Saint Martin de Valgalgues est une commune française située en banlieue nord de la ville d'Alès, dans le département du Gard en région Occitanie.
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Saint Martin de Valgalgues | |
Chevalement de la mine. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Claude Cerpedes 2020-2026 |
Code postal | 30520 |
Code commune | 30284 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Martinois |
Population municipale |
4 497 hab. (2019 ![]() |
Densité | 343 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 09′ 50″ nord, 4° 04′ 58″ est |
Altitude | Min. 130 m Max. 365 m |
Superficie | 13,11 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintmartindevalgalgues.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, le Galeizon, le ruisseau Blanc, le ruisseau de Grave Longue, le ruisseau Grabieux et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Martin-de-Valgalgues est une commune urbaine qui compte 4 497 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois ou Saint-Martinoises.
Située dans la périphérie d'Alès, ce fut une ville industrielle importante surtout grâce à l'extraction du charbon. Son urbanisation est de type aéré, elle s'est développée autour des hameaux de Sauvagnac, de Drulhes, du Soulier, de La Vabreille, de la Plaine de Sermeil et de la cité de Camont.
Réalisé par la Communauté d'agglomération du Grand Alès, le Pôle Mécanique Alès-Cévennes se situe sur la commune de Saint Martin de Valgalgues sur le site de l'ancienne mine de pyrite du Soulier.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 43 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la Lozère[14].
Saint-Martin-de-Valgalgues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones urbanisées (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5 %), prairies (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21],[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1993, 1995, 1997, 2002, 2014 et 2015[23],[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 386 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1295 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 7] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Valgalgues parfois retranscrit en Mont-Valgue[31].
Située sur le passage de la voie Regordane, Saint Martin de Valgalgues fut une seigneurie appartenant, du XVIIIe siècle[Quand ?] au commandeur de Saint-Christol. Ce fut l'un des berceaux des Mines de charbon des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf[Quand ?] et des premiers entrepreneurs du charbon français.
Saint-Martin-de-Valgalgues fut touchée par deux catastrophes au fond des puits de mines à la fin du XIXe et en 1912, faisant de nombreuses victimes.
Aujourd'hui il ne reste que quelques vestiges des mines de charbon, la ville s'est modernisée afin d'accueillir les faveurs de commerces pour relancer la démographie. La ville compte deux supermarchés, de nombreux artisans et commerces en tous genres.
Saint-Martin de Valgalgues fait également partie des villes et villages fleuris depuis 2009, elle compte une fleur dans ce classement.
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Blason | D'or à la fasce losangée d'azur et d'or |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1965 | 1977 | Marcel Ferrier | PCF | |
mars 1977 | mars 1989 | Adrienne Horvath | PCF | Députée du Gard (1978-1986) |
mars 1989 | mars 2001 | Georges Petit | ||
mars 2001 | mars 2014 | Guy Marrot | DL puis UMP | |
mars 2014 | En cours | Claude Cerpedes | PCF | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants de la commune sont appelés Saint-Martinois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 4 497 habitants[Note 8], en augmentation de 4,85 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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369 | 606 | 672 | 710 | 777 | 807 | 925 | 1 389 | 1 362 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 472 | 1 512 | 1 514 | 1 503 | 1 580 | 1 632 | 1 543 | 1 629 | 1 666 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 810 | 2 168 | 2 606 | 2 520 | 2 694 | 2 726 | 2 624 | 2 680 | 3 337 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 713 | 3 404 | 3 364 | 4 209 | 4 487 | 4 283 | 4 166 | 4 134 | 4 289 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 472 | 4 497 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 849 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 4 164 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 410 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 37 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 10,5 % | 14,5 % | 12,6 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 589 personnes, parmi lesquelles on compte 66,3 % d'actifs (53,7 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 33,7 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 750 emplois en 2018, contre 883 en 2013 et 1 031 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 408, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4 %[I 13].
Sur ces 1 408 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 261 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
307 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Martin-de-Valgalgues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 307 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 32 | 10,4 % | (7,9 %) |
Construction | 59 | 19,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 97 | 31,6 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 0,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 1,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 7 | 2,3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 39 | 12,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 41 | 13,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 25 | 8,1 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 307 entreprises implantées à Saint-Martin-de-Valgalgues), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 14]</ref> (12 en 1988)[37],[Carte 4].
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