Salavas est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes[1].
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Salavas | |
Mairie et salle des fêtes. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes des Gorges de l'Ardèche |
Maire Mandat |
Luc Pichon 2020-2026 |
Code postal | 07150 |
Code commune | 07304 |
Démographie | |
Population municipale |
704 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 23′ 42″ nord, 4° 22′ 48″ est |
Altitude | Min. 80 m Max. 522 m |
Superficie | 17,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Vallon-Pont-d'Arc (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vallon-Pont-d'Arc |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Salavas est située dans le sud du département de l'Ardèche, en rive droite de l'Ardèche, face à Vallon-Pont-d'Arc.
![]() |
Sampzon | Vallon-Pont-d'Arc | Vallon-Pont-d'Arc | ![]() |
Grospierres | N | Vallon-Pont-d'Arc | ||
O Salavas E | ||||
S | ||||
Vagnas | Vagnas | Labastide-de-Virac |
Salavas est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vallon-Pont-d'Arc, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 3 116 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (4,4 %), cultures permanentes (2,6 %), eaux continentales[Note 2] (1,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
À l'origine, Salavas était située le long de la voie d'Antonin, voie romaine reliant Nîmes à Alba et à la vallée du Rhône[12]. Cette voie traversait l'Ardèche au Gué de Chauvieux, un kilomètre environ en amont du pont actuel de la D 579 entre Salavas et Vallon-Pont-d'Arc[13].
Mathieu de Merle, capitaine huguenot, prend la ville catholique de Mende, on lui propose en échange de cette ville la seigneurie de Salavas, mais il refuse cet échange et demande une rançon pour rendre la ville de Mende et acheter la seigneurie de Salavas devant notaire.
Les guerres de Religion entre catholiques et protestants ont marqué l'histoire de Salavas. La liberté religieuse évoquée dans l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 a rendu la liberté de culte à toutes les communautés. La construction d'un temple (achevée en 1838)[14] et d'une église se sont réalisées dans la même rue.
La révolution de 1848 est bien accueillie à Salavas, les habitants en profitent pour contester leur maire et demander sa révocation en mai 1848. Ils arguent que les habitants sont majoritairement opposés au maire en place, et que celui-ci utilise sa fonction pour favoriser sa famille[15].
![]() |
Les armes de Salavas se blasonnent ainsi : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
août 1944 | octobre 1947 | Paul Payan | ||
octobre 1947 | mars 1965 | Marius Tillie | PCF | Retraité |
mars 1965 | mars 1968 (décès) |
Fernand Michel | PCF | Exploitant Agricole |
30 mars 1968 | mars 2008 | Yves Serre | PS | Viticulteur Conseiller général Député suppléant de Jean-Marie Alaize de 1981 à 1986 |
mars 2008 | En cours (au 24 avril 2014) |
Luc Pichon[16] | Divers Gauche | Professeur Président de la Communauté de communes |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 704 habitants[Note 3], en augmentation de 14,85 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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457 | 405 | 492 | 476 | 571 | 667 | 718 | 800 | 900 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
984 | 884 | 886 | 798 | 739 | 684 | 673 | 618 | 618 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
553 | 548 | 514 | 380 | 381 | 371 | 346 | 313 | 290 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
288 | 240 | 299 | 355 | 402 | 504 | 531 | 534 | 604 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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682 | 704 | - | - | - | - | - | - | - |
Le site médiéval, avec les églises Saint-Julien et Saint-Jean de la Gleizasse disparues (la vieille église en occitan)[21], inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 14 mai 1981 [22] : Les vestiges sont ceux de l'églises de Saint-Julien et Saint-Jean et de la chapelle Sainte-Anne[23]. Le site a servi de cimetière jusqu'au XIXe siècle. Mathieu de Merle s'est servi des pierres pour renforcer les défenses de son château. 250 sépultures ont été mises au jour sur le site de la Gleizasse qui a servi de cimetière jusqu'au XIXe siècle.
Après la destruction des églises par les protestants en 1568 et à la suite de la loi sur la liberté des cultes après la Révolution, une nouvelle église Saint-Julien (qui a la particularité d'être dépourvue de clocher, ce qui explique que la cloche de 1848 se trouve sur le parvis[24]) et un temple ont été construits dans la même rue[25].
Le château dont la salle basse abrite une salle d'exposition présentant les pratiques funéraires et les collections archéologiques découvertes sur le site de la Gleizasse.
Les deux bornes milliaires qui témoignent du passage de la voie romaine "Antonin le Pieux".
Monument aux morts : hommage de reconnaissance aux morts de la grande guerre.
Sentiers de découverte : circuit de la Roche[26] et circuit de la Matourne : ruines de la Martourne et son four à pain restauré par l'APPSA (Association pour la protection du patrimoine de Salavas)[27] ; Le belvédère avec ses tables d'orientation ; la tour du Moulin, forteresse qui abrita successivement une garnison de soldats, un moulin à farine et une centrale électrique ; la fontaine d'Augier de 1857 qui a desservi le village jusqu’en 1950 ; le puits de Font Salade (terme qui rappelle le commerce du sel) et ses légendes ; le pont de Salavas et l'Ardèche (rivière). Le passage s'effectuait initialement par l'arche naturelle : le "Pont d'Arc".