Saint-Médard-d'Aunis est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Médard.
Saint-Médard-d'Aunis | |
![]() La mairie installée dans l'ancienne cure. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | La Rochelle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de La Rochelle |
Maire Mandat |
Roger Gervais 2020-2026 |
Code postal | 17220 |
Code commune | 17373 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Medardains |
Population municipale |
2 302 hab. (2019 ![]() |
Densité | 102 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 09′ 34″ nord, 0° 58′ 08″ ouest |
Altitude | Min. 4 m Max. 44 m |
Superficie | 22,53 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Jarrie |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-medard-daunis.fr |
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Ses habitants sont appelés les Saint-Medardains et les Saint-Medardaines[1].
Outre le bourg, la commune comprend plusieurs lieux-dits, hameaux ou villages, tels le Treuil Arnaudeau, les Touches, la Martinière, le Moulin Neuf, la Navisselière, L'Aubertière, Dampsay, une partie du village de Cugné (dite la Couronne), partagé avec la commune de Saint-Christophe, ou une partie de l'écart du Pontreau, partagé avec la commune de Sainte-Soulle et aggloméré au village de Fontpatour (commune de Vérines).
Sainte-Soulle | Vérines | Anais (par un quadripoint) |
Montroy | ![]() |
|
La Jarrie | Saint-Christophe |
Saint-Médard-d'Aunis est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,3 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (5,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Médard-d'Aunis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[11],[9].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrainsdes tassements différentiels[12].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Le nom de la commune fait référence à saint-Médard, évêque de Noyon qui a bénit le mariage de Radegonde avec Clotaire 1er roi des Francs au VIe siècle.
Le site de Saint-Médard semble avoir été occupé dès l'époque gallo-romaine comme peut l'attester la découverte dans divers lieux de la commune, de fondations de murs antiques, de sarcophages et une monnaie datant de l'Empereur Constantin.
Au XIIIe siècle, un prieuré dépendant de l’abbaye de Cluny dessert la paroisse. À une époque indéterminés, les seigneurs de Saint-Christophe font l'acquisition des droits seigneuriaux sur le village de Saint-Médard. Au XVIIe siècle, la seigneurie devient la possession de Henri de Clermont, seigneur de Montroy. Elle demeure attachée à la seigneurie de Montroy jusqu’à la Révolution.
Après la crise du phylloxéra, la commune, jusqu’alors essentiellement viticole, se tourne vers l’élevage et la culture.
Saint-Médard devient Saint-Médard-d’Aunis en 1920 et réduit ainsi la confusion avec la commune homonyme, St-Médard, du même département[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1983 | juin 1995 | Maurice Thomas | ||
juin 1995 | mars 2008 | Jean-Luc Denis | DVG[16] | |
mars 2008 | En cours (au 7 juin 2020) |
Roger Gervais | DVD | Agriculteur Réélu en 2014 et 2020 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 2 302 habitants[Note 3], en augmentation de 12,95 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 080 | 1 311 | 1 043 | 1 411 | 1 531 | 1 496 | 1 457 | 1 459 | 1 452 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 498 | 1 622 | 1 504 | 1 432 | 1 366 | 1 253 | 1 155 | 1 071 | 1 082 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 061 | 972 | 953 | 813 | 784 | 756 | 731 | 666 | 711 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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713 | 713 | 764 | 1 002 | 1 073 | 1 253 | 1 377 | 1 449 | 1 776 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 111 | 2 302 | - | - | - | - | - | - | - |
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