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Saint-Péreuse, du latin Sanctus Petrusius, est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Péreuse

Château de Besne.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs
Maire
Mandat
Chantal Bernier
2020-2026
Code postal 58110
Code commune 58262
Démographie
Gentilé Pétrusiens
Population
municipale
212 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 04′ 12″ nord, 3° 48′ 19″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 432 m
Superficie 16,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Chinon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Péreuse
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Péreuse
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Saint-Péreuse
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Péreuse

    Ses habitants sont les Pétrusiens. Au XIXe siècle, la commune portait le nom de Saint-Péreuse-en-Morvand.


    Géographie


    Saint-Péreuse surplombe la vallée du Veynon et se trouve à la limite du massif du Morvan et du Bazois. Sa superficie en 1860 était de 1 607 hectares, donc 500 hectares en bois. On y trouvait à cette époque une assez bonne qualité de vignes[1].

    Le point culminant se situe au Toureau de Remondot à 432 mètres.


    Géologie


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    Hydrographie


    Le Veynon, la Rivière de Garat, le Morion sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.


    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts


    La commune comporte 14 hameaux (liste non exhaustive) :


    Communes limitrophes


    Chougny Dun-sur-Grandry
    N Dommartin
    O    Saint-Péreuse    E
    S
    Maux Sermages

    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Péreuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,4 %), forêts (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (1,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].


    Toponymie


    Les mentions les plus anciennes de la localité sont en 887 abbatia Sancti Petrusii in Morvenno[10],[11], et en 1161 ecclesia de Sancto Petrusio in prioratu de Commagniaco[10],[12], 1441 Saint-Perreuse[13], 1564 Sainct-Perrase[14], 1577 Saint-Perruse[13], 1766 paroisse Saint-Pereuse en Nivernois[15], 1839 Saint-Pereuse[16]. La localité a parfois été écrite Sainte-Pereuse pr les généalogistes 1713[17], 1726[18], 1786[19].

    Le toponyme serait formé du latin Sancti "saint" + du nom de personne Petrusii "Petrusius"[20]. Ce saint serait célébré le [20]. Petrusius correspondrait à la latinisation du nom Petra "roc, pierre, rocher" + le rad. -ius, mais il pourrait être aussi issu du gaulois petru "quatre", qui évolue phonétiquement en perru[21].


    Histoire


    La commune de Saint-Péreuse aurait été fondée au Ve siècle par un moine, saint Pétrusii, venu répandre le christianisme. Le nom de Solières -Solis lucus nous dit en effet que ce lieu était un bois consacré au soleil. Des mécontents, le voyant détruire leurs idoles et faire des conversions le mirent à mort. Sa dépouille fut alors ensevelie sur les lieux de son supplice et son tombeau devint bientôt un lieu de pèlerinage. On y éleva un oratoire qui devint bientôt une abbaye que Charles-le-Chauve donna à l'église de Nevers au IXe siècle et que Charles III le Gros confirma le 15 des calendes de janvier 888. Ce monastère devint par la suite, un chapitre de chanoines. On croit que la maison abbatiale se trouvait près de l'église, au sud[22],

    En 1161, l'évêque de Nevers, Bernard de Saint-Saulge, reconnaît dans ses lettres à l'abbé Bernard II, que l'église est bien la propriété de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[23] et cette donation, est également confirmée par une bulle du pape Alexandre III, réfugié en France en 1164[24] : « In Nivernensi épiscopatu ecclesiam de S. Petrusio. »

    La terre de Saint-Péreuse avait titre de baronnie et mouvait en partie du comté de Château-Chinon et en partie du duché de Nevers. Elle jouissait de la haute, moyenne et basse justice et de tous les droits féodaux du temps. Étienne et Jacques de Beaumont, chevaliers en étaient seigneurs en 1285.

    Le village connu plusieurs incendies dont celui de 1847 qui en consuma une grande partie, dix ans plus tard, un nouveau sinistre détruisit le reste du village. En 1865, il était assez bien rebâti.


    Seigneurie de Besne


    Voir Château de Besne.


    Seigneurie de Montjardin


    La Maison de Chandiou fut au XIe siècle, propriétaire également du fief de Montjardin dit aujourd'hui La Pommerée. Elle est traversée par une voie antique.


    Seigneurie de Solière


    Située sur un autre plateau, au sud, elle possède un beau château bâti en 1786. À côté une chapelle de style roman construite sur les plans de messieurs Pierre-Félix Delarue et Andoche Parthiot, architectes. Elle fait 12 mètres de long sur 5 mètres de large, bénite le par monseigneur Dominique-Augustin Dufêtre.


    Seigneurie du Chemin


    Mouvant de Château-Chinon, elle était tenue en 1504 par Claude du Verne, seigneur de Cuy.


    Seigneurie de Niry


    Située dans la vallée, à l'ouest, elle était la possession de la Maison de La Cleste en 1783.


    Seigneurie de La Pommerée


    Autrefois Montjardin , cette terre appartenait au XIe siècle à la Maison de Chandiou.


    Seigneurie de Villars


    C'est sur cette terre que furent découverts des objets antiques. Fief de la mouvance du comté de Château-Chinon et était tenu en 1535 par Hector Berthelon, sieur de Champosserain.


    La Révolution


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    La Seconde Guerre mondiale


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    Les Allemands installèrent un poste d'observation au sommet du Toureau de Remondot pour surveiller la route de Nevers.


    Politique et administration



    Ancien Régime



    Civile

    Elle dépendait de l'élection et du grenier à sel de Château-Chinon


    Religieuse

    La paroisse, très ancienne, dépendait autrefois de l'archiprêtré de Châtillon-en-Bazois. Le patronage de la cure, était d'après une charte de 1161 à l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, à cause de son prieuré de Commagny. L'évêque Bernard de Saint-Saulge la cite dans la liste des églises de son diocèse comme relevant de ce monastère. Pourtant le pouillé du diocèse en attribue la collation au chapitre de Saint-Cyr.

    Les dîmes de grains et de vin, à raison de la treizième gerbe ou tine, se partageaient entre le curé et le seigneur. Celles de Solières appartenaient en partie au bénéficier de la chapelle Saint-Blaise-et-Saint-Marc de Moulins-Engilbert.


    Après la Révolution


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Chantal Bernier   Assistante maternelle
    mars 2001 mars 2008 Alain Thomy    
    mars 1983 mars 2001 Jean Michot   Maître-artisan
    1977 1983 Pierre Tassin de Saint-Péreuse UDF Colonel en retraite
    1945 1977 Jean-Fernand Bongard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2019, la commune comptait 212 habitants[Note 2], en diminution de 20 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    454616611746817850882936927
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9679311 008969955929892880930
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    751686671526510452417389388
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    373352340300260286282277281
    2015 2019 - - - - - - -
    238212-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie



    Lieux et monuments


    Civils

    Des vestiges gallo-romains furent trouvés à Saint-Péreuse et à Villars, ce tronçon de voie est situé à la limite ouest de la commune et desservait Moulins-Engilbert à Blismes. Son rôle fut sûrement important au Moyen Âge car reliant Vézelay et les régions les plus au sud, coupant les grandes voies de communications. Son tracé traverse la seigneurie de Chandioux.

    Écoles

    La première école publique date de 1865 pour les garçons. Les filles allaient dans une école congréganiste au hameau du Chemin, à trois kilomètres du bourg. Elle fermera en 1892 à la suite de l'ouverture de l'école des filles au village en 1885, dans une maison de location. Le bâtiment de la mairie et de l'école des garçons étant très délabré, menaçant ruines. La commune décide en 1897, la construction d'un ensemble scolaire regroupant garçons et filles.

    Religieux

    l'ancienne église était un édifice du XIIe siècle, de style roman, avec une abside peu profonde et un chœur voûté en berceau, surmonté d'une tour disgracieuse. La nef avec une lourde tribune en bois, était sans caractère, à l'exception d'une porte latérale à trilobes, datant du XIVe siècle, mais qui était murée. Dédiée au saint apôtre du pays dont la fête est le , la nouvelle église est à la pointe occidentale du plateau avec le presbytère. Reconstruite en 1864 sur les plans de Andoche Parthiot, architecte à Château-Chinon, elle est de style néo-roman en forme de croix latine, en pierre de granit. Un chœur en abside, d'un transept et d'une nef précédé d'un clocher et d'une flèche octogonale. Elle fait 34 mètres et 40 cm de long, pour une largeur de 16 mètres dans la croix et 8 mètres dans la nef. Elle coûta 40 000 francs dont 10 000 francs furent fournis par les maisons de Saint-Maur et de Saint-Péreuse qui obtinrent en reconnaissance, la concession des chapelles latérales, dédiées à la Sainte-Vierge et à saint-Péreuse, payant toutefois une rente de 25 francs à la fabrique pour cette concession.

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Guy Coquille
    2. Et non Saulières, comme on l'écrit vulgairement dixit Jacques-François Baudiau, op.cit, p.404
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. ANFRAY (M.) L'architecture religieuse du Nivernais ... (1951), p. 231.
    11. Gall. Christ., XII, col. 311.
    12. BULLIOT (J. Gabriel) Essai historique sur l'abbaye de Saint-Martin d'Autun (1849), t. 2, p.39.
    13. SOULTRAIT (Georges de) Dictionnaire topographique de la France (1865), p. 165.
    14. SOU
    15. MASSÉ (Jean) Dictionnaire portatif des eaux et forêts (1766), p.
    16. Arch de la Nièvre, plan cadastral 1839.
    17. ANSELME (Père) Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France 3e ed. (1713), p. 261B.
    18. ANSELME (Père) Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne 3e ed. Amsterdam (1726), t. 1, p. 560, seigneurs de Couches
    19. AUBERT de La CHESNAYE-DESBOIS Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire ... (1783), t. 15 (ou 3e supp.), p. 342.
    20. LES PETITS BOLLANDISTES vies des saints de l'Ancien et du Nouveau 7e ed. (1873), t. 13, p. 342
    21. DELAMARRE (X.) Dictionnaire de la langue gauloise (2003), p. 250-251.
    22. Jacques-François Baudiau, Le Morvand, Nevers, 1965; 3e éd. Guénégaud, Paris, 1965, 3 vol., t.I, p. 399.
    23. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Charte N° XVII.
    24. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Charte N°XVIII
    25. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse, chez la Veuve Duchesne, 1776. p. 143.
    26. Archives de la sous-préfecture de Château-Chinon, registre du district.
    27. Son frère Jean-Joseph de Maux, est mort à Besolles, près de Solière, en 1848
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    32. Sa biographie complète sur le site www.ordredelaliberation.fr

    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    [de] Saint-Péreuse

    Saint-Péreuse ist eine französische Gemeinde mit 212 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Nièvre in der Region Bourgogne-Franche-Comté. Sie gehört zum Arrondissement Château-Chinon (Ville) und zum Kanton Château-Chinon.

    [en] Saint-Péreuse

    Saint-Péreuse (French pronunciation: ​[sɛ̃ peʁøz]) is a commune in the Nièvre department in central France.

    [es] Saint-Péreuse

    Saint-Péreuse es una población y comuna francesa, situada en la región de Borgoña, departamento de Nièvre, en el distrito de Ville de Château-Chinon y cantón de Château-Chinon.
    - [fr] Saint-Péreuse

    [it] Saint-Péreuse

    Saint-Péreuse è un comune francese di 287 abitanti situato nel dipartimento della Nièvre nella regione della Borgogna-Franca Contea.



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