Santenay, parfois nommée Santenay-les-Bains, est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Santenay | |
l'Église paroissiale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud |
Maire Mandat |
Guy Vadrot 2020-2026 |
Code postal | 21590 |
Code commune | 21582 |
Démographie | |
Population municipale |
908 hab. (2019 ![]() |
Densité | 88 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 54′ 49″ nord, 4° 41′ 53″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 522 m |
Superficie | 10,36 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ladoix-Serrigny |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Hameau de Saint-Jean
Voir la gare ferroviaire Santenay-les-Bains.
Santenay est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,7 %), forêts (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), zones urbanisées (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), terres arables (7,6 %), prairies (3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
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La Rochepot | Saint-Aubin | Chassagne-Montrachet | ![]() |
Dezize-lès-Maranges (Saône-et-Loire) | N | Remigny (Saône-et-Loire) | ||
O Santenay E | ||||
S | ||||
Cheilly-lès-Maranges (Saône-et-Loire) | Chassey-le-Camp (Saône-et-Loire) |
Guillaume de Digoine est seigneur de Santenay en partie post mortem en 1507. Son épouse Emilainne Damas décède en 1516. Leur fils Philibert de Digoine, écuyer à Couches (Saône-et-Loire), époux (en secondes noces ?) de Barbe de Thenay, est seigneur de Santenay en 1530. Sa veuve y conserve des biens en 1569. Il se peut que l'emprise féodale de la famille de Digoine ne porte que sur une rue du village. Leurs deux fils Claude et Lazare de Digoine sont à leur tour seigneurs de Santenay en 1569. Le premier des deux vit en réalité à Sampigny en 1583.
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Blasonnement :
« D'or à la bande de gueules chargée de trois croisettes d'argent accompagnée de deux tourteaux, un en chef fascé ondé de six pièces d'argent et d'azur, un en pointe de gueules rempli d'argent chargé d'une grappe de raisin aussi de gueules». |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Mai 2020 | En cours | Guy Vadrot | ||
octobre 2006 | Mai 2020 | Henri Tudéla | ||
1997 | août 2006 | Dany Dubromel | ||
1983 | 1997 | Henri Chaussin | ||
1972 | 1983 | Philippe Bourderiou | ||
1952 | 1972 | Laurent Mussillon | ||
1945 | 1952 | Victor Bresson | ||
1940 | 1944 | Cyprien Pierre Maufoux | Nommé conseiller départemental en 1942[8] | |
1934 | 1940 | Camille Nie | ||
1919 | 1934 | Prosper Maufoux | ||
1909 | 1919 | Jean-Baptiste Roux | ||
1900 | 1909 | Phlibert Tremeau | ||
1892 | 1900 | Louis Isidore Lequin | ||
1891 | 1892 | Joseph Prevost | ||
1888 | 1891 | Louis Isidore Lequin | ||
1884 | 1887 | Claude Vollot | ||
1870 | 1884 | François Dubois | ||
1870 | Guillaume Letorey-Duvault | |||
1870 | Jacques Marie Duvault-Blochet | |||
1865 | 1870 | Jules Millard de Montrion | ||
1852 | 1864 | Philippe Ridard | ||
1850 | 1852 | Hugues Abore-Belin | ||
1849 | 1850 | Claude Renaud | ||
1848 | 1849 | Guillaume Letorey-Duvault | ||
1841 | 1848 | Charles Delonguy-Jannin | ||
1840 | 1841 | Le Conte de Dree | ||
1831 | 1840 | Jacques Marie Duvault-Blochet | ||
1825 | 1830 | Jacques Parigot de Santenay | ||
1821 | 1825 | Simon Maire | ||
1820 | 1821 | Jean-Baptiste Delonguy | ||
1816 | 1820 | Simon Maire | ||
1815 | 1816 | Jean-Baptiste Delonguy | ||
1814 | 1815 | Simon Maire | ||
1813 | 1814 | Hugues Verbeaux | ||
1808 | 1813 | Jean-Baptiste Delonguy | ||
1795 | 1808 | Nicolas Sorine | ||
1792 | 1795 | Henry Blochet | ||
1790 | 1792 | Jean Cornette |
Habitation | Foncier bâti | Foncier non bâti | Professionnelle | |
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2005/2006/2007 | 4,79 % | 8,65 % | 10,47 % | 4,65 % |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 908 habitants[Note 2], en augmentation de 7,71 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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1 200 | 1 277 | 1 357 | 1 405 | 1 570 | 1 543 | 1 053 | 1 533 | 1 448 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 877 | 1 560 | 1 561 | 1 602 | 1 544 | 1 560 | 1 493 | 1 512 | 1 502 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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1 440 | 1 412 | 1 202 | 1 183 | 1 112 | 1 111 | 1 194 | 1 247 | 1 072 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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1 007 | 1 008 | 1 014 | 1 008 | 904 | 847 | 839 | 859 | 892 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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908 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La confrérie du Saint-Sacrement assure sous l'Ancien Régime l'entraide entre fidèles et les secours aux nécessiteux. Elle est propriétaire à Santenay au sein du quartier de la Crée, d'une maison entourée de vignes. Le rez-de-chaussée est occupé par un cellier où la confrérie abrite pressoir et cuves. Les salles de l'étage sont réparties entre la confrérie qui s'y réunit et le recteur qui y habite et y tient son école. En 1685, la maison est donnée à la fabrique, c'est-à-dire à la paroisse.
Lors de la Révolution, les biens ecclésiastiques sont nationalisés. Les biens de la fabrique sont transférés à la commune qui décide d'en faire la mairie tout en lui conservant ses fonctions d'école. À partir de 1795, la maison accueille aussi les filles et une institutrice.
Avec le Concordat de 1802, la fabrique reprend possession de la maison. Lorsqu'en 1850, une école communale est créée à Santenay-le-Bas, la fabrique confie l'éducation des garçons de Santenay-le-Haut et de Saint-Jean aux Petits frères de Marie.
Avec la séparation de l'Église et de l'État, l'école libre est fermée en 1906. Devant les protestations des habitants, la commune rouvre une école primaire mixte à classe unique et la maison de la confrérie est attribuée à la commune.
Lorsque celle-ci construit une nouvelle école entre Santenay-le-Haut et Santenay-le-Bas, l'école qui n'accueillait plus que 12 élèves en 1967 est fermée et la maison est vendue après avoir été consacrée pendant plus de trois cents ans à l'enseignement.
C'est une commune viticole, où est notamment produite l'appellation d'origine contrôlée Santenay. La viticulture est une activité majeure de la ville.
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