Sainte-Christie (Senta Crestia en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Christie (homonymie).
Sainte-Christie | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne |
Maire Mandat |
Pierre Cahuzac 2020-2026 |
Code postal | 32390 |
Code commune | 32368 |
Démographie | |
Population municipale |
544 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 45′ 21″ nord, 0° 38′ 02″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 178 m |
Superficie | 9,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Gascogne-Auscitaine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, l'Aulouste et par divers autres petits cours d'eau.
Sainte-Christie est une commune rurale qui compte 544 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Christoliens ou Christoliennes.
Sainte-Christie est une commune de Gascogne située dans l'aire urbaine d'Auch elle est traversée par le Talouch et l'Aulouste.
Puységur | Montestruc-sur-Gers | |
Roquefort | ![]() |
Gavarret-sur-Aulouste |
Roquelaure | Preignan | Mirepoix |
Sainte-Christie se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Gers, l'Aulouste, un bras du Gers et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes[5].
L'Aulouste, d'une longueur totale de 20,6 km, prend sa source dans la commune de Montaut-les-Créneaux et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Garravet, après avoir traversé 7 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[12] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 13 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Sainte-Christie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (3,9 %), forêts (2,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Sainte-Christie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gers et l'Aulouste. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2009[26],[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 243 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 243 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2003, 2012, 2015, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
En 1680 Jacques Luzarey curé de Ste-Christie démissionne de son cano-nicat exercé en la collégiale St-Nicolas de Nogaro pour se consacrer entiè-rement à sa paroisse.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1988 | Alex Vigneaux | |||
mars 2001 | 2020 | Jacques Bonnemaison[31] | UMP-LR | Retraité |
2020 | En cours | Pierre Cahuzac | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 544 habitants[Note 6], en diminution de 3,37 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 222 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 531 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 860 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 5,8 % | 6,6 % | 6,7 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 341 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (70,1 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 184 emplois en 2018, contre 227 en 2013 et 206 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 248, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 10].
Sur ces 248 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 94 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
45 établissements[Note 9] sont implantés à Sainte-Christie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 45 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 13,3 % | (12,3 %) |
Construction | 13 | 28,9 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 28,9 % | (27,7 %) |
Activités immobilières | 2 | 4,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 15,6 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 8,9 % | (12,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 45 entreprises implantées à Sainte-Christie), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 51 | 30 | 27 | 13 |
SAU[Note 12] (ha) | 1 468 | 1 411 | 1 391 | 999 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 30 en 2000 puis à 27 en 2010[38] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[39],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 468 ha en 1988 à 999 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 77 ha[38].
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Blason | Parti: au 1er de sinople à la gerbe de blé d'or en chef et à la grappe de raisin de pourpre, tigée et feuillée d'or en pointe, au 2 coupé au I d'argent à l'arc de gueules, cordé de sable et encoché d'une flèche d'or, le fer à dextre, accompagné de quatre croix de saint Jacques de gueules, au II de gueules à la couronne murale de trois tours d'or, maçonnée de sable. |
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Détails | Adopté le 16 juin 2016. Création: travail collectif entre les jeunes habitants et l'association "Histoire de Transmettre", sous la direction de Mme Anita Montagne. |
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