Saint-Martin-d'Ollières est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Martin-d'Ollières | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Issoire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire |
Maire Mandat |
Damien Gaudriault 2020-2026 |
Code postal | 63580 |
Code commune | 63376 |
Démographie | |
Population municipale |
148 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 25′ 21″ nord, 3° 27′ 02″ est |
Altitude | Min. 547 m Max. 1 120 m |
Superficie | 14,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Brioude (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Saint-Martin-d'Ollières est située dans les premiers contreforts du Livradois, à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, à 35 km au sud-est d'Issoire, à 30 km au nord-est de Brioude et à 35 km à l'ouest de La Chaise-Dieu.
Lieux-dits :
Valz-sous-Châteauneuf | Peslières | |
Saint-Jean-Saint-Gervais | ![]() |
Fayet-Ronaye |
Auzon Haute-Loire |
Saint-Hilaire Haute-Loire |
Chassignolles Haute-Loire |
Saint-Martin-d'Ollières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,3 %), prairies (24,9 %), terres arables (4,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Saint-Martin-d'Ollières est à la frontière du Livradois et du Brivadois, à cheval sur deux seigneuries. La paroisse dépendra de l'Abbaye de la Chaise-Dieu, puis du diocèse de Saint-Flour, puis de Clermont[7].
La première église fut construite à côté du village de Soulages et elle se nomma Saint-Martin, soit en hommage au saint soit par déformation du nom du lieu qui aurait pu être « la saigne de Martin » (source : Roger Richard). En parallèle sans doute d'autres défricheurs se sont installés dans un autre village - Ollières -, situé à sept kilomètres. Ce mot « ollières » peut signifier que l'on y faisait de la poterie (une « ollière » était une exploitation de terre à oules (les poteries de ménage)[7]).
Si l'église fut bâtie à côté de Soulages et non à Ollières, il semblerait que la peste ait complètement vidé le village de ses habitants, qui se seraient alors installés à Ollières, où ils établirent un nouveau cimetière, dit « cimetière d'Ollières », en sus du « cimetière de Saint-Martin »[7].
Ainsi, leur ensemble auquel s'agrégèrent quelques autres villages forma la paroisse dite de Saint-Martin-d'Ollières dont le nom complet est utilisé dans un contrat passé par Bonamy, notaire, en l'an 1347.
De 1317 au Concordat de 1802, la paroisse fut rattachée à l'évêché de Saint-Flour (créé en 1317 par Jean XXII). Avant et après, elle fait partie de l'évêché de Clermont-Ferrand.
L'abbaye de la Chaise-Dieu avait un prieuré à Saint-Germain-l'Herm dont le prieur fit une donation de terres à ceux qui défrichaient là, ce qui entraîna la création de l'église. Cela explique que les curés de Saint-Martin-d'Ollières étaient nommés par lui.
En 1664 une chapelle dédiée à saint Joseph fut construite à Ollières qui petit à petit finit par supplanter l'église et prendre sa place : les personnages importants vont peu à peu s'y faire enterrer entre ses murs et le cimetière de Saint-Martin n'est plus fréquenté que par les habitants de Soulages et en 1761, le cimetière lui-même ne reçoit plus de nouveaux habitants.
En 1820, Saint-Martin est encore debout mais dans les années 1950 seuls deux lambeaux de murs en gardent trace. Aujourd'hui plus rien n'en subsiste.
En 1827, l'église actuelle est construite, dédiée à saint Côme et saint Damien.
D'après la tradition orale ce ne serait pas sur l'emplacement de l'ancienne (qui aurait été située dans le quartier de La Farge, à côté de la place principale).
D'après le registre paroissial de 1605, la paroisse fait partie du mandement et de la baronnie de Châteauneuf du Drac.
En 1704, un registre paroissial signale en 1698 que la famille Gueringaud habitant à Estroupiat est « coseigneur ».
Au XVIIIe siècle, la paroisse se répartit entre deux seigneurs différents : les de Lespinasse et les de Navette.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Ollières[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1836 | 1881 | Simon Veyret | Agriculteur | |
1881 | 1884 | François Montagnon | Forgeron | |
1884 | 1896 | Jean Dumas | ||
1896 | 1900 | Jean Clémensat | ||
1900 | 1929 | Jean Roche | ||
1929 | 1940 | Alfred Couvert | ||
1940 | 1945 | Benoît Dumas | ||
1945 | 1947 | Félix Bardy | ||
1947 | 1959 | Edouard Marseille | ||
1959 | 1989 | Arsène Greffet | PS | Menuisier |
1989 | 2005 Démission | Germaine Bardy | Retraitée enseignement | |
2005 | En cours (au 11 septembre 2020) |
Damien Gaudriault[9],[10] | Agriculteur[11] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 148 habitants[Note 3], en augmentation de 1,37 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
555 | 806 | 840 | 843 | 866 | 876 | 932 | 934 | 930 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
874 | 990 | 808 | 878 | 775 | 731 | 705 | 650 | 648 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
541 | 555 | 533 | 462 | 439 | 442 | 391 | 371 | 319 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
293 | 260 | 202 | 174 | 169 | 160 | 154 | 147 | 143 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
147 | 148 | - | - | - | - | - | - | - |
Une croix de procession est inscrite dans la base de données documentaire Palissy de la direction de l'Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture.
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