Saint-Martin-sur-le-Pré est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est. De l'agglomération de Châlons-en-Champagne.
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Saint-Martin-sur-le-Pré | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Jacques Jesson 2020-2026 |
Code postal | 51520 |
Code commune | 51504 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Martinais, Saint-Martinaises |
Population municipale |
804 hab. (2019 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 40″ nord, 4° 20′ 22″ est |
Superficie | 11,89 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Châlons-en-Champagne (banlieue) |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Recy | Dampierre-au-Temple | |
Saint-Gibrien | ![]() |
Saint-Étienne-au-Temple L'Épine |
Fagnières | Châlons-en-Champagne |
Saint-Martin-sur-le-Pré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châlons-en-Champagne, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[4] et 57 385 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,3 %), zones urbanisées (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), cultures permanentes (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Les premières mentions de Saint-Martin remontent à 1143 sous le vocable Saint-Martin-prez-Vinetz[11] mais aussi avec les variances de l'époque Santci Martini Viencel[12], Santci Martini juxta Vincellum[13] mais aussi Sanctum Martinum juxta Cathalaunum[14]. De la fin du XVIe siècle au XVIIe siècle le nom unifié par Saint-Martin-sur-le Prez avant une résurgence francisée de Saint-Martin-et-Vinetz ou Saint-Martin-les-Vinetz avant que ne paraisse en l'an I et II Vinetz-sur-Marne.
La région occupée par le village de Saint-Martin était habitée depuis longtemps. La mise au jour, en 1875, à proximité du centre du village, d'une station préhistorique de l'âge de la pierre taillée, a révélé qu'un groupe d'individus vivait déjà à cet endroit plus de cinq mille ans avant notre ère.
Divers objets trouvés au même endroit ou en d'autres points du territoire, permettent d'affirmer que les environs du village ont été habités aux époques gauloise et gallo-romaine.
Trois siècles plus tard[C'est-à-dire ?], le christianisme fait son apparition en Gaule. Le grand saint Martin, évêque de Tours, est de passage en Champagne et donne son nom à de nombreuses localités traversées.
Au Moyen Âge, l'histoire du village se confond avec l'établissement et le développement des biens ecclésiastiques qui s'y forment dès le XIIe siècle, ceux de l'abbaye de Saint-Pierre-aux-Monts et du prieuré de Vinetz.
La communauté de Saint-Martin fait partie du domaine de l'évêque comte de Châlons, qui renoncera à ses droits en 1329, au profit des religieux de Vinetz qui deviendront seigneurs de Saint-Martin-les-Vinetz, le village dépendant de la coutume du Vermandois. Le village est constitué en communauté, de façon attestée depuis 1247, l'assemblée se tenait à l'issue de la messe le dimanche dans le cimetière l'été, à l'ombre des arbres, à l'entrée de la nef l'hiver puis dans l'école quand elle fut créée. Elle devait des miliciens pour la ville de Châlons où elle participait à l'entretien des fossés, de la muraille tout comme les villages à 4 ou 7[15] lieues à la ronde.
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais ravagent la région et le village n'est pas épargné.
Au début du XVIIIe siècle, la famine, les hivers rigoureux de 1709 et 1711 des bandes de loups ravagent la région[16] ; en 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de Vinetz[17].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Vinets-sur-Marne[17].
Pourquoi « sur le pré » ? Parce que le village est situé à proximité d'une vaste prairie qui s'étendait jusqu'au lit de la Marne. Cette prairie servait de pâturage commun. Elle était inondée chaque hiver, donc fertilisée par le limon du cours d'eau. Elle produisait une herbe de choix, qui pouvait nourrir une partie de l'année toutes les bêtes de la localité.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1791 | an I | Boullé | ||
an I | an III | Pierre Croix | ||
an III | an III | Cocqueteaux l'Ainé | ||
an III | an IV | Remy Rigollet | ||
an IV | ? | Louis Guillaume Dozon | ||
an V | an VI | Nicolas Journey | ||
an VI | An VII | Claude Hattat | ||
an VII | an VII | Henry Rigollet le jeune | ||
an VIII | 1806 | Jean-Baptiste Cocqueteaux | ||
1806 | 1807 | Nicolas Journey | ||
1807 | An1837 | Jean Joseph Lamairesse | ||
1837 | 1848 | Romain Alexis Rigollet | ||
1848 | 1853 | Claude Augustin Lamairesse | ||
1853 | 1864 | Pierre Jules Lamairesse | ||
1864 | 1878 | François Eugène Debin | ||
1864 | 1900 | Gérasime Jesson | ||
1900 | 1915 | Placide Debin | ||
1915 | 1919 | Paul Hattat | ||
1919 | 1940 | Lucien Rigollet | ||
1940 | 1942 | Eugène Jesson | ||
1942 | 1945 | Léon Debin | ||
1945 | 1947 | Serge Pigny | ||
1947 | 1949 | Gabriel Arnould | ||
1949 | 1959 | Robert Debin | ||
1959 | 1965 | Gabriel Arnould | ||
1965 | 1990 | Henri Debin | ||
1990 | 2001 | Roger Bertrand | ||
2001 | 2008 | Michel Fortin | ||
2008[18] | En cours (au 4 juillet 2014) |
Jacques Jesson | Réélu pour le mandat 2020-2026[19]
Président Communauté d'agglomération de Châlons en Champagne |
En 1743 est attestée une école, simple appentis adossé au sud de l'église qui resta là jusqu'en 1863, une nouvelle école étant construite près de la place du village qui fut agrandie et rénovée en 1898[20].
Une des richesses de la ville fut pendant longtemps son port sur la Marne, « ...la principale rue du village est dégradée par suite de la grande affluence de voitures qui amènent au port de Saint-Martin des charbons pour l'approvisionnement de Paris, des bois de marine, des munitions de guerre pour le roi » en une supplique à l'intendant en 1788. les nautes avaient pension en la ville avant de bresler[21] les convois, ils payaient une redevance sur chaque stère de bois stockée sur le pré. Le port fut recréé sur le canal latéral à la Marne mais finit par tomber en désuétude.
Les chemins de fer de la Banlieue de Reims disposaient d'une gare dans la commune, dès 1903.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2019, la commune comptait 804 habitants[Note 4], en augmentation de 10,9 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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130 | 120 | 112 | 109 | 139 | 140 | 143 | 148 | 158 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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175 | 165 | 155 | 146 | 151 | 166 | 183 | 203 | 203 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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200 | 220 | 211 | 257 | 340 | 367 | 406 | 415 | 340 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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376 | 618 | 948 | 903 | 898 | 882 | 828 | 745 | 794 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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804 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur au sautoir d'or, cantonné de quatre épis de blé du même.
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