Saint-Étienne-de-l'Olm est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Étienne-de-l'Olm | |
![]() Mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Johanna Huguet 2020-2026 |
Code postal | 30360 |
Code commune | 30250 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanolmiens |
Population municipale |
405 hab. (2019 ![]() |
Densité | 97 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 03′ 34″ nord, 4° 11′ 06″ est |
Altitude | Min. 96 m Max. 178 m |
Superficie | 4,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-3 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Droude, le ruisseau de la Candouillère et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Étienne-de-l'Olm est une commune rurale qui compte 405 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Stéphanolmiens ou Stéphanolmiennes.
Au pied des Cévennes et à quelques kilomètres de la Méditerranée, Saint-Étienne-de-l'Olm domine la vallée de la Droude à l’ouest et la vallée de la Candouillère au sud et à l’est. Le village doit son nom à l'Orme (Olm en Occitan).
Le vieux village est, comme beaucoup d’autres dans la région, fortifié avec des rues étroites et ombragées où il fait bon flâner.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 28 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Saint-Étienne-de-l'Olm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,4 %), cultures permanentes (35,7 %), zones urbanisées (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), forêts (0,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-l'Olm est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Droude et le ruisseau de la Candouillère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1993, 1997, 1998, 2001, 2002 et 2010[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 182 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 182 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Le nom de Saint-Étienne-de-l'Olm est issu de « Villa Sancti Stéphani de Ulmo » en 1121 et ensuite « sanctus Stéphano de Ulmo » en 1384. Le nom s’est transformé au cours des siècles, et au XVIe siècle « Sainct Estienne de Long »[24]. En 1793, à la Révolution, le « Saint » disparaît et la commune est provisoirement appelée Étienne-de-Long[25], commune du canton de Vézénobres, qui compte une trentaine de catholiques et environ 200 protestants. Ce lieu appartenait, avant la Révolution française, au diocèse d'Uzès et formait une paroisse du doyenné de Sauzet, prieuré-cure à la collation de l’évêque, Saint-Étienne avait pour armoiries[26] : d'azur et un ormeau[Note 6] de sinople[Note 7].
Selon Blanchet et Louis, « … Ce que nous avons pu recueillir sur l’histoire de Saint-Étienne-de-l'Olm se réduit presque à une liste très incomplète des prieurs. Nous devons signaler cependant que ce lieu, « Castrum de sanctus Stephano de Ulmo » fut un de ceux dont un diplôme de Philippe II, roi de France, assura la possession à l’évêque d’Uzès en 1211 … »[27].
Le village à l’origine était une villa romaine. Un chercheur dans les environs y a trouvé une pièce datant du Ier siècle av. J.-C., un denier de la république Romaine de Caton.
Le document le plus ancien conservé en mairie est un parchemin du XVIe siècle () relatant un différend entre les habitants de Saint-Étienne-de-l'Olm et ceux du village voisin de Saint-Hippolyte-de-Caton ; ce document rappelle que ce différend avait déjà été réglé à l'amiable au XIVe siècle () sous le règne de Charles VI.
Il existe également deux « compois » (ancêtres écrits du cadastre) du XVIIe siècle grâce auxquels on peut imaginer facilement la façon dont vivaient les habitants du village, d'autant que le village a su garder et restaurer son temple, son abreuvoir, ses trois fontaines ainsi que son four banal (collectif) qui fonctionne encore pour quelques occasions festives.
En 1806, la météorite d'Alais est découverte sur la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juin 1995 | mars 2001 | Gérard Bodi | PCF | |
mars 2001 | mars 2008 | Robert Hiebler | DVG | |
mars 2008 | mars 2014 | Marc Brûlé | ||
mars 2014 | mai 2020 | Patrick Amblard | DVG | Employé |
mai 2020 | En cours | Johanna Huguet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 405 habitants[Note 8], en augmentation de 19,47 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
177 | 136 | 168 | 197 | 223 | 221 | 220 | 222 | 224 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
231 | 221 | 218 | 208 | 208 | 182 | 178 | 159 | 169 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
147 | 176 | 165 | 155 | 147 | 138 | 106 | 115 | 116 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
139 | 130 | 97 | 129 | 194 | 235 | 305 | 343 | 374 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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405 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L’association du foyer rural de Saint Étienne de l'Olm organise chaque année les journées du Patrimoine avec une exposition remarquable relatant l'histoire de la commune sur un thème différent chaque année et montre l’ancien réservoir alimenté par deux sources, les fontaines, l'ancien abreuvoir, le temple, le four banal, l'oratoire (ancien lieu de culte catholique), les diverses calades du temple du terrailler, le château Renaissance privé.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 149 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 361 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 910 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 13,4 % | 8 % | 10 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 254 personnes, parmi lesquelles on compte 70,7 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 29,3 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,4 %[I 10].
Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
24 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Étienne-de-l'Olm au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 24 entreprises implantées à Saint-Étienne-de-l'Olm), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 31 | 32 | 28 | 4 |
SAU[Note 13] (ha) | 373 | 438 | 506 | 33 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (31 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 33 ha[33],[Carte 5],[Carte 6].
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Blason | D’or à l’ormeau de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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