Communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau
Maire Mandat
Catherine Garnier 2020-2026
Code postal
14380
Code commune
14619
Démographie
Gentilé
Outrelais
Population municipale
124 hab. (2019 )
Densité
22 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 56′ 08″ nord, 1° 01′ 26″ ouest
Altitude
Min. 46 m Max. 192 m
Superficie
5,75 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Vire Normandie (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Vire
Législatives
Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Sainte-Marie-Outre-l'Eau
Géolocalisation sur la carte: Calvados
Sainte-Marie-Outre-l'Eau
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Marie-Outre-l'Eau
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Marie-Outre-l'Eau
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Géographie
La commune est au nord-ouest du Bocage virois, formant une excroissance du Calvados dans le département de la Manche. Son petit bourg est à moins d'1 km à l'est de Pont-Farcy.
La route départementale no307, venant de Pont-Bellanger à l'est, rejoint la D 52Vire-Pont-Farcy avant l'entrée du bourg de Pont-Farcy au nord-ouest. La D 52 permet de rallier l'entrée 39 de l'A84 à 2 km au nord. La D 306 (D 554 dans la Manche limitrophe), qui relie Pont-Farcy à Montbray, longe puis traverse l'ouest du territoire.
Dans le bassin de la Vire qui délimite son territoire au nord, Sainte-Marie-Outre-l'Eau est traversée par son affluent la Drôme.
La Vire à Sainte-Marie-Outre-l'Eau.
Le point culminant (192/194 m) se situe sur les monts de Mérol, en limite de Landelles-et-Coupigny au sud-est. Le point le plus bas (46 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord. La commune est bocagère et est classée dans l'atlas des paysages de la Basse-Normandie dans les paysages de la vallée de la Vire, «variés mais déterminés par un encaissement profond du cours d’eau»[1].
Les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, le Bois Tostain, la Chesnaie, l'Archette, le Bourg, la Cour du Château, le Petit Château, la Quérullière, le Maizeray, le Mesnil Sauvage, la Roque, les Hauts Vents, la Carrière, la Crière, la Vauterie, Bion, la Rairie, la Chaslière, la Plissonnière, le Costil, Cauquefourque, la Thorinière de Haut, la Thorinière de Bas, la Fosse, le Bosquet, la Noette et la Masurie[2].
Communes limitrophes de Sainte-Marie-Outre-l'Eau[3]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Condé-sur-Vire_sapc», sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 937,5 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 43 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[15] à 11,9°C pour 1981-2010[16], puis à 12,4°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Marie-Outre-l'Eau est une commune rurale[Note 7],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vire Normandie, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (50,6%), terres arables (40,5%), forêts (5%), zones agricoles hétérogènes (3,5%), zones urbanisées (0,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme S. Maria ultra aquam en 1278[25].
La paroisse est dédiée à la Vierge Marie. L'Eau désignerait la Vire[26], Pour Outre-l'Eau, la référence ne serait pas le proche bourg de Pont-Farcy qui n'est séparé que par la Cunes et la Gouvette, les deux bourgs étant sur la rive gauche du fleuve côtier.
Le conseil municipal est composé de dix membres (pour onze sièges) dont le maire et deux adjoints[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 9], en augmentation de 19,23% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Au premier recensement républicain, en 1793, Sainte-Marie-Outre-l'Eau comptait 423 habitants, population jamais atteinte depuis.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
423
395
396
350
414
299
316
322
313
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
298
310
317
316
302
291
274
280
268
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
257
217
217
186
208
240
242
243
213
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
242
224
149
119
106
81
90
93
81
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
114
124
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
L'église Notre-Dame (XVIIIesiècle) abritant deux bas-reliefs (l'Annonciation et l'Adoration des mages) du XIVe ou du XVesiècle classés à titre d'objets aux Monuments historiques[40]. Le maître-autel, un tabernacle, un retable, un groupe sculpté, une statue en pierre (sainte Barbe et sa tour), trois statues en bois (sainte Marie-Madeleine, saint Roch et saint Clair) et une toile de François de la Vente sont également classés[41].
Une croix de cimetière du XVIIesiècle, devant l'église, inscrite aux Monuments historiques[42].
Le calvaire (croix de chemin) du Mesnil-Sauvage (XVIIesiècle) inscrit aux Monuments historiques[43].
La grotte de Bion, construite en 1932 à côté d'une statue de Notre-Dame des Bons Souvenirs[44], attire de nombreux touristes et pèlerins bas-normands.
Point de vue sur les gorges de la Vire.
Le chœur de l'église Notre-Dame et son retable.
La croix du cimetière.
La croix du Mesnil-Sauvage.
La chapelle à proximité de la grotte de Bion.
La grotte de Bion.
Activité et manifestations
La grotte de Bion (une des nombreuses répliques de celle de Lourdes) fait l'objet d'un pèlerinage marial le [45].
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN2-95480-455-4 (édité erroné), BNF36174448), p.231.
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