Saint-Michel-de-Villadeix est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Michel.
Saint-Michel-de-Villadeix
Le bourg de Saint-Michel-de-Villadeix.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Périgueux
Intercommunalité
Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire Mandat
Patrick Guillemet 2020-2026
Code postal
24380
Code commune
24468
Démographie
Gentilé
Saint Michélois
Population municipale
305 hab. (2019 )
Densité
22 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 59′ 08″ nord, 0° 43′ 19″ est
Altitude
Min. 115 m Max. 221 m
Superficie
14,17 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Périgord central
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Michel-de-Villadeix
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Michel-de-Villadeix
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Saint-Michel-de-Villadeix
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Michel-de-Villadeix
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Géographie
Généralités
Dans la moitié sud du département de la Dordogne, dans le nord du Bergeracois, la commune de Saint-Michel-de-Villadeix, traversée par le 45eparallèle nord. De ce fait, elle est située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre, soit à environ 5 000 km. Son territoire est partagé entre deux bassins versants, séparés approximativement par la route départementale (RD) 42: au nord, celui du Vern, affluent de l'Isle, et au sud celui du Caudeau, affluent de la Dordogne.
Traversé par la RD 8, le bourg de Saint-Michel-de-Villadeix est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au sud de Vergt, dix-sept kilomètres au nord de Lalinde, et dix-huit kilomètres au nord-ouest du Bugue.
Le territoire communal est bordé au nord-est sur un kilomètre par la RD 42E2.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Michel-de-Villadeix et des communes avoisinantese en 2015, avant la création des communes nouvelles de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puis de Val de Louyre et Caudeau.
Saint-Michel-de-Villadeix est limitrophe de cinq autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Michel-de-Villadeix est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no782 - Mussidan» et «no783 - Thenon» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Saint-Michel-de-Villadeix.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 115 mètres[6] à l'extrême sud-ouest, en aval du lieu-dit le Moulin Borde, là où le Caudeau quitte la commune et entre sur celle de Saint-Amand-de-Vergt, et 221 mètres[6] au sud du lieu-dit le Camberou, deux kilomètres à l'est du bourg[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,17 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,48 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Caudeau et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[16]. Il arrose la commune au sud sur plus de trois kilomètres, lui servant de limite naturelle en trois tronçons sur deux kilomètres et demi face à Val de Louyre et Caudeau (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-des-Bâtons).
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Michel-de-Villadeix.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Michel-de-Villadeix.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Dordogne Atlantique», dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
Le territoire communal est partagé en deux zones de superficies à peu près équivalentes correspondant aux deux bassins versants: au nord celui du Vern dépend du SAGE Isle - Dronne, et au sud celui du Caudeau est rattaché au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[26] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[28], à 13,1°C pour 1981-2010[29], puis à 13,3°C pour 1991-2020[30].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[31],[32].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa «zone de transition»[33].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[35].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[36].
Cette ZNIEFF de type 1[Note 8], le site «marais du Petit Mas, vallée amont du Caudeau» concerne les vallées du Caudeau et de quelques-uns de ses petits affluents sur plus de 2 km2, sur le territoire de quatre communes (Saint-Amand-de-Vergt, Saint-Michel-de-Villadeix, Val de Louyre et Caudeau (incluant les anciennes communes de Cendrieux et Saint-Laurent-des-Bâtons) et Veyrines-de-Vergt[37]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de deux espèces déterminantes: une libellule l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et une plante l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora)[38].
Urbanisme
Typologie
Saint-Michel-de-Villadeix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[39],[40],[41].
La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (51,6%), forêts (30,4%), terres arables (16,9%), prairies (1,1%)[44].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Michel-de-Villadeix proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45]:
le Baradis
les Bauchauds
le Bordérage
Bordette Basse
Bordette Haute
le Bost
le Camberou
le Castenet
le Catala
les Cavillards
le Comballet
la Combe Noire
les Coulauds
le Coustal
la Durantie
Feuillade
les Fléchoux
Font-Morte
Fontaine de la Brugère
les Forêts
Gache
la Grange
la Grange des Longis
les Janissoux
Labaurie Basse
Labaurie Haute
Labrousse
Lafargue
Largilière
Laudonie
le Longis
le Maine
Maison Neuve
les Menauds
les Montissoux
le Moulin Borde
Moulin-des-Longis
les Pimpardies
Pissarotte
Pradignac
les Renneix
Rouille Dinas
les Sables
le Sandereix
la Tuilière
le Vignal.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Michel-de-Villadeix est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Caudeau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008[48],[46]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée du Caudeau», couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[49],[50].
Saint-Michel-de-Villadeix est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[51]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[52],[53].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Michel-de-Villadeix.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[54]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[55]. 45,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[56].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[46].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de 1364 sous la forme Sanctus Michael de Villades[57],[58]. La première partie du nom fait référence à l'archange saint Michel[59]. La seconde partie du nom est celle de l'ancien archiprêtré de Saint-Marcel, Villades, cité au XIIIesiècle dans un pouillé[60], que l'on retrouve en 1487 sous la forme Parochia de la Monzia de Villadès (paroisse du monastère de moniales de Villadès) et correspondant à un village consacré à Dieu (tout comme la Villedieu)[61].
En occitan, la commune se nomme Sent Micheu de Viladés[62].
Histoire
Édifiée à l'époque médiévale, l'église du lieu a été rebâtie au XIXesiècle[57]. Autrefois, d'importants pèlerinages s'effectuaient auprès de la fontaine de Saint-Valéry, au cimetière, pour y guérir les enfants malades[59].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Saint-Michel-de-Villadeix a, dès 1790, été rattachée au canton de Vergt qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton change de nom (canton de Saint-Jean-de-Vergt) et la commune est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[6]. Le canton reprendra ensuite son nom initial.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[63]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord central dont le bureau centralisateur reste fixé à Vergt.
Intercommunalité
Fin 2001, Saint-Michel-de-Villadeix intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64],[65].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Michel-de-Villadeix relève[68]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux;
de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[69].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Michel-de-Villadeix se nomment les Saint Michélois[70].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].
En 2019, la commune comptait 305 habitants[Note 12], en diminution de 3,79% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
62
551
650
656
683
667
624
679
654
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
634
630
588
574
568
540
518
491
480
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
432
438
375
337
343
347
356
308
265
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
259
283
248
263
258
288
291
291
312
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
309
305
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Bovins de race limousine à Saint-Michel-de-Villadeix.
Emploi
En 2018[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 160 personnes, soit 51,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2013 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 5,7%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-neuf établissements[75], dont onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[76].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Michel[59], reconstruite du XIXesiècle en remplacement d'une église médiévale[57]. Elle recèle un bras-reliquaire du XVIIIesiècle de saint Valéry[77].
Château des Janissoux, ou de Janissous, du XVIIIesiècle[78].
L'église Saint-Michel.
Son portail.
Le cimetière.
La croix principale du cimetière.
Croix devant l'église.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Brigitte et Gilles Delluc, préhistoriens, habitants de la commune[79].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].
Les ZNIEFF de type 1 sont de superficie réduite, avec des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qu'elles abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d'intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire..
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.77-78.
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