Saint-Vaury (Sant Vauric en occitan marchois, prononcé "San Vaury") est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint Vaury | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Guéret |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Guéret |
Maire Mandat |
Philippe Bayol 2020-2026 |
Code postal | 23320 |
Code commune | 23247 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Valériens |
Population municipale |
1 738 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 16″ nord, 1° 45′ 24″ est |
Altitude | Min. 387 m Max. 634 m |
Superficie | 46,5 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Vaury (bureau centralisateur) |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
modifier ![]() |
Fleurat | Bussière-Dunoise | |
Le Grand-Bourg | ![]() |
Saint-Sulpice-le-Guérétois |
Gartempe | Saint-Silvain-Montaigut | La Brionne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de Guéret, mise en service en 1975[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 023,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 56 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Vaury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,7 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), zones urbanisées (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), terres arables (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Vaury est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 950 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 447 sont en en aléa moyen ou fort, soit 47 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Vaury est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Vaury est une autre forme pour Valery, nom issu du germanique Walaricus, porté par saint Valéric de Bernage. Ce dernier nom est souvent prononcé improprement Valéry, ce qui explique cette dernière orthographe, par analogie avec le nom féminin Valérie, issu du latin Valeria, masculin Valerius > Valère.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | en cours | Philippe Bayol | PS | Conseiller général puis départemental |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 1 738 habitants[Note 7], en diminution de 3,82 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 295 | 2 247 | 1 988 | 2 200 | 2 306 | 2 504 | 2 522 | 2 577 | 2 623 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 628 | 2 523 | 2 609 | 2 567 | 2 634 | 2 576 | 2 708 | 2 734 | 2 727 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 757 | 2 444 | 2 628 | 2 167 | 2 046 | 1 943 | 1 964 | 1 821 | 1 701 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 970 | 2 359 | 2 322 | 2 265 | 2 059 | 1 829 | 1 825 | 1 784 | 1 764 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 738 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Bâtiment de la fin du XIe siècle pour ses parties les plus anciennes. Couvrement de style gothique (XIIe siècle). Reconstruction de la façade ouest (fin XVIe siècle). XVIIe siècle : séparation de la nef et du transept. Chœur reconstruit en 1824-1826 après son effondrement. L'église brûle en 1921. Les frères Perret (Auguste et Gustave) architectes, et des entrepreneurs locaux, reconstruisent donc le clocher, en briques et en béton en 1924. L'église, fruit d'une évolution hétéroclite de huit siècles, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2004 (inventaire supplémentaire des monuments historiques)[30]. Au sommet du clocher, se trouve un coq du sculpteur François Pompon.
![]() |
Blason | Parti : au 1er d'azur à un buste de saint Vaury au naturel, vêtu et auréolé d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même, au 2d de gueules à une montagne de trois monts d'or mouvant d'une champagne ondée d'azur chargée de trois fasces ondées d'argent[31]. |
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Détails | Utilisé par la commune. |
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Alias | ![]() |
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