Saint-Priest-la-Feuille (Sant Prit la Fuèlha en occitan marchois) est située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. La commune est située à 35 km à l’ouest de Guéret, 55 km au nord de Limoges et à 251 km de capitale de la région Bordeaux.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Priest (homonymie).
Saint-Priest-la-Feuille | |
![]() église de Saint-Priest-la-Feuille | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Guéret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Sostranien |
Maire Mandat |
Josiane Vigroux Aufort 2020-2026 |
Code postal | 23300 |
Code commune | 23235 |
Démographie | |
Gentilé | Baracats[1] |
Population municipale |
777 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 09″ nord, 1° 32′ 10″ est |
Altitude | Min. 328 m Max. 456 m |
Superficie | 27,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Souterraine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Souterraine |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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La commune fait 2 744 hectares, elle est essentiellement agricole composée de forêts et de prairies. En effet, 80 % du territoire communal est de la surface agricole utile (SAU) ; les deux tiers de la SAU sont des prairies qui accueillent quelque 1 600 bovins. Son altitude varie de 457 m vers Mazeirat (nord-est) à 332 m vers Chatelus au bord de la rivière la Gartempe.
Le territoire communal est arrosé par la rivière Gartempe. La commune est à la limite du plateau de la Basse-Marche vers l’Ouest et le Nord, et du plateau collinéen et vallonné du Piémont d’Ambazac au sud-est.
Il y a aussi l’étang de Néravaud qui repose sur un fond sableux l’étang est utilisé pour l’élevage des carpes, brochets ou encore de gardons[2].
La Souterraine | Lizières | |
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Le Grand-Bourg | |
Saint-Pierre-de-Fursac | Saint-Étienne-de-Fursac | Chamborand |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Souterraine », sur la commune de La Souterraine, mise en service en 1910[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 029,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 45 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Priest-la-Feuille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Souterraine, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,8 %), forêts (14,8 %), terres arables (1,7 %), zones urbanisées (1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Priest-la-Feuille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 461 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en en aléa moyen ou fort, soit 22 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest-la-Feuille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Lieu de passage des pèlerins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la Via Lemovicensis.
Une voie romaine passait a Saint Priest quand la Gaule, va connaître des progrès pour trois siècles. Pour se déplacer rapidement dans l’empire il faut des chemins solides praticables par presque tous les temps. Dans le Limousin on dégage la terre végétale, on empierre et on dalle ou on pave-le tout sur une profondeur conséquente en utilisant parfois un mortier. Aux confins aujourd’hui de notre commune et de celle de La Souterraine deux voies importantes se croisaient. La voie Est-Ouest de Lyon à Saintes (ou Poitiers) via Clermont-Ferrand, et la voie Nord-sud de Bourges à Bordeaux via Limoges. Ce fut la voie est-ouest de Lyon à Saintes (ou Poitiers) via Clermont-Ferrand, qui passait par Saint Priest La Feuille[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Mars 2001 | Mars 2014 | Gilles Neveu | PS | Cadre |
Mars 2014 | En cours | Josiane Vigroux-Aufort | DVG | Professeur des Universités de France |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 777 habitants[Note 7], en diminution de 4,31 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 147 | 1 143 | 1 173 | 1 309 | 1 366 | 1 403 | 1 436 | 1 468 | 1 490 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 431 | 1 380 | 1 449 | 1 500 | 1 538 | 1 459 | 1 516 | 1 484 | 1 425 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 463 | 1 397 | 1 336 | 1 204 | 1 185 | 1 116 | 1 053 | 997 | 971 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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901 | 790 | 689 | 638 | 635 | 619 | 650 | 788 | 770 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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777 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La Rebeyrolle est un village agricole et une étape sur la Via Lemovicensis, le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle à travers le Limousin.
Néravaud Petit hameau au bord d'un étang de pêche à la ligne.
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