Saint-Étienne-sous-Barbuise est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
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Saint-Étienne-sous-Barbuise | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Maud Guyot 2020-2026 |
Code postal | 10700 |
Code commune | 10338 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanois |
Population municipale |
177 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 03″ nord, 4° 06′ 36″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 140 m |
Superficie | 10,84 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Le cadastre de 1827 cite au territoire : Belle-Idée, Châtelet et Plaisance. Territoire qui est aussi traversé par la Barbuise, les D 677 et D 8.
Nozay | Arcis-sur-Aube | |
![]() |
Torcy-le-Grand | |
Les Grandes-Chapelles | Saint-Remy-sous-Barbuise |
Saint-Étienne-sous-Barbuise est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), forêts (2,1 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le fief relevait d'Arcis. Les premiers seigneurs connu étaient Jean, peut-être de Colaverdey, et ses descendants du nom de Saint-Étienne : Philippe et Milon entre 1210 et 1214[8]. Vers 1236 c'était la dame Ermanjart de Racines [9] qui était seigneur du fief ; puis Renaud de Saint-Étienne qui tenait le fief de son épouse Jeanne en 1263 ou 64. En 1398 Oudot de saint-Sépulcre était seigneur de St-Etienne[10] Charles Rapault des Epinets vendait Saint-Étienne et Nozay à Denis-François de Mauroy, lieutenant général des armées du ROi en 1749[11]. Puis, en 1769, le marquis de Grillon[12] aussi seigneur de Nozay ; Arnaud Barthélemy était seigneur de Saint-Étienne-sous-Barbuise en 1773, marquis de Briffe, baron d'Arcis, seigneur de Nozay, sa veuve Catherine Elisabeth La Verdy est recensée en 1789. Alors que le village comptait soixante cinq feux, ce nombre fut réduit à quatre en 1653 par suite des ravages occasionnés par la guerre. La communauté avait presque huit arpents de terre pour les pâtures[13]..
En 1789, le village est de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, c'était le siège d'une mairie royale.
Entre 1836 et 1911, nous pouvons remarquer que les différentes activités professionnelles sont de l'ordre du domaine rural comme : propriétaire exploitant, cultivateur, manouvrier, berger. Par ailleurs, des métiers relevant de l’artisanat sont remarquables comme : maréchal ferrant, bonnetier et fabricant de bas (suivant le fil rouge de l'activité textile de Troyes).
La famille Boyau possédait une maison seigneuriale située entre la rivière et le presbytère en 1536[14], la famille de Nicolas Poulet y résidait en 161[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | 1995 | Paul Daubigny | ||
mars 1995 | 2014 | Claude Viseur | ||
mars 2014 | En cours | Céline Henry | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en augmentation de 19,59 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
102 | 114 | 103 | 107 | 137 | 141 | 153 | 150 | 156 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
147 | 171 | 172 | 157 | 165 | 150 | 151 | 155 | 145 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
138 | 140 | 132 | 135 | 130 | 128 | 161 | 135 | 131 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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129 | 154 | 144 | 147 | 117 | 118 | 130 | 134 | 148 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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173 | 177 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église du doyenné d'Arcis avait une cure à la collation de l'évêque. Le bâtiment est du XIIe siècle sauf l'abside qui est du XVIe siècle, le chœur ni la nef n'ont de plafond voûté. Parmi son mobilier il est à noter des Fonts baptismaux, un monobloc hexagonal[20] du XVIe siècle, mais surtout des verrières de la même époque :
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