Saint-Ouen-en-Belin est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 322 habitants[Note 1].
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Saint-Ouen-en-Belin | |
Le manoir de la Poissonnière. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Le Mans |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Orée de Bercé - Bélinois |
Maire Mandat |
Florence Février 2020-2026 |
Code postal | 72220 |
Code commune | 72306 |
Démographie | |
Gentilé | Audonien |
Population municipale |
1 322 hab. (2019 ![]() |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 50′ 01″ nord, 0° 12′ 38″ est |
Altitude | Min. 46 m Max. 112 m |
Superficie | 15,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Écommoy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).
Saint-Gervais-en-Belin, Laigné-en-Belin | ||
Yvré-le-Pôlin | ![]() |
Écommoy, Saint-Biez-en-Belin |
Château-l'Hermitage |
Saint-Ouen-en-Belin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), prairies (24,4 %), forêts (17,9 %), zones urbanisées (6,3 %), terres arables (5,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia Sancti Audoeni in Belino avant l047, Saint Oain en l284[9].
Le suffixe Belin évoque l'appartenance de la commune au territoire du Belinois.
Le gentilé est Audonien.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | Jean Fromont[10] | DVG | ||
1995[11] | mai 2020 | Olivier Pannier[12] | SE | Cadre SNCF |
mai 2020[13] | En cours | Florence Février | SE | Secrétaire générale de mairie |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 1 322 habitants[Note 4], en augmentation de 0,23 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
821 | 867 | 846 | 953 | 955 | 1 102 | 1 045 | 1 100 | 1 102 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 124 | 1 116 | 1 124 | 1 061 | 1 099 | 1 054 | 1 096 | 1 073 | 1 101 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 096 | 1 074 | 1 002 | 883 | 844 | 791 | 748 | 780 | 787 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
785 | 760 | 879 | 785 | 898 | 1 050 | 1 229 | 1 249 | 1 324 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 304 | 1 322 | - | - | - | - | - | - | - |
Église néo-romane reconstruite en 1901, après l'incendie de la précédente causé par la foudre le . Cette nouvelle église conserve les cendres et la plaque funéraire des seigneurs de Belin, Adrien d'Averton († 1329) et de son épouse Isabeau de Brainville (†1344). La plaque funéraire est toujours visible dans le chœur de l'église et classée monument historique au titre d'objet[18]. Cette plaque existe encore aujourd'hui grâce à l'ordonnance de Mgr Louis-André de Grimaldi des princes de Monaco, évêque du Mans le .
Une des rares églises de la région à posséder toutes ses fenêtres illustrées de vitraux ; quand vient le soleil couchant, c'est un feu d'artifice qui enflamme les pierres blanches de sa construction.
Ses 28 fenêtres, d'après l'estimation de Vitrailfrance, l'atelier manceau de restauration, sont une dernière réalisation de l'atelier du XIXe siècle de la fabrique du carmel du Mans qui continua sous la direction d'Eugène Hucher et de son fils Ferdinand.
Église consacrée le par Mgr Marie-Prosper Bonfils, évêque du Mans. Étaient présents MM Geslin et Lefebvre, vicaires généraux ; chanoine Nail, curé ; M. Jamin, maire ; M. Bruneau, président de la fabrique ; M. Bellanger, chanoine aumônier du lycée ; M. Klébert, doyen ; M. Lelièvre, aumônier de Béthanie ; Vérité, architecte ; des dignitaires ecclésiastiques, des prêtres des environs et de nombreux fidèles.
L'année jubilaire 2000, le , cérémonie anniversaire du centenaire de l'église en présence de Mgr Jacques Faivre, évêque du Mans ; M. Olivier Pannier, maire ; M. Maurice Bedouet, curé de la paroisse ; Mmes, MM les membres de l'EAP « équipe d'animation pastorale » (ex fabrique) ; prêtres et aumôniers du canton d'Écommoy, des responsables des communautés des Frères des Écoles chrétiennes communauté du Rancher Teloché, des sœurs dominicaines de Béthanie Fontenaille, des sœurs d'Évron (maison de retraite d'Écommoy).
Parrainage avec Stânca (ro), un village de Roumanie dans l'estuaire du Danube.
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Blason | Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à six burelles d'argent, aux 2e et 3e parti, au I d'azur à la croix d'or, au II d'argent au lion de gueules. |
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Détails |
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