Saint-Nicolas-lès-Cîteaux est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Nicolas.
Saint-Nicolas-lès-Cîteaux | |
Église Saint-Nicolas. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges |
Maire Mandat |
Florence Zito 2020-2026 |
Code postal | 21700 |
Code commune | 21564 |
Démographie | |
Population municipale |
407 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 06′ 56″ nord, 5° 03′ 19″ est |
Altitude | Min. 190 m Max. 227 m |
Superficie | 28,93 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nuits-Saint-Georges |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Épernay-sous-Gevrey | Savouges Corcelles-lès-Cîteaux | Izeure |
Boncourt-le-Bois | ![]() |
Aubigny-en-Plaine |
Gerland | Broin | Bonnencontre |
Saint-Nicolas-lès-Cîteaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), terres arables (39,7 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones urbanisées (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
L'abbaye de Cîteaux est fondée en 1098 par saint Robert et des moines venus de Molesme. En 1113, saint Bernard vient y prendre l'habit en compagnie de trente gentilshommes bourguignons. Dès lors, l'abbaye devient chef d'ordre et connait un grand rayonnement sous la protection des ducs de Bourgogne. L'ordre cistercien comptera plus de mille abbayes en Europe et en Palestine. En 1608, l'abbaye fonde le village de Saint-Nicolas en faisant appel à des colons de Lorraine. En 1636, l'abbaye est ravagée par Gallas.
Au début du XVIIe siècle, pour pallier les difficultés résultant des guerres et des pillages de l'époque, le 52e abbé de Cîteaux, dom Nicolas II de Boucherat, fait venir sur son domaine 23 familles (36 hommes) originaires de Lorraine. À chacune, il offre une parcelle de 100 journaux (34 hectares) de terre située dans la forêt, à environ 4 km de l'abbaye. Les familles s'engagent à les défricher et à les mettre en culture dans les 15 ans. Elles devront reverser une partie de la production à l'abbaye, et s'acquitter de corvées, sous peine de sanctions[8].
Cette "installation" est à l'origine du village actuel. Le , la charte de fondation est signée dans la salle capitulaire. Le village ainsi créé prend le nom de l'abbé : Saint-Nicolas[9].
À la Révolution, l'abbaye de Cîteaux est supprimée et le village de Saint-Nicolas est temporairement appelé Unité[10].
En 1841, la féministe belge Zoé de Gamond et Arthur Young, un disciple de Fourier, établissent dans les bâtiments délaissés un phalanstère. En 1846, l'abbé Rey y installe une colonie agricole pénitentiaire qui est dissoute à la fin du XIXe siècle. En 1898, le monastère est donné aux trappistes.
![]() |
Blason | Écartelé: au premier d'azur semé de fleurs de lis d'or, à l'écusson bandé d'or et d'azur et à la bordure de gueules, brochant en abîme, au deuxième d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au troisième d'or à la branche de chêne de sinople englantée d'une pièce d'argent, au quatrième d'azur au coq d'or barbé, becqué, crêté et membré de gueules. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1790 | dom François Trouvé | ||
? | ? | Louis Boisset | ||
1790 | 1790 | Gérard François | ||
1790 | 1792 | François Charles | ||
1792 | 1800 | Jean Seurot | ||
1800 | 1819 | Picavez | ||
1819 | 1822 | Jacques Guyon | ||
1822 | 1834 | Jacques Patron | ||
1834 | 1847 | Claude Morlot | ||
1847 | 1848 | François Patron-Gauthey | ||
1848 | 1871 | Pierre Patron | ||
1871 | 1876 | Jean Lechene | ||
1876 | 1878 | Jean Seurot-Morlot | ||
1878 | 1880 | Pierre Patron Catinot | ||
1880 | 1881 | Pierre Patron-Chapelain | ||
1881 | mai 1904 | Auguste Remondet-Lechène | ||
mai 1904 | mai 1908 | François Molard | ||
mai 1908 | novembre 1920 | Auguste Remondet | ||
novembre 1920 | août 1935 | Jean-Baptiste Vasseur | ||
août 1935 | mai 1945 | Claudius Molard | ||
mai 1945 | mars 1977 | Raymond Veillet | ||
mars 1977 | juin 1995 | Pierre Goujon | ||
juin 1995 | mars 2008 | Daniel Naudin | ||
mars 2008 | En cours | Florence Zito | MoDem | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 407 habitants[Note 4], en diminution de 3,55 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 841 | 706 | 583 | 668 | 678 | 675 | 697 | 636 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
626 | 767 | 662 | 1 636 | 1 381 | 1 096 | 721 | 780 | 493 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
435 | 431 | 396 | 437 | 360 | 406 | 430 | 373 | 395 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
386 | 316 | 331 | 400 | 475 | 463 | 463 | 434 | 430 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Roth (Allemagne) depuis 1991
Sur les autres projets Wikimedia :