Saint-Vidal est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Ses habitants sont les Saintvidaloises et les Saintvidalois.
Les villages, écarts, lieux-dits : Bleu, Chazelle, Grazac, Locussol.
La commune de Saint-Vidal se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à quelques km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à quelques autres de Saint-Paulien[2], bureau centralisateur du canton de Saint-Paulien dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Borne (2,8 km), Sanssac-l'Église (3,1 km), Chaspuzac (4,1 km), Loudes (4,3 km), Polignac (4,7 km), Ceyssac (5,0 km), Blanzac (5,0 km), Espaly-Saint-Marcel (5,7 km).
Loudes | Borne | Saint-Paulien |
Chaspuzac | ![]() |
Polignac |
Sanssac-l'Église |
Saint-Vidal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,9 %), prairies (27,6 %), forêts (18,7 %), zones urbanisées (9,5 %), terres arables (7,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 289, alors qu'il était de 264 en 2013 et de 210 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 82,9 % étaient des résidences principales, 6,8 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Vidal en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Saint-Vidal[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 82,9 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,8 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,3 | 12,4 | 8,2 |
Rien n'indique que le site est occupé dans la préhistoire ou l'antiquité. Cependant, la capitale des Vellaunes, Ruessio, qui est encore la principale ville de la région du Ier au IIIe siècle sous le nom de Ruessium, se trouve à 6,8 km au Nord, et la ville qui prend ensuite de l'importance, Anicium, se trouve à 7,5 km au Sud-Est (à vol d'oiseau, de centre à centre).
Origine du nom : le nom de la commune vient de saint Vidal (ou Vital) auquel l'église, qui était la chapelle du château, est dédiée.
Le château, qui était à l'origine une maison-forte, fut bâti au XIIe siècle[7] (et transformé en véritable forteresse lors des Guerres de Religion), et la seigneurie de Saint-Vidal est attestée dès cette époque, le nom d'origine des premiers seigneurs étant Goudet[8]. Elle passe à la fin du XIIIe siècle dans la famille de La Tour, seigneurs de Barges, par le mariage d'Adhémare (sans doute sœur de Guigon de Goudet, seigneur de Saint-Vidal) avec Hugues de La Tour, seigneur de Barges[9]. La famille de La Tour prit alors le nom de La Tour Saint Vidal, et en 1288 le seigneur de Polignac laisse à Hugues de La Tour la justice seigneuriale du lieu, la famille de la Tour prend alors le titre de baron et conserve la seigneurie jusqu'à la fin du XVIe siècle.
Après la mort (dans le cadre des combats à Espaly) en janvier 1591 d'Antoine II de La Tour Saint-Vidal, gouverneur du Gévaudan et du Velay, dernier membre de la famille de la Tour Saint-Vidal, la baronnie passe à la Famille de Rochefort d'Ailly qui en prend le nom, par le mariage en 1582 de sa fille Claire avec Claude de Rochefort d’Ailly[10].
Pierre-Joseph de Rochefort-d'Ailly vend vers 1765 la terre de Saint-Vidal à Louis-Augustin Porral, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial du Puy[11].
Au cours de la période révolutionnaire, la commune porte le nom de La Pénide.
La commune de Saint-Vidal est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Paulien pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Pierre Coste | ||
mars 2001 | En cours | Gérard Gros[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 610 habitants[Note 5], en augmentation de 9,12 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 320 | 365 | 427 | 425 | 399 | 414 | 425 | 443 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 452 | 447 | 574 | 423 | 425 | 466 | 504 | 494 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
436 | 436 | 412 | 366 | 354 | 353 | 331 | 248 | 292 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 236 | 242 | 278 | 319 | 355 | 434 | 540 | 597 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 322 hommes pour 288 femmes, soit un taux de 52,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 0,4 |
3,9 | 75-89 ans | 6,5 |
13,5 | 60-74 ans | 11,2 |
19,5 | 45-59 ans | 22,5 |
22,4 | 30-44 ans | 23,9 |
13,9 | 15-29 ans | 13,8 |
26,0 | 0-14 ans | 21,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 242 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 633 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 970 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 3,6 % | 4,9 % | 4,5 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 385 personnes, parmi lesquelles on compte 83,2 % d'actifs (78,6 % ayant un emploi et 4,5 % de chômeurs) et 16,8 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 67 emplois en 2018, contre 66 en 2013 et 97 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 306, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,9 %[I 19].
Sur ces 306 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 91 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
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