Saint-Maurice-en-Cotentin est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 255 habitants[Note 1].
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Barneville Carteret», sur la commune de Barneville-Carteret, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12°C et la hauteur de précipitations de 603,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,7°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Maurice-en-Cotentin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (47,7%), terres arables (35,7%), forêts (8,1%), zones agricoles hétérogènes (7,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est d'abord attesté sous la forme Sanctus Mauricius, puis Sanctus Mauricius de Putevilla fin XIIe, alternativement Putivilla au XIIesiècle[21], dans le cartulaire de l'abbaye de Montebourg, Sancti Mauricii vers 1280[22], Saint-Maurice-de-Puteville en 1408, et Saint-Maurice de l'Espinay (Sanctus Mauricius de Spineto) au XVe[23], et aux XIVeetXVesièclesSaint-Maurice de l'Espinoy[24].
L'église est dédiée à Maurice d'Agaune.
À la Révolution, les toponymes étant déchristianisés, le nom de la commune fut tout simplement Maurice[25] pour redevenir Saint-Maurice en 1801. Le déterminant complémentaire en-Cotentin a été ajouté en 1938[26].
Histoire
Roger de Magneville, le plus ancien seigneur connu de Saint-Maurice, donna au début du XIIIesiècle, le patronage de l'église à l'abbaye de Montebourg[27].
Héraldique
Blason
De gueules à l'aigle impériale d'argent empiétant sur un foudre d'or, surmontée d'une couronne fermée aussi d'or et croisetée du même.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 255 habitants[Note 8], en diminution de 5,56% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
491
509
536
639
614
610
614
620
578
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
507
464
474
396
461
437
402
370
358
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
344
343
346
309
327
325
318
292
304
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
278
195
177
178
203
231
275
281
287
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
262
255
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Jusqu’au XVIIIesiècle, entre le hameau Vastel et la Mahauderie, un gisement de minerai de fer fut exploité[34].
Lieux et monuments
Église Saint-Maurice (XVIe, XVIIe – XVIIIesiècle), qui contient plusieurs statues classées au titre objet dont celles de saint Maurice en chevalier, avec heaume et écu[35] (limite XIVe – XVesiècle)[36] et celle de saint Laurent (XVesiècle)[37]. En 2015, une association pour la sauvegarde de l'église de Saint-Maurice a été créée[réf.nécessaire].
Maison de la Cour (XVIe, XVIIIe – XIXesiècle).
Le Ronceray (XVIe – XVIIesiècle), avec une tourelle carrée.
Hôtel Mauger (XVIIe – XVIIIesiècle).
Monument 9eDivision d'infanterie à la mémoire des 14 soldats et officiers de la 9edivision américaine, tués près de cet endroit le . Ce monument fut inauguré le par le fils du capitaine Henri N. Blanchard, qui fut blessé ici et décéda une dizaine de jours plus tard[38].
Activité culturelle et manifestations
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Personnalités liées à la commune
Thomas Hélye, missionnaire du XIIesiècle né à Biville, et béatifié sous Pie IX, qui était responsable de cette paroisse. Il existe d'ailleurs une fontaine du Bienheureux Thomas Hélye et l'église conserve une aube[39] et une chasuble[40] lui ayant appartenu.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Georges Bernage, «Noms de lieux scandinaves dans le canton de Barneville-Carteret», Vikland, la revue du Cotentin, no1, avril-mai-juin 2012, p.9 (ISSN0224-7992).
Jeanine Bavay, «Saint-Maurice-en-Cotentin», Vikland, la revue du Cotentin, no2, juillet-août-septembre 2012, p.68 (ISSN0224-7992).
François de Beaurepaire (préf.Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p.206.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.580.
Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin: Histoire & Vestiges, Isoète, , 141p. (ISBN978-2-9139-2072-9), p.117.
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