Saint-Pierre-Lavis est une ancienne commune française, commune déléguée de la commune nouvelle Terres-de-Caux, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre et Lavis (homonymie).
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Vue du bourg de Saint-Pierre-Lavis.
Entrée de Saint-Pierre-Lavis.
Entrée du hameau de La Chaussée.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Petri Alaviz en 1234[1], Sanctus Petrus a Laviz vers 1240[2], Saint Pierre a laviz en 1319[3], Advis au XVesiècle[4], Saint Pierre a l'advis en 1657[2], Saint Pierre la Visse en 1715[2], La Visse en 1738[5], Saint Pierre la Vis en 1757, Saint Pierre Lavis en 1953[2].
L’origine du toponyme peut être issu de l’ancien françaiseavi(s)/avis, dérivé de « eau » (du latinaqua), qui aurait le sens de « lieu humide »[6].
Histoire
En 1188, Hugues de Normanville est qualifié de seigneur et patron de Saint Pierre la Vis dont il achète de nombreuses terres à Hugues Du Quesnay. Parmi les familles seigneuriales, on peut citer les Mareste qui portaient "d'azur, à trois fasces ondées d'argent, au sautoir de gueules brochantsur le tout" (devise: "A Dieu seul, je m'areste". Selon Duplessis, une chapelle existe au XVesiècle (1468) et s’appelle Rupe maroe qui signifie roc de la Mare (actuel hameau de Rupemare). Près de l’église, existaient également des mottes fossoyées et des étangs.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2014, la commune comptait 254 habitants[Note 1], en augmentation de 53,94% par rapport à 2008 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1831
1836
1841
1846
1851
1856
283
350
394
294
315
304
316
300
277
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
266
291
290
272
224
234
218
199
204
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
236
208
143
161
155
157
174
167
136
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2014
-
101
95
118
123
128
152
213
254
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre des XIIe, XVIIe et XVIIIe siècles dont l'intérieur a été rénové. Chapelles latérales du XVIesiècle. Chœur rebâti en 1679 et nef vers 1750. Pierre de réemploi gallo-romaine du dieu Mytra, dans un mur, à l'extérieur. Les seigneurs de Saint-Pierre présentaient à la cure. Parmi eux, les Osmont de Louvraye dont le nom figure sur la cloche, les Fiquet de Normanville et les Mareste. C'est aux Mareste qu'on doit les belles boiseries sculptées du chœur, de 1680 (repeintes par une artiste locale), ainsi que les bancs seigneuriaux portant leurs armoiries. Dans le chœur, au-dessus du maître-autel, baldaquin en chêne du début du XVIIIesiècle, qui a remplacé le retable qui séparait autrefois l'autel de la sacristie. Chaire de prédication du XVIIIe. Plaque à la mémoire de Jean Herrmani, jeune étudiant, résistant, déporté et mort à Mathausen en 1945.
Monument aux morts, place du souvenir (2007).
Une croix en pierre blanche du XVIIesiècle (au cimetière).
Un calvaire au hameau de la Chaussée.
Un colombier de 1584, hameau de La Chaussée, restauré en 1992 et classé parmi les cinquante plus beaux de France.
L'église.
Le monument aux morts.
Le calvaire de La Chaussée.
le colombier de La Chaussée.
Personnalités liées à la commune
Jean de Saint Pierre l'Advis, abbé de Sainte-Catherine de Rouen à la fin du XIIIesiècle, dont la pierre tombale est maintenant au musée départemental des Antiquités à Rouen.
Notes et références
Notes
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2016, date de référence statistique: 1erjanvier2014.
Références
Archives départementales de la Seine-Maritime, 19 H.
Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 928 .
Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267.
Dans les pouillés.
Dans un pouillé
Christian Guerrin, « Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime », Nouvelle revue d'onomastique, année 2000, page 313.
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