Sainte-Mesme[sɛ̃t mɛm] est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Saint-Mesmes.
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La commune de Sainte-Mesme est située dans le sud-est des Yvelines limitrophe du département de l'Essonne, à environ cinq kilomètres à l'ouest de Dourdan.
Hydrographie
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La commune est desservie par les lignes 03 et 18 de l'établissement Transdev de Rambouillet.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Mesme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 86,73% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,87% d'espaces ouverts artificialisés et 8,4% d'espaces construits artificialisés[6].
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
7,8%
65
Réseau routier et ferroviaire et espaces asssociés
Au IVesiècle, le roi païen Dordanus ordonna à son fils Mesmin de tuer sa sœur Mesme (Maxima),
convertie au christianisme sur la commune yvelinoise, qui porte désormais le nom de la Sainte[9].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Bruyères-les-Fontaines[8],[10].
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981
?
Roger Saint
mars 2014
mai 2020
Christophe Dermy
mai 2020
En cours
Isabelle Copetti
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 921 habitants[Note 3], en augmentation de 1,1% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
450
438
465
560
548
541
588
594
568
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
595
623
649
655
638
683
671
687
503
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
446
464
365
337
380
388
396
541
567
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
525
554
557
741
814
866
842
841
942
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
920
921
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 476 hommes pour 454 femmes, soit un taux de 51,18% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[14]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
1,2
5,1
75-89 ans
5,5
15,9
60-74 ans
17,7
25,0
45-59 ans
26,0
20,0
30-44 ans
20,7
15,1
15-29 ans
13,6
18,7
0-14 ans
15,3
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
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Économie
Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
L'église Sainte-Mesme.Le manoir de Sainte-Mesme.La fontaine de Sainte-Mesme.
Lieux et monuments
Sainte-Mesme compte plusieurs monuments historiques sur son territoire, à savoir l'église, le château de Sainte-Mesme, le manoir de Sainte-Mesme, la fontaine de Sainte-Mesme.
Église Sainte-Mesme,.
Datée du XVesiècle et protégée par une inscription à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1986[16],[17].
Château de Sainte-Mesme[18],[19]. (façades et toitures classées le 27 juillet 1987). Un premier château est fortifié en 1379 par Louis d'Orgessin (pas de vestiges); Au cours de la 2e moitié du 15e siècle, Aymard de Poisieux et Marguerite de Montorsier construisent un logis à l'est avec une cage d'escalier carrée en hors-œuvre au milieu de la façade nord, et une tourelle à l'angle sud-est. Au début du 16e siècle, doublement du logis au nord et construction d'une seconde tour d'escalier (détruite) , décor de la 1ère Renaissance (porte et lucarne actuellement réemployées), construction d'une seconde tourelle en encorbellement au sud. Au début du 17e siècle, René ou Anne de l'Hospital construisent une galerie de 7 travées sur portique du côté nord pour relier le logis avec un châtelet préexistant à l'ouest; une chapelle (détruite) y est aménagée; le bâtiment à l'ouest du châtelet a été détruit. De 1864 à 1888, le romancier Auguste Maquet procède à des aménagements avec remplois gothiques (cheminées, grilles, portes, consoles).
Guillaume François Antoine, marquis de L'Hôpital (1661-1704) mathématicien français connu pour la règle qui porte son nom: la règle de L'Hôpital, qui permet de calculer la valeur d'une limite pour une fraction où le numérateur et le dénominateur tendent tous deux vers zéro.
Charles-François Lebrun (1739-1824), troisième consul et «prince-architrésorier» du Premier Empire. Il y est décédé en son château, le [24].
Louis Bernard Francq (baron) (1766-1818), capitaine des chasseurs à cheval de la Garde impériale à Austerlitz; colonel du 10erégiment de cuirassiers en 1809[25].
Auguste Maquet (1813-1888), écrivain, y est décédé le dans son château de Sainte Mesme.
Hellé Nice (1900-1984), femme qui fut une célèbre pilote automobile des années 1927-1939, y est enterrée.
Pierre Véril (1921-1994). Natif de Saint-Vincent-de-Cosse (Dordogne). Fils d'agriculteurs. Ce marin périgordin s'engagea dans les FNFL (forces navales françaises libres), en 1943. Il fut quartier-maître au 1errégiment de fusiliers-marins. Marié à Sainte Mesme en 1947, il est décédé à Colombes (Hauts-de-Seine). Cité par Jean-Jacques Gillot in Les Marins périgordins des forces navales françaises libres, article du bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 4etrimestre 2011.
Héraldique
[[Image:|Blason à dessiner|100px]]
Blason
De gueules à deux chevrons d'or; au chef ondé d'azur soutenu d'une rivière d'argent et chargé du château du lieu de même, adextré d'un bouquet de trois épis de blé tigés et feuillés d'or, et senestré de la statue de Sainte Mesme agenouillée et de son frère debout derrière elle, d'argent.
Détails
Le château est représenté par son principal pavillon (ancien donjon). La statue, ornant la fontaine du lieu, représente une femme agenouillée et un homme debout derrière elle, la main gauche posée sur l'épaule de la dame, probablement son frère qui l'a exécutée, ou son père qui a ordonné le meurtre?. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155p. (ISBN2-84234-070-1), «Sainte-Mesme», p.806–811
Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Gérard Masson, Le Récital et la ronde des toponymes, page 25
Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 241
Bulletins n° 39 à 43 de la Société historique de Dourdan (2000-2002) (biographie de Charles-François Lebrun, par Louis Laisney)
Bulletin n° 40 de la Société historique de Dourdan (2000) (Le baron Louis Bernard Francq et les chasseurs à cheval de la Garde impériale, par Bruno Durand)
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