Sainte-Honorine-la-Guillaume est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 329 habitants[Note 1](les Saint-Hono-Guillaumins[1]).
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Sainte-Honorine-la-Guillaume
Le château de la Joasière.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Orne
Arrondissement
Argentan
Intercommunalité
Communauté de communes du Val d'Orne
Maire Mandat
Pierre Madeline 2020-2026
Code postal
61210
Code commune
61408
Démographie
Gentilé
Saint-Hono-Guillaumins
Population municipale
329 hab. (2019 )
Densité
22 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 46′ 54″ nord, 0° 22′ 41″ ouest
Altitude
Min. 124 m Max. 276 m
Superficie
14,87 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Flers (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Athis-Val de Rouvre
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Honorine-la-Guillaume
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Honorine-la-Guillaume
Géolocalisation sur la carte: Orne
Sainte-Honorine-la-Guillaume
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Sainte-Honorine-la-Guillaume
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Géographie
Sainte-Honorine-la-Guillaume est en pays d'Houlme. Son bourg est entre Condé-sur-Noireau, à 19 km au nord-ouest, et Putanges-Pont-Écrepin, à 12 km à l'est.
Communes limitrophes de Sainte-Honorine-la-Guillaume[2]
Notre-Dame-du-Rocher
Bréel
La Forêt-Auvray
La Carneille
Saint-Aubert-sur-Orne
Les Tourailles
Craménil, Sainte-Opportune (par un angle)
Chênedouit
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Briouze», sur la commune de Briouze, mise en service en 1974[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 905,7 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 45 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[14] à 11,2°C pour 1981-2010[15], puis à 11,5°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Honorine-la-Guillaume est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (54,1%), forêts (21,3%), zones agricoles hétérogènes (20,8%), terres arables (3,8%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancta Honorina au XIIIe siècle[24], Sainte Honorine la Guillaume en 1793[25].
La paroisse est dédiée à Honorine de Graville, vierge et martyre du IVesiècle de la région aujourd'hui normande. Seules cinq communes françaises, toutes en Normandie, ont leurs noms commençant par Sainte-Honorine.
Guillaume pour Guillaume Juas qui donna son nom au fief au XVIIIe siècle[26].
Histoire
Les documents d'archives mentionnent l'existence de Sainte Honorine la Guillaume à partir du XIIIesiècle mais une bourgade devait exister bien avant cette époque. Saint-Honorine-la-Guillaume est considérée comme un nom de paroisse au féminin, puisque l'église est sous l'invocation d'une sainte, d'où le pronom démonstratif féminin la.
1620: Georges Pierre est vicaire de cette paroisse.
1622: Jean Le Corsonnois est curé et François Guérin «prêtre de la paroisse». «Messire Guillaume Lesage écuyer, sieur de la Bocherie et du Rocher de Sainte-Honorine (la Guillaume)». Son fils: Jacques Lesage. Certains de leurs cilices sont conservés à Sainte-Honorine.
1794: Dugué est vicaire constitutionnel[27] de cette paroisse.
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[29].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 329 habitants[Note 9], en diminution de 7,06% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Sainte-Honorine-la-Guillaume a compté jusqu'à 1 310 habitants en 1836. Des carriers et tailleurs de pierre, soutenus par une intendance très nombreuse de commerçants, d'artisans, de rouliers, donnaient une grande animation à la commune.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
1 279
1 273
1 186
1 307
1 310
1 247
1 275
1 270
1 195
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 208
1 154
1 087
991
910
945
887
811
750
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
716
683
509
537
493
483
447
446
392
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
373
322
320
327
330
366
355
337
329
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Géologie
Fossile de Lomatopteris.
Le granite qui a été exploité à Sainte-Honorine (d'où le nom de granite de Saint-Honorine) et exporté jusqu'à Paris[33] est l'un des plus riches en albite[34] et des plus durs. Il est particulièrement utilisé pour les socles, les trottoirs, les auges, les bornes, etc. Sols dans lesquels Jules Morière y découvre de nouvelles flores de Equisetaceae des fossiles du genre Lomatopteris dans le grès du Jurassique inférieur, et O Lignier deux nouvelles espèces de Cycadales datant de la même époque[35].
Lieux et monuments
D'après la légende, La Coulande qui traverse Sainte-Honorine-la-Guillaume renfermerait le «Trésor des Anglais» surnommé «La poule aux œufs d'or»[36].
Église Sainte-Honorine, du XIXesiècle.
Château de la Joasière, sur un site occupé dès la préhistoire comme l'indique le menhir qui y est présent, il est construit à partir d'une tour du XIIIesiècle. Il appartient à la famille Juas (Guillaume Juas donnant son nom au fief) au XVIIIesiècle[37]. Il est mentionné dans le recueil des actes de Henri II roi d'Angleterre et duc de Normandie[38]. Y vécut ensuite, Pierre Filleul, écuyer, seigneur[39] et patron au milieu du XVIIIesiècle, puis Jérôme Esnault, avocat à Falaise, ancien bâtonnier, ancien député, ancien vice-président du conseil général du Calvados, chevalier de la Légion d'honneur, s'y retira de 1885 à 1891[40] ensuite Georges Baudy l'acheta et le restaura vers 1930.
Le château de la Joasière, restauration.
Le château de la Joasière, restauration.
Le château de la Joasière, restauration.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Hans-Joachim Klein, terroriste allemand repenti, du commando de Vienne en , arrêté à Sainte-Honorine en où il vivait depuis de nombreuses années, et depuis, condamné à neuf ans de détention en en Allemagne pour le meurtre d'un agent de sécurité irakien en 1975[41]. Depuis, bénéficiant d'une grâce, il est revenu à Sainte-Honorine-la-Guillaume.
Georges Baudy (1880-1960), ingénieur des arts et métiers et fabricant bijoutier (appelé localement «le Diamantaire»), achète le château de la Joasière et entreprend sa restauration (1920-1930 env.). Il le cède vers 1950[42],[43],[44],[45].
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1587, (ISBN2600028846).
Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Orne: Archives ecclésiastiques. Série H, vol.1 à 2, Archives départementales de l'Orne, E. Renaut-De Broise, imprimeur et lithographe, , p.278.
Société des lettres, sciences et arts (La Flèche, Sarthe), Les Annales fléchoises et la vallée du Loir: revue mensuelle illustrée historique, archéologique, s.n. (La Flèche), .
(la) Henri II (roi d'Angleterre; 1133-1189), Recueil des actes de Henri II, roi d'Angleterre et duc de Normandie, concernant les provinces françaises et les affaires de France, C. Klincksieck (Paris) Berger, Élie (1850-1925). Éditeur scientifique, 1916-1927.
Teyssier, Georges, Le Plessis-Piquet, Hachette (Paris).
Association normande, Annuaire des cinq départements de la Normandie, .
Jean-François Miniac (préf.Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll.«Les Grandes Affaires criminelles», , 336p. (ISBN978-2-84494-814-4).
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