Saint-Sardos est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Sardos | |
La mairie | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas |
Maire Mandat |
Xavier Mas 2020-2026 |
Code postal | 47360 |
Code commune | 47276 |
Démographie | |
Population municipale |
299 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 20′ 30″ nord, 0° 28′ 43″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 187 m |
Superficie | 14,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Confluent |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Granges-sur-Lot | ||
Lafitte-sur-Lot | ![]() |
Montpezat |
Lacépède |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prayssas », sur la commune de Prayssas, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 811 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 22 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Sardos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,3 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), cultures permanentes (12,6 %), prairies (5,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Sardos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2008 et 2009, par la sécheresse en 2005, 2008 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].
Le village se trouve sur une terrasse à l'écart du Lot. Un prieuré dépendant de l’abbaye de Sarlat est fondé en 1153, sur la paroisse de l’ancienne église matrice située au lieu appelé l’Église Rouge, disparue avant 1668.
Saint-Sardos est mentionné comme castrum vers 1280. À la suite du contrat de paréage conclu en 1289 entre l'abbé de Sarlat et Philippe le Bel, la fondation de la bastide, encouragée par le roi de France Charles IV est établie en 1318 sur un territoire contrôlé par Édouard II d'Angleterre. Charles IV accorde le statut de bastide à Saint-Sardos et y envoie un sergent pour planter un poteau aux armes du roi de France. Ce statut permet une installation libre des immigrants ce qui inquiète la noblesse locale. Ceux-ci, avec à leur tête Raymond Bernard seigneur de Montpezat, décident de brûler la bastide le et pendent le représentant de Charles IV au poteau du roi. Ce qui est saisi est transporté au château de Montpezat. C'est le prétexte au déclenchement de la guerre dite de Saint-Sardos. Charles IV pense que c'est le sénéchal de Guyenne, Ralph Basset de Drayton, représentant d’Édouard II qui est à l'origine de cette attaque. Cette animosité franco-anglaise en Aquitaine est une cause profonde de la guerre de Cent Ans. En , le roi de France Charles IV n'ayant pas obtenu du roi d'Angleterre les satisfactions qu'il demandait, il met une armée de 7 000 hommes en campagne commandée par Charles de Valois en [28]. Sans possibilité de résistance, le sénéchal de Guyenne doit se rendre à La Réole, le . Une trêve est conclue en 1325.
Des négociations s'ouvrent alors entre le roi de France et le roi d'Angleterre à l'initiative d'Isabelle de France qui aboutissent au traité du . Édouard II cède à Charles IV tout ce qu'il a gagné au cours de la guerre de Saint-Sardos et doit prêter l'hommage lige au roi de France pour le reste du duché d'Aquitaine en . Mais Édouard II meurt en 1327 et Charles IV en 1328, remplacés par Édouard III et Philippe VI.
Après que le roi d’Angleterre ait retrouvé ses prérogatives sur la Guyenne, la ville neuve de Saint-Sardos, reçoit la confirmation de ses privilèges en 1328.
La bastide est établie sur une plate-forme grossièrement circulaire dont l’église occupe le centre, entourée de fossés encore partiellement visibles. À l’intérieur, le cadastre napoléonien montre que l’habitat villageois forme une 1re auréole autour de l’église, prolongée vers le nord-ouest autour d’une place ; deux rues longitudinales orientées nord-ouest / sud-est paraissent commander le parcellaire de la seconde auréole dont les lanières s’étendent jusqu'aux fossés.
Les destructions de la guerre de Cent Ans (d'après G. Tholin, la bastide de Saint-Sardos est considérée comme non-valeur dans des comptes de 1363 à 1367) ont contrarié durablement le développement de l’agglomération, la plupart des parcelles de la seconde auréole étant encore de nos jours occupées par des jardins. Exceptées quelques maisons en pan-de-bois des XVIe et XVIIe siècles, la plupart du bâti date des XVIIIe et XIXe siècles.
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Blason | De gueules à l’épée d’or posée à senestre, adextrée d’un léopard du même en pointe, au franc-quartier cousu d’azur chargé d’une fleur de lys aussi d’or, à la filière du même chargée de onze tourteaux du champ. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1964 | 1992 | Alexandre Claverie | ||
janvier 1992 | 2020 | Claude Ressegat | Agriculteur | |
mai 2020 | En cours | Xavier Mas | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 299 habitants[Note 8], en diminution de 0,66 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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464 | 482 | 532 | 431 | 524 | 612 | 930 | 902 | 854 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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865 | 739 | 694 | 619 | 604 | 619 | 586 | 559 | 558 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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477 | 473 | 438 | 397 | 447 | 477 | 465 | 377 | 398 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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347 | 326 | 254 | 263 | 260 | 243 | 323 | 333 | 303 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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295 | 299 | - | - | - | - | - | - | - |
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