Sammarçolles est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Sammarçolles | |
![]() Carte postale de la gare Sammarçolles vers 1910. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais |
Maire Mandat |
Lysiane Berton 2020-2026 |
Code postal | 86200 |
Code commune | 86252 |
Démographie | |
Population municipale |
651 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 02′ 01″ nord, 0° 08′ 50″ est |
Altitude | Min. 54 m Max. 102 m |
Superficie | 21,22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Loudun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Loudun |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Sammarçolles est située à 7 km de Loudun, 46 km de Châtellerault, 60 km de Poitiers.
Elle est située à 10 km au sud de Vézières.
Le bourg est situé à l'ouest du Loudunais. Cette région appelée « la Côte loudunaise » ou « Cuesta loudunaise » présente un relief dissymétrique caractérisée par la présence de tuffeau.
Vézières | Beuxes
Marçay |
|
Basses | ![]() |
Ceaux-en-Loudun |
Loudun | Messemé |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Loudun », sur la commune de Loudun, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 627,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Sammarçolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,6 %), forêts (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (2,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sammarçolles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Négron. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2013[22],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 24,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Le nom du village serait la conséquence d'une altération au cours du temps du nom de Saint-Martial[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1953
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1953 | 1959 | André Lecomte | Cultivateur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1959 | 1977 | Lucien Martin | Cultivateur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1989 | James Jacques | Agriculteur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 2014 | Rémy Sainton | Plâtrier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | William Archambault | Maçon |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 651 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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526 | 556 | 538 | 558 | 627 | 543 | 617 | 713 | 704 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
687 | 720 | 691 | 663 | 679 | 693 | 708 | 712 | 686 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
680 | 700 | 692 | 624 | 647 | 665 | 651 | 674 | 663 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 594 | 559 | 513 | 472 | 513 | 593 | 637 | 643 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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651 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 29 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 en France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[32], il n'y a plus que 23 exploitations agricoles en 2010 contre 30 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont légèrement diminué et sont passées de 1 677 hectares en 2000 à 1 622 hectares en 2010 dont 306 sont irrigables[32]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares.
56 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 27 % pour les oléagineux (1/4 en colza et 3/4 en tournesol) et 2 % pour le fourrage. En 2000 comme en 2010, un hectare est consacré à la vigne[32].
Quatre exploitations en 2010 (contre trois en 2000) abritent un élevage de volailles (51 têtes en 2010 contre 25 têtes en 2000). Les élevages de bovins et de caprins ont disparu au cours de cette décennie. Cette disparition est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, l'élevage de chèvres au cours des deux dernières décennies : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par dix des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[33].
Gabriel de Borstel, Lieutenant Général de l'artillerie française.
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