Saint-Romain-sur-Gironde (prononcé [sɛ̃.ʁɔ.mɛ̃.syʁ.ʒi.ʁɔ̃d]) est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Rominais et Saint-Rominaises[1]. Depuis le , la commune est rattachée à la commune de Floirac (17).
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Saint-Romain-sur-Gironde | |
Le bourg de Saint-Romain-sur-Gironde vue de la route côtière. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Royan Atlantique |
Maire délégué | Josette Riffaud |
Code postal | 17240 |
Code commune | 17392 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Rominais |
Population | 64 hab. (2015 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 27′ 03″ nord, 0° 45′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 30 m |
Superficie | 3,16 km2 |
Élections | |
Départementales | Saintonge Estuaire |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Floirac |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Romain est une petite commune située dans le canton de Saintonge Estuaire, sur la route côtière D 145 entre Royan et Bordeaux qui longe la Gironde, entre Port-Maubert et Mortagne-sur-Gironde. Le bourg est situé au pied du terrier de Beaumont, petite éminence calcaire dominant les marais et visible loin à la ronde.
La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.
Floirac (Floirac) |
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![]() |
Saint-Fort-sur-Gironde | |
estuaire de la Gironde |
L'estuaire de la Gironde.
Autrefois appelée Saint-Romain-de-Beaumont, la localité prend son nom actuel le . La localité a de tout temps été tiraillée entre plusieurs châtellenies ou unités administratives. La légende vient à la rescousse de son histoire mal connue à propos du nom de la rue principale - La rue Charlemagne. Charlemagne et ses compagnons seraient passés par là à leur retour d'Espagne, ou au retour d'une bataille. Le plan de croissance de la localité est disparate et évoque plus un gros hameau qu'un village. Cette croissance disparate a permis de laisser intacts de nombreux bâtiments qui conservent des types de façades ou des détails de construction que l'on croyait disparus. Ainsi sont encore visible des baies avec fenêtres à canevas, en mauvais état mais complets.
La commune fusionne avec Floirac pour former la commune nouvelle de Floirac au [2].
Les communes limitrophes de Saint-Romain sont Floirac, Saint-Fort-sur-Gironde et Mortagne-sur-Gironde.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | 2006 | Jacques Gautier | agriculteur | |
2006 | 2017 | Josette Riffaud | DVD | Retraitée |
Les données manquantes sont à compléter. |
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4].
En 2015, la commune comptait 64 habitants[Note 1], en augmentation de 28 % par rapport à 2009 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
105 | 110 | 100 | 131 | 156 | 143 | 130 | 115 | 123 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
138 | 150 | 143 | 134 | 108 | 137 | 123 | 122 | 95 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
91 | 93 | 93 | 83 | 77 | 86 | 90 | 72 | 55 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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65 | 61 | 52 | 38 | 53 | 51 | 50 | 50 | 61 |
2015 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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64 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Des XIIe et XIVe siècles - calcaire - rue Charlemagne
Il ne reste de l'édifice passé qu'une moitié d'église en nef unique. Les historiens ne savent toujours pas quand la partie manquante de cette nef a disparu et hésitent encore entre la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion.
Le style de l'église, rappelant celui des édifices templiers, reste lui aussi difficilement qualifiable tant cette église apparaît comme une survivante. Est-elle romane ou bien préromane ? Elle est construite sur un cimetière sans doute préexistant car la base et une partie de l'actuel clocher sont bâties avec des morceaux de sarcophages. Cet actuel clocher serait en fait la tour d'accès à l'ancien, qui aurait été bâti à la croisée du transept dont une tentative reste visible à l'intérieur. Une très ancienne porte aveugle est visible à l'intérieur.
Architecte : Eutase Rullier - entrepreneur : Emile Brunet - calcaire - rue Charlemagne
À l'image du village et de l'église, la mairie est bâtie sur des proportions restreintes à l'emplacement d'une maison acquise en 1886 de la famille Fortain. Malgré ses dimensions, la façade en pierres de taille affiche les principales caractéristiques de l'architecture publique à l'époque. Elle fait face à l'autre bâtiment public que toute commune se devait de posséder, la maison d'école élevée en 1868, alors que certaines communes des environs ont attendu plus longtemps pour élever leur école. Ainsi avant la fin de 1890, la commune avait avec succès appliqué le pacte républicain en offrant à ses citoyens des équipements que des communes plus aisées ont mis un certain temps à avoir.
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