Saint-Nicolas-de-la-Haie est une commune française rurale, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
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Elle fait partie de l'arrondissement de Rouen[1]. Ses habitants, au nombre d'environ 406, sont les Nicolaysiennes et les Nicolaysiens.
Géographie
Descrioption
Paysage de la commune
Saint-Nicolas-de-la-Haie, à 114 m d'altitude en moyenne, se trouve proche des communes de Grand-Camp, Saint-Aubin-de-Crétot et Auberville-la-Campagne. Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande. La ville la plus proche (Fécamp), qui est aussi un port maritime, se trouve à 29 km.
Son climat est océanique avec des étés tempérés.
La commune a été victime d'inondations et de coulées de boue en et fin .
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Auzebosc», sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[8] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 46 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[12] à 10,5°C pour 1981-2010[13], puis à 11°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Nicolas-de-la-Haie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lillebonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (43,8%), prairies (28,1%), forêts (20,5%), zones urbanisées (7,6%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Haia vers 1240, La Haie en 1319[22], Sanctus Nicolaus de Haia en 1337, Ecclesia Sancti Nicolai de Haya en 1377 et 1378[23], La Haie Saint Nicolas en 1431, Saint Nicolas de la Haye en 1713[24],[25].
En 1793, la commune s'appelait Saint-Nicolas-de-la-Haie. Elle prit le nom de Saint-Nicolas-de-la-Haye en 1801[26].
Le nom de la commune provient du mot haia (la forêt) et de saint Nicolas, honoré dès le XIesiècle[27].
Histoire
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Vice-président de la CA Caux Seine Agglo (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2019, la commune comptait 417 habitants[Note 8], en augmentation de 3,22% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
307
350
364
355
366
351
349
304
316
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
308
321
328
319
297
225
238
247
198
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
205
194
196
144
147
150
179
174
177
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
185
178
176
268
348
379
399
398
410
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
417
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école.
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Nicolas, datant du XIesiècle. Elle a été complétée au cours du temps: le clocher a été fabriqué au XIIIesiècle, le chœur et le transept ont été refaits en 1631 et la nef et la sacristie ont également fait l'objet de travaux dans la deuxième partie du XVIIIesiècle[37].
Manoir du XVIIIesiècle, propriété privée, recouvert d'ardoise et de chaume, se situe sur la commune. Il comprend notamment une charretterie et un pressoir à cidre[38].
Manoir du XVIesiècle au lieu-dit Sainte-Marie, propriété privée, a été agrandi de parties agricoles au XVIIIesiècle[39].
Manoir des XVIIeetXVIIIesiècles, propriété privée, au lieu-dit les Sablonnières, comprend un colombier circulaire[40].
Monument aux morts.
Église Saint-Nicolas.
Intérieur de l'église.
Église, plaques, mémorial morts pour la France.
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Les armes de la commune de Saint-Nicolas-de-la-Haie se blasonnent ainsi: D’azur au pal d’or chargé d’une crosse d’abbé de gueules, cantonné au 1) et au 4) d’un diamant d’argent et au 2) et 3 ) d’une hure de sanglier du même.[41]
Pour approfondir
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Archives de Seine-Maritime G 3267.
Archives de Seine-Maritime G 8.
Archives de Seine-Maritime G 737.
Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 922.
«Projet d’extension à cinq nouvelles communes de Port-Jérôme-sur-Seine: dans la dernière ligne droite: Port-Jérôme-sur-Seine. Virginie Carolo a clos mercredi son marathon de réunions d’information dans les cinq communes susceptibles de rejoindre la commune en 2019. L’extension se précise», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
«Saint-Nicolas-de-la-Haie: derrière les vœux... la colère», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Gilles Amat, maire, a présenté ses vœux ce vendredi 18 janvier, dans la salle des fêtes communale. Il a réitéré son mécontentement suite à l’échec de la fusion avec la commune de Port-Jérôme-sur-Seine: «une décision négative unilatérale d’une commune voisine».
«Yvette Olivier, ancienne maire de Saint-Nicolas-de-la-Haie, est décédée: Épouse de Jean-Marc Olivier, l’ancien adjoint du maire du Havre Antoine Rufenacht, Yvette Olivier était elle-même engagée dans la vie publique. Elle fut maire de Saint-Nicolas-de-la-Haie de 1983 à 1995. Elle avait 87 ans», Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le )«Gilles Amat, maire sortant, conduira la liste "Ensemble pour faire vivre notre commune". Conformément aux souhaits des habitants, elle mettra tout en œuvre pour se rapprocher de Port-Jérôme-sur-Seine».
«Saint-Nicolas-de-la-Haie. La liste menéepar Gilles Amat», Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
«Saint-Nicolas-de-la-Haie. Gilles Amat retrouve son fauteuil de maire», Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
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