C pour 1981-2010[15], puis à 11,8°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Sardent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,9%), prairies (30,9%), zones agricoles hétérogènes (10,9%), zones urbanisées (1,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sardent est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sardent.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 574 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 67 sont en en aléa moyen ou fort, soit 12%, à comparer aux 25% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sardent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Histoire
Dans les premières années de la Révolution, la commune de La Royère fusionne avec Sardent[28].
Des années 1920 aux années 1960, le village a été marqué par une importante immigration de tailleurs de pierre italiens, fuyant le fascisme et s'installant ici pour y exploiter le granit dont on faisait les bordures de trottoirs et les pavés utilisés dans les villes[29].
Les Hospitaliers
Sardent fut une paroisse des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendante de la commanderie de Maisonnisses et du grand prieuré d'Auvergne. Le commandeur de Maisonnisses y était seigneur avec le droit de mainmorte et dîmier général sur certains villages de la paroisse[30].
Conseiller général du canton de Pontarion (1958-1975)
novembre 1975
mars 1977
Georges Aufaure
mars 1977
mars 2001
Claude Chazeirat
PS
Conseiller général du canton de Pontarion (1976-1994)
mars 2001
mars 2003
René Baterosse
PCF
mars 2003
mars 2006
Jean-Pierre Decressin
DVG
mars 2006
En cours
Thierry Gaillard
DVD-LR
Conseiller départemental du canton d'Ahun (depuis 2015) Premier vice-président du Conseil départemental (depuis 2019)
Après les élections départementales de , Thierry Gaillard a été élu conseiller départemental, en binôme avec Catherine Defemme, et a été ensuite élu huitième vice-président chargé de l'environnement, eau, assainissement et gestion des déchets.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 769 habitants[Note 9], en diminution de 0,77% par rapport à 2013 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 604
1 651
1 450
1 477
1 896
2 146
2 285
2 506
2 507
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 610
2 418
2 427
2 526
2 446
2 313
2 404
2 312
2 337
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 274
2 195
2 023
1 655
1 556
1 541
1 502
1 316
1 178
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 119
1 085
1 047
944
845
801
835
838
785
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
783
769
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Voir aussi le site des archives départementales de la Creuse[Note 10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, du début du XIIesiècle alors que ses chapelles sont postérieures, conserve toujours plusieurs croix et un reliquaire en cuivre émaillé et doré, des XIIeetXIXesiècles. L'édifice est inscrit partiellement en 1926 au titre des monuments historiques pour son portail méridional, puis en totalité en 2018[34].
En bordure de la place de l'église, la balustrade en pur granite creusois est sculptée en forme de lettres composant le nom «SARDENT».
Sur cette même place se trouve un grand monument érigé en 1937 grâce à une souscription populaire pour rendre hommage au docteur Alphonse Vincent (1880-1935), surnommé «le médecin des Pauvres» en raison de son dévouement et de sa générosité. Ce monument est l'œuvre du sculpteur Évariste Jonchère (1892-1956). La triple masse de granite qui le constitue est surmontée d'un buste en bronze, accompagné de deux bas-reliefs latéraux également en bronze. En 1942 sous le régime de Vichy, le buste est déboulonné et fondu dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux, destinée à soutenir l'industrie de guerre allemande. Les deux bas-reliefs avaient été respectés. En , une réplique du buste (refondue à partir du plâtre original que le sculpteur avait donné à la veuve du docteur Vincent) a été remise en place au cours d'une importante cérémonie. Le plâtre se trouve depuis cette époque en mairie de Sardent.
La chapelle de Saint-Pardoux, érigée en 1870 sur le mont de Sardent où se recueillait l'ermite saint Pardoux, donne lieu à un pèlerinage à la Pentecôte[35], tous les sept ans.
L'espace culturel Claude-Chabrol a été inauguré en 2015[36].
Le café «Chez Bichette», établi au cœur du village, a fermé début ; les causes de sa fermeture sont explicitées dans un article du quotidien Libération[37] et sont symptomatiques de la désertification des campagnes françaises.
L'église Saint-Martin.
Son portail méridional.
Sa nef.
La balustrade sculptée devant le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Saint Pardoux (vers 657-vers 737) y est né et y a vécu en ermite[35] avant que le comte Lantarius lui demande de fonder un monastère autour duquel s'établira ce qui deviendra la ville de Guéret[38].
Eugène Jamot (1879-1937), médecin militaire rendu célèbre par la lutte qu'il mena pendant 27 ans en Afrique centrale contre la maladie du sommeil (ou trypanosomiase africaine). Il exerça brièvement à Sardent de 1908 à 1910, puis revint s'y installer en 1936. Il fut contraint à ce retour après la survenue de graves accidents thérapeutiques dans la région de Bafia au Cameroun, où près de 700 Africains étaient devenus aveugles à la suite d'un traitement mal appliqué par l'un de ses adjoints. Il est décédé à Sardent d'un accident vasculaire cérébral le .
Jean-Louis Dumet (1907-1966), homme politique, né à Sardent.
Claude Chabrol (1930-2010), metteur en scène, sardentais d'origine, tourna son premier film Le Beau Serge dans la commune.
Francis Girod (1944-2006), metteur en scène, a tourné le film L'Oncle de Russie dans la commune.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Creuse.
Blason
De sinople au chevron ondé d'argent accompagné de deux pics de carrier d'or, celui de dextre posé en barre et celui de senestre posé en bande et en pointe d'une tête de cheval du même[39].
Deux valeurs différentes pour l'IGN, 679 mètres sur la carte et 680 sur son ancien site.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«679» sur Géoportail(consulté le 22 décembre 2018)..
«Sardent» sur Géoportail(consulté le 22 décembre 2018)..
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jean Métégnier, Ernesto Timor et Estelle Coquin, Cogner le granit - Italiens tailleurs de pierre en Creuse, Limoges, Les Ardents Éditeurs, 2015, (ISBN978-2-917032-61-9).
Louis-Augustin Vayssière, «L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges», Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p.117, lire en ligne sur Gallica
Contrairement aux paroisses de Lépinas, Maissonnisses, Peyrabout et Savennes où les Hospitaliers percevaient la dîme dans son intégralité.
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