Saint-Pierre-du-Mont est une commune de la banlieue sud-ouest de Mont-de-Marsan, située dans le département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Pierre-du-Mont | |
L'église paroissiale de Saint-Pierre-du-Mont. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Le Marsan agglomération |
Maire Mandat |
Joël Bonnet 2020-2026 |
Code postal | 40280 |
Code commune | 40281 |
Démographie | |
Gentilé | Saint Pierrois |
Population municipale |
9 689 hab. (2019 ![]() |
Densité | 369 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 53′ 00″ nord, 0° 31′ 06″ ouest |
Altitude | Min. 25 m Max. 102 m |
Superficie | 26,25 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mont-de-Marsan (banlieue) |
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mont-de-Marsan-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont les Saint-Pierrois.
Commune de l'aire urbaine de Mont-de-Marsan située dans le pays de Marsan, au sud ouest de Mont-de-Marsan, aux confins de la forêt des Landes et de la région agricole de la Chalosse.
Les six communes limitrophes sont :
Campet-et-Lamolère | Mont-de-Marsan | |
Saint-Perdon | ![]() |
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Haut-Mauco | Benquet | Bretagne-de-Marsan |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Saint-Pierre-du-Mont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mont-de-Marsan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 39 496 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,9 %), forêts (23,9 %), zones urbanisées (19,4 %), terres arables (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Pierre-du-Mont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Midouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1991, 1992, 1999, 2009 et 2020[24],[22].
Saint-Pierre-du-Mont est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 25,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 488 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 794 sont en en aléa moyen ou fort, soit 23 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
L'existence de la commune de Saint-Pierre-du-Mont est antérieure à celle de Mont-de-Marsan, la préfecture du département des Landes, comme le conte l'historien béarnais Pierre de Marca dans son « histoire du Béarn » (1640) : « entre 1133 et 1140, Pierre de Laubaner, vicomte de Marsan (et par ailleurs comte de Bigorre) décide de construire un château fort au confluent de la Douze et du Midou, et de lui associer un castelnau entouré de murailles. Pour cet effet, il s'adressa aux populations des communes voisines de Saint-Genès et de Saint-Pierre afin de les obliger à faire leur résidence dans la ville nouvelle qu'il entreprenait, sous promesse de leur octroyer sa protection et toutes sortes d'immunités. »
L'archéologie a révélé la présence d'un habitat de l'âge du bronze au sud-est de la ville de Saint-Pierre-du-Mont (pas de données complémentaires pour le moment). Deux sites de la période « romaine » ont aussi été repérés par les archéologues. Le plus important se trouve au sud de la ville où des sondages archéologiques ont été réalisés en 2004 sur une structure bâtie (Centre de Recherche Archéologique sur les Landes) puis en 2005 à sa proche périphérie (INRAP). Ils ont révélé une occupation au Haut-Empire (premier et deuxième siècles de notre ère) avec plusieurs évolutions architecturales de la structure. La périphérie de cette structure a connu de nombreux remaniements avec les creusement de nombreux fossés. D'après les éléments recueillis, les archéologues supposent que cette structure est du type villa. On suppose que cette structure antique ait été utilisée à l'époque mérovingienne puisque des sarcophages y auraient été découverts au siècle dernier (ces éléments ont disparu). Les sondages de certains secteurs étudiés montrent ensuite une occupation durant l'époque médiévale avec la construction de murs et le creusement d'une fosse dépotoir. Une chapelle est érigée en ce lieu a une date inconnue à ce jour mais dont on retrouve des mentions écrites au XIe siècle (Saint-Genès-des-Vallées). L'étude archéologique n'est que partielle car seule une partie du site est accessible, le reste se trouvant sous une construction privée. Le second site de la période romaine qui a été repéré se trouve au sud-ouest de la ville, à environ deux kilomètres du site mentionné plus haut. Il s'agit d'un habitat rural du Haut-Empire construit en matériaux légers (bois et torchis). On ne possède pas plus de données sur cette structure mais on suppose qu'elle appartenait au domaine de la « villa ».
L'archéologie a aussi permis de découvrir en 2006, au sud-est de la ville de Saint-Pierre-du-Mont, un habitat rural daté des Ve – VIe siècles de notre ère.
De nos jours, le monument historique le plus ancien de Saint-Pierre-du-Mont encore visible est son actuelle église paroissiale, dont la partie primitive date du XIe siècle. L'étude des documents écrit permet d'avancer que l’histoire médiévale de Saint-Pierre-du-Mont tend à se confondre par la suite avec celle de la cité montoise, fondée officiellement en 1133 par le vicomte Pierre de Marsan[30]. En 1866, Mont-de-Marsan absorbera d'ailleurs une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont, ainsi que les communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères et de Saint-Médard-de-Beausse[Note 7].
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Blasonnement :
D'azur à la barre de gueules chargée d'une fleur de lys d'or accostée de deux mouchetures d'hermine d'argent, le tout posé à plomb, accompagnée de deux clefs affrontées aussi d'argent, l'une en chef et l'autre en pointe, le tout enfermé dans une filière aussi d'or[31] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1831 | 1835 | Monsieur Tachon | Maire | |
1836 | 1848 | Bernard Clavé | Maire | |
1849 | 1851 | Monsieur Darrieux | Maire | |
1851 | 1852 | MonsieurLatour | Maire | |
1853 | 1856 | Lubet-Barbon | Maire | |
1857 | 1860 | Bernard Clavé | Maire | |
1861 | 1865 | Edmond Lafage | Maire | |
1865 | 1881 | Lubet-Barbon | Maire | |
1882 | 1888 | Jean Dusclaux | Maire | |
1889 | 1929 | Camille Brettes | Maire | |
1929 | 1945 | Daniel Betous | Médecin - Maire, nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[32] | |
1945 | 1958 | Jean Lassère | Maire | |
1959 | 1989 | Jean Audouin | RPR | Maire Conseiller général du Canton de Mont-de-Marsan-Sud (1973-1979) |
mars 1989 | juin 1995 | Jean-Claude Nozières | RPR | Maire |
juin 1995 | mars 2014 | Jean-Pierre Jullian | PS | Ancien président de l'agglomération du Marsan |
mars 2014 | En cours | Joël Bonnet | DVD | Maire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 9 689 habitants[Note 8], en augmentation de 3,77 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 075 | 1 048 | 746 | 1 567 | 1 358 | 1 314 | 1 344 | 1 448 | 1 455 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 618 | 1 698 | 964 | 960 | 940 | 940 | 964 | 954 | 954 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
954 | 1 029 | 957 | 901 | 977 | 993 | 1 042 | 1 156 | 1 342 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 254 | 4 305 | 6 104 | 6 290 | 7 075 | 7 164 | 7 570 | 8 171 | 8 907 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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9 449 | 9 689 | - | - | - | - | - | - | - |
321 odonymes recensés à Saint-Pierre-du-Mont (Landes) au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Côte | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Square | Villa | Autres | Total |
11 | 25 [N 1] | 8 | 8 | 1 [N 2] | 68 [N 3] | 0 | 0 | 1 [N 4] | 1 [N 5] | 3 [N 6] | 127 [N 7] | 1 [N 8] | 0 | 67 [N 9] | 321 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap | |||||||||||||||
Le culte protestant se célèbre à l'église évangélique
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