Saint-Paul-la-Coste est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Paul-la-Coste | |
![]() Le Galeizon. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Adrien Chapon 2020-2026 |
Code postal | 30480 |
Code commune | 30291 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Paulains |
Population municipale |
291 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 09′ 02″ nord, 3° 58′ 13″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 680 m |
Superficie | 18,95 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de La Grand-Combe |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-paul-la-coste.eu |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Galeizon, l'Alzon, la Salindre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Galeizon ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Paul-la-Coste est une commune rurale qui compte 291 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 877 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Paulains ou Saint-Paulaines.
Ses habitants sont les Saint-Paulains.
La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.
Saint-Martin-de-Boubaux (Lozère) |
Soustelle | |
![]() |
Cendras | |
Mialet | Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille | Saint-Jean-du-Pin |
Adossée aux contreforts des Cévennes, la commune se trouve dans la zone périphérique du parc national des Cévennes et se singularise par sa foire à la châtaigne, ses cours d'eau et le pittoresque village de Mandajors.
Commune rurale, jadis agricole, Saint-Paul-la-Coste est située à 300 mètres d'altitude, arrosée par le Galeizon et son affluent la Salindre. Recouverte de chênes verts dans sa partie calcaire, de châtaigniers et de pins dans le schiste.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2],[3]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[4].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[5],[6].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[8] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[11] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[11] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[15].
Le territoire de la commune de Saint-Paul-la-Coste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Galeizon, la Salindre et l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1998, 2002, 2008 et 2014[18],[16].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 234 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 137 sont en en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
De magnifiques mas, fermes et hameaux rappellent la place que la commune occupait tant dans l'industrie (vers à soie, minerais) que dans l'agriculture. Commune au passé peu commun, elle fut habitée dès la fin du néolithique. De nombreuses sépultures, ossements, gravures témoignent de la présence de l'homme dans la vallée. Bien plus tard, elle sera au cœur de la Guerre des religions qui opposèrent, au XVIIIe siècle, Protestants et Catholiques. La guerre religieuse qui éclata en 1702 avec l'assassinat de l'Abbé du Chaïla au Pont de Monvert (Lozère) plongea la commune dans une douloureuse période de conflit. En effet, elle était considérée comme un foyer de rébellion mais également une commune d'où l'un des premiers chefs camisards, le dénommé Gédéon Laporte était natif, qui avait participé à l'assassinat de l'Abbé du Chaïla.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Coste-la-Montagne[22].
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Blason | D'argent, à une épée basse de gueules posée en barre, accompagnée en chef d'une feuille de mûrier posée en barre et en pointe d'une feuille de châtaignier posée en bande, à un mont de trois copeaux mouvant de la pointe, le tout de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1888 | 1904 | Victor Laval | ||
1904 | 1906 | Elie Plantier | ||
1906 | 1912 | Victor Laval | ||
1912 | 1919 | Justin Peladan | ||
1919 | 1925 | Jules Fontane | ||
1925 | 1929 | Numa Peladan | ||
1929 | 1934 | Victor Laval | ||
1934 | 1939 | Justin Robert | ||
1943 | 1944 | Victor Laval |
Président de la délégation spéciale | |
1944 | 1947 | Robert Gaston | Président du comité local de libération Maire en 1945 | |
1947 | 1955 | Henri Vieljus | ||
1955 | 1961 | Marcel Plantier | ||
1961 | 1965 | Henri Vieljus | ||
1965 | 1977 | André Laporte | SE | |
1977 | 2001 | Daniel Layris | SE | |
2001 | 2008 | Joseph Rochelemagne | SE | |
2008 | 2020 | Claude Chapon | DVD | |
2020 | en cours | Adrien Chapon | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 291 habitants[Note 5], en diminution de 1,36 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
820 | 640 | 718 | 725 | 795 | 796 | 813 | 828 | 877 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
868 | 801 | 792 | 742 | 709 | 652 | 646 | 662 | 612 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | 612 | 586 | 488 | 434 | 383 | 344 | 310 | 281 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 184 | 194 | 172 | 193 | 220 | 264 | 298 | 283 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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291 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 131 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 300 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 380 €[I 1] (20 020 € dans le département[I 2]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 3] | 8 % | 7,2 % | 9,6 % |
Département[I 4] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 5] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 160 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (63,1 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 7],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 6]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 103, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 7].
Sur ces 103 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].
30 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Paul-la-Coste au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 10]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 30 entreprises implantées à Saint-Paul-la-Coste), contre 15,5 % au niveau départemental[I 11].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 7 | 4 | 6 | 5 |
SAU[Note 10] (ha) | 85 | 169 | 46 | 106 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 106 ha[28],[Carte 4],[Carte 5].
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