Saint-Pierre-la-Palud est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Pierre-la-Palud | |
![]() Villa La Pérollière. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de L'Arbresle |
Maire Mandat |
Morgan Griffond 2020-2026 |
Code postal | 69210 |
Code commune | 69231 |
Démographie | |
Population municipale |
2 596 hab. (2019 ![]() |
Densité | 345 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 30″ nord, 4° 36′ 44″ est |
Altitude | Min. 259 m Max. 747 m |
Superficie | 7,53 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | L'Arbresle (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintpierrelapalud.fr |
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Saint-Pierre-la-Palud se situe dans les monts du Lyonnais au nord ouest de Lyon dans une zone semi montagnarde proche des monts du Beaujolais entre les villes de Sourcieux-les-Mines et Sain-Bel dans le canton de L'Arbresle.
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Sain-Bel | Sourcieux-les-Mines | ![]() | |
N | ||||
O Saint-Pierre-la-Palud E | ||||
S | ||||
Chevinay | Pollionnay |
Saint-Pierre-la-Palud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de l'Arbresle, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[4] et 20 843 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (16,8 %), zones urbanisées (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Une ligne des cars du Rhône dessert le village.
La commune est attesté anciennement sous la forme Saint-Pierre-la-Pallu, mais c’est la forme Saint-Pierre-la-Palud qui est aujourd’hui utilisée[11].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Palud-la-Montagne et de Pelletier-la-Palud[12].
La commune est une annexe de Chevinay qui a été érigée en commune distincte en 1791[11].
Saint-Pierre-la-Palud est une ancienne cité minière. Exploitées au Moyen Âge par Jacques Cœur puis par les frères Perret en 1840 et enfin par Saint-Gobain, les mines ont fermé en 1972. Au début du XXe siècle, on y produisait 70 % de la pyrite française (soufre).
L’ensemble des anciens bâtiments industriels est dominé encore aujourd’hui par le puits métallique Perret. Le musée de la mine présente l’extraction minière dans les monts du Lyonnais.
Le bourg actuel de Saint-Pierre-la-Palud n’existe que depuis 1863. Auparavant, le village était implanté au pied des collines de la Luère et de la Croix du Ban, au lieu-dit le Vieux Bourg. Des vestiges de l’ancien aqueduc romain de la Brévenne qui alimentait la ville de Lugdunum sont encore visibles sur le territoire de la commune notamment au Thus des Sarrazins.
Une grande villa bourgeoise du XIXe siècle est perché au hameau la Pérollière.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1831 | 1846 | Jean Pierre Jacquemet | ||
1846 | 1848 | Jean Pierre Farge | ||
1848 | 1850 | Marcellin Mallet | ||
1850 | 1864 | Pierre Thomas Collomb | ||
1864 | 1902 (décès) |
Félix Mangini | Ingénieur des mines, philanthrope | |
1902 | 1919 | Marc Mangini (1873-1935) Fils du précédent |
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1919 | 1923 | Jean Jard | RG | Conseiller général du canton de L'Arbresle (1919 → 1933) |
1923 | 1944 | Joseph Nicolas | RG | Conseiller général du canton de L'Arbresle (1934 → 1940) |
Georges Ruch | Nommé maire | |||
Louis Laverrière | ||||
Robert Brocheton | ||||
André Ducarre[14] | ||||
Yvon Olivier | DVG-PS[15] | Cadre retraité EDF 3e vice-président de la CC du Pays de L'Arbresle (? → 2014) | ||
(démission) |
Pierre Genoux[16] | SE-DVD | Retraité 8e vice-président de la CC du Pays de L'Arbresle (2014 → 2016) | |
En cours (au 18 mai 2020) |
Morgan Siffredi-Griffond[17] | DVG puis LREM[18] |
Exploitant agricole 4e vice-président de la CC du Pays de L'Arbresle Conseiller départemental depuis 2021 Réélu pour le mandat 2020-2026[19] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1790. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 2 596 habitants[Note 3], en diminution de 0,69 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1790 | 1793 | 1800 | 1801 | 1806 | 1820 | 1821 | 1826 | 1831 |
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425 | 600 | 591 | 591 | 591 | 743 | 667 | 606 | 714 |
1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
705 | 708 | 677 | 698 | 563 | 589 | 753 | 753 | 870 |
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
825 | 814 | 923 | 940 | 1 147 | 1 263 | 1 245 | 1 100 | 1 237 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 544 | 1 417 | 1 414 | 1 576 | 1 472 | 1 385 | 1 233 | 1 546 | 1 804 |
1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - | - |
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1 983 | 2 207 | 2 184 | 2 474 | 2 629 | 2 596 | - | - | - |
Les données démographiques antérieures à 1793, année du premier recensement en France, sont mal connues. Cependant des documents datant du Moyen Âge de comptage de la population existent. Pour la paroisse de Saint-Pierre-la-Palud un décompte des feux a été effectué. Trois dates de recensement des feux sont connues : 58 feux en 1697, 58 feux en 1709 et 58 feux en 1720[11]. Cette population stable correspond à un chiffre de population entre 261 et 290 personnes, selon la méthode de calcul d’extrapolation de feu fiscal.
La commune dispose d’une école maternelle et d’une école primaire.
Plusieurs fêtes et manifestations ont lieu dans la commune :
En 1996 il est attesté sur la commune 11 commerces, 14 entreprises et 15 artisans[23].
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Les armes de Saint-Pierre-la-Palud se blasonnent ainsi : D’or à une montagne de trois coupeaux de sinople surmontée d’une massette et d’une pointerolle de mineur passées en sautoir, le tout de sable, au chef d’azur chargé d’une clef d’or accostée de deux touffes de joncs d’argent. |
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