Saint-Pons-la-Calm [sɛ̃ pɔ̃s la kalm] est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pons.
Saint-Pons-la-Calm | |
Lavoir. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Jean Roche 2020-2026 |
Code postal | 30330 |
Code commune | 30292 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Ponais, Saint-Ponaises |
Population municipale |
454 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 06′ 12″ nord, 4° 33′ 28″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 282 m |
Superficie | 6,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnols-sur-Cèze |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Tave, la Veyre, le ruisseau de Pépin.
Saint-Pons-la-Calm est une commune rurale qui compte 454 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Saint-Ponais ou Saint-Ponaises.
Le village est situé à une dizaine de kilomètres de Bagnols-sur-Cèze.
Cavillargues | Sabran | |
Le Pin | ![]() |
Tresques |
La Capelle-et-Masmolène | Gaujac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cavillargues », sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 825,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 33 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Saint-Pons-la-Calm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (62,2 %), forêts (31,7 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Pons-la-Calm est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Tave et la Veyre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1996, 1998, 2002 et 2014[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 220 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 214 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[19].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pons-la-Calm est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-sur-Tave[25].
![]() |
Blason | D'hermine au pal losangé d'argent et de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1977 | mars 2008 | Reine-Marie Laurens | UDF-DL | |
mars 2008 | mars 2020 | Pierre Baume | SE | Retraité |
mars 2020 | En cours | Jean Roche | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 454 habitants[Note 6], en augmentation de 8,1 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
381 | 377 | 393 | 415 | 436 | 452 | 461 | 507 | 509 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
473 | 458 | 450 | 475 | 449 | 466 | 466 | 415 | 416 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 384 | 364 | 341 | 320 | 312 | 320 | 303 | 301 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
332 | 330 | 327 | 375 | 391 | 410 | 406 | 433 | 433 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
454 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 197 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 425 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 920 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6 % | 6,3 % | 13,3 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 288 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (64,8 % ayant un emploi et 13,3 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 49 emplois en 2018, contre 55 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 189, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,7 %[I 10].
Sur ces 189 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 96,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 0,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
25 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Pons-la-Calm au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 25 entreprises implantées à Saint-Pons-la-Calm), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[29] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 40 | 39 | 26 | 19 |
SAU[Note 12] (ha) | 370 | 378 | 329 | 274 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 39 en 2000 puis à 26 en 2010[32] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 370 ha en 1988 à 274 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 14 ha[32].
Sur les autres projets Wikimedia :