Saint-Paul-le-Jeune est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Paul-le-Jeune | |
L'église Saint-Paul. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes |
Maire Mandat |
Thierry Bruyere-Isnard 2020-2026 |
Code postal | 07460 |
Code commune | 07280 |
Démographie | |
Population municipale |
958 hab. (2019 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 20′ 28″ nord, 4° 09′ 15″ est |
Altitude | Min. 196 m Max. 451 m |
Superficie | 14,38 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-paul-le-jeune.fr |
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Ses habitants sont appelés les Saints-Pauliens et Saints-Pauliennes.[réf. nécessaire]
Situé à l'extrêmité sud du département de l’Ardèche, Saint-Paul-le-Jeune est un village composé d'un petit bourg et de différents hameaux : les Monèdes, le Frigolet, la Brousse, la Gadilhe, les Sagnes… Ils comportent chacun quelques maisons seulement.
La commune est située à une dizaine de kilomètres de Saint-Ambroix, Gagnières, Bessèges dans le Gard et de Les Vans, Joyeuse, Vallon-Pont-d'Arc dans l'Ardèche.
La grotte de la Cocalière (3e plus belle grotte de France) s'étale sur les communes de Saint-Paul (Ardèche) et de Courry (Gard).
![]() |
Malbosc | Banne | Banne | ![]() |
Gagnières | N | Banne | ||
O Saint-Paul-le-Jeune E | ||||
S | ||||
Gagnières | Gagnières | Courry |
Le village de Saint-Paul-le-Jeune occupe une position très particulière le long d'une faille géologique qui de Saint-Sébastien se poursuit vers Banne et le bois de Païolive et sépare les terrains gréseux du Trias et les terrains calcaires du Jurassique Supérieur.
Les deux terrains qui se côtoient le long de cette faille ont assuré aux habitants pendant des siècles leur nourriture. Notamment à l'aide des sources échappées de la colline gréseuse du bois des Bartres.
Cette faille géologique a marqué l'histoire et le développement du village en favorisant le passage d'une voie de communication qui n'a fait que prendre de l'importance au cours des siècles.
Saint-Paul-le-Jeune est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,9 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En 1802, sur leur demande, les habitants du Travers de Banne sont autorisés à construire leur église : l'église Saint-Paul, terminée en 1810. Une petite communauté va prendre corps autour de ce point de rencontre et au cours des travaux assumés en commun, un premier pas vers plus d'autonomie.
En 1826, les habitants du Travers de Banne adressent une pétition au Préfet pour être organisés en commune indépendante de Banne.
Le , une ordonnance du roi Louis-Philippe érige en commune particulière la paroisse du Travers de Banne sous le nom de Saint-Paul-le-Jeune[8].
Onze hameaux, situés tout au long d'une voie de communication « Banne-Saint-Ambroix et Banne-Gagnières », vont se détacher de la commune de Banne : La Crotte, Mentaresse, Les Rousses, Les Ayres, L'Église neuve, Les Sagnes, La Brousse, Les Monèdes, La Gadilhe, Sauvas, Le Frigolet.
À la suite de l'ordonnance du roi Louis-Philippe du , un arrêté du préfet du , nomme Jean Platon maire et Joseph Théodore Lacroix premier adjoint de la nouvelle commune.
En 1876, le train avec la construction de la voie de chemin de fer et la gare de Saint-Paul-le-Jeune, a favorisé le développement du village au détriment de Banne. Ce train, servait à l'origine au transport du charbon vers les hauts-fourneaux de la Vallée du Rhône et vers les usines du Midi. Puis très vite, il a drainé une partie de la population vers les filatures de la Basse Ardèche et vers les mines du Gard.
Le village était desservi, jusqu'en 1971, par la voie ferrée PLM puis SNCF de la ligne du Teil à Alès. L'ancienne gare, toujours visible, est devenue une propriété de la commune, l'ancienne remise des machines est devenue une pharmacie.
La ligne possédait deux tunnels sur Saint-Paul-le-Jeune, qui furent, un temps utilisé pour la culture de champignons de Paris. À la sortie du tunnel sud, vers Gagnières, il existait un embranchement pour desservir les mines de charbon de Banne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
11 juillet 1832 | décembre 1840 | Jean Platon | ||
janvier 1841 | octobre 1846 | Jean Pascal | ||
novembre 1846 | après 1848 | Jean Louis Platon | ||
avant 1861 | septembre 1865 | Jean Pascal | ||
septembre 1865 | septembre 1870 | Jean Platon | ||
octobre 1870 | avril 1871 | Joseph Teissier | ||
mai 1871 | vers 1875 | Joseph Platon | ||
1876 | après 1887 | Jean-Baptiste Roux | ||
1889 | après 1902 | Emile Napoléon Lacroix | ||
mars 1971 | mars 1977 | Joseph Emile Crégut | PCF | Exploitant forestier |
mars 1977 | mars 1983 | Guy Lefébure | UDF-PSD | Fonctionnaire Conseiller général du canton des Vans (1979, élection annulée) |
mars 1983 | mars 1989 | Roger Durand | UDF | Retraité |
mars 1989 | 26 septembre 1997 | Jean Radier | PS | Retraité |
octobre 1997 | mars 2001 | Jacques Sabatier | PS | |
mars 2001 | mai 2020 | Raymonde Gauthier | PS | Psychologue dans l'Éducation Nationale |
En cours (au ) |
Thierry Bruyere-Isnard | Divers gauche/Écologiste | Cadre retraité de l'Éducation nationale 1er vice-président de la communauté de communes Pays des Vans en Cévennes[réf. souhaitée] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 958 habitants[Note 2], en diminution de 1,74 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 305 | 1 319 | 1 437 | 1 387 | 1 429 | 1 452 | 1 451 | 1 519 | 1 340 |
1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 285 | 1 386 | 1 178 | 1 172 | 1 249 | 1 230 | 1 197 | 1 086 | 1 012 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 019 | 993 | 884 | 956 | 987 | 847 | 854 | 819 | 862 |
1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
762 | 832 | 852 | 975 | 956 | 958 | - | - | - |
Beaucoup de logements sont des habitations secondaires. L'Ardèche est en effet très touristique. En conséquence, le dynamisme est faible pendant la saison hivernale.
En 1999, il y avait à Saint-Paul-le-Jeune 159 résidences secondaires sur 570 logements au total.
La commune de Saint-Paul-le-Jeune fait partie de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leur scolarité dans l'école primaire du village[13].
Saint-Paul-le-Jeune a été ville étape du Tour cycliste féminin international de l'Ardèche 2019.
Les personnes de confessions catholiques disposent d'un lieu de culte, l'église Saint Paul[14].
Saint-Paul-le-Jeune fait partie de la zone d'appellation de plusieurs produits agricoles :
Le marché hebdomadaire de la commune a lieu le vendredi[15].
La commune de Saint-Paul-le-Jeune possède une médiathèque ouverte au public du vendredi au mercredi (horaires). Elle possède de nombreux de chemins de randonnée thématiques : Les Dolmens, Les Mines, La Claysse, etc.
En 1896, l'instituteur Chiron un des premiers préhistoriens de l'Ardèche écrit sur l'existence de la nécropole dolménique des Buissières, près de la goule de Sauvas, sur la commune de Saint-Paul-le-Jeune.
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