Saint-Victor-de-Malcap est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Victor-de-Malcap | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Communauté de communes Cèze-Cévennes |
Maire Mandat |
Mireille Désira-Nadal 2020-2026 |
Code postal | 30500 |
Code commune | 30303 |
Démographie | |
Population municipale |
839 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 14′ 53″ nord, 4° 13′ 19″ est |
Altitude | Min. 117 m Max. 231 m |
Superficie | 10,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Rousson |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, Valat de Lérou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Victor-de-Malcap est une commune rurale qui compte 839 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Victorois ou Saint-Victoroises.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières, mise en service en 2000[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 033 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 35 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « la Cèze et ses gorges »[14], d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : la « rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » (228 ha), couvrant 9 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] : le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[18].
Saint-Victor-de-Malcap est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), forêts (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), terres arables (6,1 %), zones urbanisées (5,6 %), prairies (5,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Victor-de-Malcap est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25],[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1993, 1995, 1997, 1998 et 2002[27],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 447 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 447 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
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Blason | D'azur à Saint Victor vêtu à la romaine, la tête entourée de rayons, la main dextre sur la poitrine, tenant de la senestre une palme, ayant à ses pieds un casque taré de profil à dextre, le tout d'or sur une terrasse du même. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2014 | Serge Dondini | PS | |
2014 | En cours | Mireille Desira-Nadal | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 839 habitants[Note 9], en augmentation de 1,21 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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440 | 306 | 485 | 456 | 608 | 645 | 742 | 823 | 897 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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922 | 904 | 878 | 805 | 790 | 649 | 684 | 683 | 668 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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626 | 634 | 557 | 525 | 536 | 506 | 451 | 457 | 500 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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485 | 412 | 412 | 505 | 506 | 538 | 629 | 642 | 812 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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833 | 839 | - | - | - | - | - | - | - |
André Pagès, cuisinier émérite ayant fait carrière au Canada et au Japon est originaire de Saint-Victor-de-Malcap.
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