Saint-Onen-la-Chapelle est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
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Saint-Onen-la-Chapelle | |
L'église Saint-Onen. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Communauté de communes de Saint-Méen Montauban |
Maire Mandat |
Jean–François Bohanne 2020-2026 |
Code postal | 35290 |
Code commune | 35302 |
Démographie | |
Gentilé | Onenais, Onenaise |
Population municipale |
1 127 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Population agglomération |
5 523 hab. (2010[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 40″ nord, 2° 10′ 18″ ouest |
Altitude | 100 m Min. 57 m Max. 114 m |
Superficie | 24,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Méen-le-Grand (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Méen-le-Grand (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montauban-de-Bretagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintonenlachapelle.fr |
modifier ![]() |
Saint-Onen-la-Chapelle est située à l'ouest du département d'Ille-et-Vilaine, à 40 km de Rennes sur l'axe central de la Bretagne. La commune de Saint-Onen-la-Chapelle est voisine de Saint-Méen-le-Grand.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 848,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 36 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Onen-la-Chapelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Méen-le-Grand, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 778 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Méen-le-Grand dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,4 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (1,5 %), forêts (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Alnothus en 670, S. Oneti en 1330, La Chapelle Saint Onen en 1386, Saint Onnein en 1709[25].
Saint-Onen-la-Chapelle fait référence à une Chapelle dédiée à saint Onen.
La paroisse de Saint-Onen fut appelée à sa création (au XIe siècle) « La Chapelle ». Elle appartenait alors à l'abbaye de Saint-Méen. On y recensait un hospice doté d'une chapelle. Les pèlerins se rendant sur le tombeau de Saint Méen trouvaient à proximité un asile. Au XVe siècle, la paroisse prit le nom de « La Chapelle Saint Onen ».
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1795 | 1800 | M. Rabuan de La Hamonnaye | ||
1800 | 1804 | René Guéneuc | ||
1804 | 1808 | Jean Ferré | ||
1808 | 1813 | Jean-Baptiste Janvier | ||
1813 | 1817 | Julliot du Plessis | ||
1817 | 1822 | Alexandre de Freslon | ||
1822 | 1830 | Joachim Julliot du Plessis | ||
1830 | 1846 | Jean-Baptiste Janvier | ||
1846 | 1848 | Jean-Baptiste Guéneuc | ||
1848 | 1855 | Jean-Baptiste Janvier | ||
1855 | 1860 | Pierre Chauvin | ||
1860 | 1877 | Fulgence Julliot du Plessis | ||
1877 | 1885 | Jean-Baptiste Janvier | ||
1885 | 1894 | François Massard | ||
1894 | 1919 | Jean-Marie Massard | ||
1919 | 1929 | François Simon | ||
1929 | 1940 | Mathurin Duval | ||
1940 | 1945 | Julien Gacel | ||
1945 | M. Duval | |||
1945 | 1947 | M. Gacel | ||
1947 | mars 1983 | Armand Robert | ||
mars 1983 | mars 2001 | Guy de Dieuleveult | Agriculteur | |
mars 2001 | 27 mai 2020 | Louis Bohanne | UMP-LR[26] | Technicien retraité |
27 mai 2020 | En cours | Jean–François Bohanne[27] | DVD | Cadre de la fonction publique Conseiller départemental de Montauban-de-Bretagne (2021 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 1 127 habitants[Note 7], en diminution de 4,81 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 142 | 1 151 | 1 120 | 1 097 | 1 153 | 1 096 | 1 203 | 1 217 | 1 190 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 192 | 1 186 | 1 190 | 1 195 | 1 234 | 1 255 | 1 286 | 1 318 | 1 322 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 269 | 1 272 | 1 236 | 1 071 | 1 046 | 996 | 968 | 880 | 864 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
832 | 803 | 762 | 667 | 713 | 784 | 949 | 973 | 1 157 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 143 | 1 127 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune possède un des six sites de l'entreprise agro-alimentaire Kermené et dont il s'agit de la plateforme logistique par laquelle transitent près de 19 millions de colis par an pour être expédiés dans tous les centres E.Leclerc de France.
Dédiée à saint Onen, l'église qui subsiste de nos jours date en grande partie du XVIe siècle. Elle se compose d'une nef et de trois chapelles. Le clocher, dont la flèche fut refaite en 1773, repose sur la tour où se trouve un cadran solaire en ardoise. En , un violent orage s'abattit sur la commune, brisant les vitraux et abîmant la couverture. L'édifice fut depuis rénové. À l'intérieur, on peut voir un très beau confessionnal Louis XV, dans le bras nord du transept.
Le bâtiment actuel date principalement du XVIIe siècle. On y trouve une imposante cheminée sculptée de deux croissants superposés, l'un symbolisant le soleil et l'autre étant gravé du monogramme "IHS". Un calice en vermeil daté du XVIe siècle, y est conservé. Le bâtiment fut finalement rénové mais échappa de peu à la destruction dans les années 90.
Faisant face à l'église paroissiale, l'hospice datait du XVIe siècle, il s'agissait d'un hospice ouvert destiné aux pèlerins passant par Saint-Onen et se rendant à Saint-Méen-le-Grand. Le bâtiment était constitué d'un corps principal à deux niveaux et couverture à croupes, prolongé à l'est et à l'ouest par deux extensions plus récentes à rez-de-chaussée simple et couvertes de toitures à deux pans. Le corps de bâtiment principal, malgré son état de conservation médiocre, était un élément remarquable de la commune. Il possédait une façade encore parfaitement lisible de l'extérieur grâce à ses percements d'origine (et quelques percement plus récents), la silhouette de sa couverture et des souches de cheminée, sans compter des éléments patrimoniaux notables, comme la porte d'entrée, l'escalier ou la cheminée de la grande pièce du rez-de-chaussée côté est ou la dalle d'évier située au rez-de-chaussée côté nord-ouest. Ne bénéficiant d'aucune protection patrimoniale, l'édifice a été rasé en 2014 à la suite d'une décision du conseil municipal, sur proposition du maire, Louis Bohanne. Il n'en reste que le porche d'entrée du XVIIIe siècle.
Cette croix monolithe de 1610 est située place de l'Église. Elle comporte deux faces : d'un côté le Christ en croix, de l'autre une Vierge à l'Enfant. Elle est posée sur une estrade en granit de quatre marches.
Saint-Onen-la-Chapelle compte de nombreux châteaux et manoirs sur son territoire (liste non exhaustive) :
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