Saint-Étienne-des-Sorts est une commune française située dans le nord-est du département du Gard en région Occitanie.
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Saint-Étienne-des-Sorts | |
Le village au bord du Rhône. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Patricia Garnero 2020-2026 |
Code postal | 30200 |
Code commune | 30251 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanois, Stéphanoises |
Population municipale |
548 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 11′ 17″ nord, 4° 42′ 25″ est |
Altitude | Min. 26 m Max. 219 m |
Superficie | 9,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnols-sur-Cèze |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintetiennedessorts.com |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, Lône de Brouteiron et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Rhône aval »), un espace protégé (l'« île des Brotteaux ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Étienne-des-Sorts est une commune rurale qui compte 548 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Stéphanois ou Stéphanoises.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 757 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 45 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : l'« île des Brotteaux », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 6,10 ha[15].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »[17], d'une superficie de 12 579 ha[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :
Saint-Étienne-des-Sorts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,9 %), forêts (28,7 %), eaux continentales[Note 8] (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (2,7 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Étienne-des-Sorts est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Rhône. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2002 et 2003[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 238 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 237 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour de la centrale nucléaire de Tricastin et du site nucléaire de Marcoule, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode[31].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Sorts[32].
De l'ancien occitan Sors, autrement écrit sours, sorbs[33].
Les « compoix » de Saint-Étienne-des-Sorts mentionnent de nombreux mariniers, occupés au transport des marchandises et matériaux sur le Rhône. Les Stéphanois s'étaient spécialisés dans la conduite des bateaux relativement petits, appelés "sapines". Trois mariniers, quatre au plus, suffisaient à leur manœuvre. Deux chevaux pouvaient les remonter sans trop de peine. Ils transportaient des fûts d'arbres et de peupliers jusqu'aux scieries d'Avignon, des pierres extraites des carrières pour être employées au revêtement des bords du fleuve avec un apogée de 1878 à 1883.
À cette époque, on fit les travaux d'enrochement du Rhône afin de le canaliser. Cinq cents ouvriers étaient occupés à l'extraction, au charroi des carrières jusqu'au Rhône et au transport par eau des pierres destinées à la construction des digues : une vingtaine de sapines portaient chacune en moyenne 30 ml de pierre, toutes commandées par des « patrons » du pays, partaient chaque jour des ports de Saint-Étienne-des-Sorts pour vider leur chargement jusqu'à Avignon.
Il n'y a pas un revêtement, pas un barrage, pas une digue au bord du Rhône, de Pont-Saint-Esprit à Avignon, auxquels les mariniers de Saint-Étienne-des-Sorts n'aient coopéré. La dernière sapine qui circula sur le Rhône périt de vétusté en 1912. Entretemps, ces barques avaient été remplacées par des pontons beaucoup plus grands, remorqués par des « toueurs » actionnés par des machines à vapeur. Les travaux du Rhône s'étant considérablement ralentis, les ressources ont subi ce ralentissement d'activité. La population qui était de 1 000 habitants en 1880, chuta progressivement à 311 habitants en 1931.
Désormais, la Compagnie générale de navigation recrute les meilleurs mariniers à Saint-Étienne-des-Sorts qui deviennent tous, d'excellents capitaines de remorqueurs.
![]() |
Blason | D'hermine au pal losangé d'argent et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Serge Seu | PS | |
mars 2008 | En cours | Didier Bonneaud | DVG puis LSI[34] | Cadre supérieur |
Les données manquantes sont à compléter. |
Patricia Garnero par intérim SE en cours
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 548 habitants[Note 9], en augmentation de 1,48 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
501 | 556 | 532 | 581 | 600 | 588 | 633 | 703 | 667 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
645 | 661 | 690 | 670 | 684 | 750 | 620 | 602 | 546 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
522 | 532 | 502 | 350 | 347 | 335 | 331 | 280 | 269 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
353 | 536 | 444 | 432 | 413 | 486 | 503 | 494 | 506 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
552 | 548 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 233 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 519 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 590 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,4 % | 12,4 % | 10,5 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 347 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5 % d'actifs (70,1 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 19,5 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 105 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 95 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 246, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,9 %[I 10].
Sur ces 246 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
34 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Étienne-des-Sorts au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 34 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 17,6 % | (7,9 %) |
Construction | 3 | 8,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 29,4 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 5,9 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 2 | 5,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 4 | 11,8 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 8,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 11,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 34 entreprises implantées à Saint-Étienne-des-Sorts), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 16 lors du recensement agricole de 2020[Note 14] et la surface agricole utilisée de 351 ha[Carte 4],[Carte 5].
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