Sainte-Ruffine est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Sainte-Ruffine | |
![]() Le pressoir. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Metz Métropole |
Maire Mandat |
Daniel Baudouin 2020-2026 |
Code postal | 57130 |
Code commune | 57624 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Ruffinois Saint-Ruffinoises |
Population municipale |
584 hab. (2019 ![]() |
Densité | 834 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 21″ nord, 6° 05′ 47″ est |
Altitude | Min. 166 m Max. 226 m |
Superficie | 0,7 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Metz (banlieue) |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Moselle |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.sainte-ruffine.fr |
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Des briques d’argile provenant de thermes gallo-romains datant du IIe siècle ainsi que les vestiges d’une villa ont été découverts lors de fouilles archéologiques réalisées entre 1985 et 1987, qui ont précédé la construction de maisons d’habitation. Et en 2022, les vestiges d'un théâtre gallo-romain ont été mis au jour lors d'une fouille préventive[1]. Le site antique est situé sur la voie romaine allant de Metz à Reims par Verdun, et certains historiens pensent qu’il pourrait s'agir de l'antique Ibliodurum mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin[2]. Cependant les distances mentionnées dans l'itinéraire ne correspondent pas ce qui fragilise cette hypothèse.
Sainte-Ruffine est un ancien village de vignerons du Val de Metz, en Pays messin, partagé en plusieurs seigneuries. Les plus anciens documents évoquant les vignobles de Sainte-Ruffine datent du XIIIe siècle. L’activité se délite au XXe siècle à cause des guerres, du développement de l’industrie et du phylloxera[2].
En 1444, René Ier, duc de Bar et de Lorraine, soutenu par son beau-frère Charles VII de France, mit le siège devant Metz et ses troupes occupèrent le village.
En 1790, lors du découpage de la France en département, Sainte-Ruffine, proche de Metz, devenue siège dela préfecture, est rattachée au département de la Moselle. En 1871, le Traité de Francfort qui consacre la défaite de la France face au nouvel Empire allemand fait de Sainte-Ruffine un village allemand du "Reichsland Elsass-Lothringen" dont a capitale est Strasbourg. Le village redevient Français en 1918 dans le nouveau département de la Moselle qui regroupe les territoires Lorrains annexés en 1871 redevenus Français. La Moselle est annexée de facto par le Troisième Reich en 1940 et rattachée au Gau Westmark dont le chef-lieu est Sarrebruck. Le village redevient Français en novembre 1944.
Châtel-Saint-Germain | ||
Rozérieulles | ![]() |
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Jussy | Moulins-lès-metz |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montvaux, le fossé des Vieilles Eaux et le Bord du Rupt[Carte 1].
Le ruisseau de Montvaux, d'une longueur totale de 11,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Privat-la-Montagne et se jette dans le Fossé des Vieilles Eaux à Moulins-lès-Metz, après avoir traversé six communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Montvaux, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Sainte-Ruffine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[7] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,8 %), zones urbanisées (42,2 %)[12]. L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Rufina est une chrétienne née d’une noble famille romaine. Elle est décapitée avec sa sœur Sécunda en raison de leur foi qu’elles refusent d’abjurer. Leurs reliques sont ramenées[Quand ?] par un évêque messin[Qui ?] de Rome dans une maison, « foyer » du futur village de Sainte-Ruffine.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Anthoine-le-Mont[14].
La commune est jumelée avec le village de Rufina en Italie, bien que le nom de ce village vienne d’une rivière locale[2].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1977 | 2014 | Jean-Claude Wannenmacher | PS | Administrateur de société Conseiller général du canton d'Ars-sur-Moselle (2004-2015) |
mars 2014 | En cours | Daniel Baudouin[15] | Chef d'entreprise | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 584 habitants[Note 3], en augmentation de 8,35 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
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236 | 239 | 244 | 250 | 281 | 253 | 303 | 326 | 231 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
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242 | 238 | 259 | 239 | 249 | 255 | 290 | 268 | 238 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 236 | 288 | 278 | 283 | 320 | 390 | 388 | 408 |
1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - |
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466 | 453 | 520 | 530 | 530 | 563 | 584 | - | - |
Vignoble en appellation d'origine Moselle.
Friedrich Schüler, Martin Baus, Die deutsch-französische Grenze als Fluchtpunkt der verfolgten pfälzischen Demokraten im 19. Jahrhundert, Saarpfalz. Blätter für Geschichte und Volkskunde, 1997/4, pp. 9-10
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Blason | Parti: au 1er mi-parti d'azur à l'aigle bicéphale d'or, au 2e de gueules à la bande d'argent chargée de trois coquilles de sable, le tout sommé d'un chef de gueules chargé de trois besants d'or, celui de dextre surchargé d'une croix pattée en ombre de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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