Saint-Martial-sur-Isop (Sent Marçau en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Martial-sur-Isop | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Bellac |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Limousin en Marche |
Maire Mandat |
Pierre Bachellerie 2020-2026 |
Code postal | 87330 |
Code commune | 87163 |
Démographie | |
Population municipale |
140 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 10′ 06″ nord, 0° 51′ 03″ est |
Altitude | Min. 177 m Max. 266 m |
Superficie | 23,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bellac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est limitrophe du département de la Vienne.
Val-d'Oire-et-Gartempe | ||
Asnières-sur-Blour (Vienne) |
![]() |
Saint-Bonnet-de-Bellac |
Gajoubert | Val d'Issoire |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bussière Boffy », sur la commune de Val d'Issoire, mise en service en 1964[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 985 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 47 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Martial-sur-Isop est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (77 %), terres arables (12 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (2,4 %), zones urbanisées (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Martial-sur-Isop est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 5,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Martial-sur-Isop est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
La légende locale dit que sa proximité au village voisin de Saint-Barbant est due à l'expansion du diocèse de Poitiers, la nouvelle limite du diocèse partageant le village en deux. Les villageois du comté de Poitiers ont alors jeté un marteau du haut du clocher de l'église de Saint Martial et ont construit leur église là où le marteau à atterri, qu'ils nommèrent Saint-Barbant. La légende était douteuse car l'église de Saint Martial est plus récente que celle de Saint Barbant, mais des rénovations récentes ont permis de découvrir une crypte romaine sous l'église. Cette découverte confirme que le village était fondé avant le village de Saint-Barbant et pourrait confirmer la légende[26].
De à , la commune a accueilli des réfugiés alsaciens de Seltz[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | Mars 2001 | Roger Bardeau | PCF | |
mars 2001 | 2014 | Damien Coquelet[28] | ||
2014 | En cours | Pierre Bachellerie | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 140 habitants[Note 8], en augmentation de 3,7 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
532 | 622 | 680 | 671 | 659 | 641 | 623 | 627 | 651 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
634 | 628 | 618 | 596 | 622 | 620 | 637 | 633 | 648 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
631 | 587 | 523 | 505 | 507 | 487 | 431 | 349 | 266 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
217 | 185 | 156 | 126 | 135 | 138 | 135 | 138 | 140 |
Sa population de 137 habitants sur 23,44 km2 lui donne une densité de population très basse, de seulement 5,8 habitants/km2[33].
La population a, pendant les années 2000, augmenté lentement grâce à un petit flux de population britannique comme la majorité des villages de sa région. Ce flux a ralenti dans les dernières années.
Il était estimé en 2007, que le village était fait de 133 logements dont seulement 64 principaux, et 40 vacants[34].
L'église Saint-Martial de Saint-Martial-sur-Isop est d'origine médiévale et fut restaurée en 2004, la crypte romaine qui se situe en dessous de l'église avec une source qui fut utilisée pour baptiser les croyants. Saint Martial est aussi l'une des rares communes à ne pas avoir une statue pour son monument aux morts mais une peinture datant de 1921 de Jean-Cyprien Teilliet qui est accrochée au fond de l'église. D'après la tradition la peinture lui fut commandé par un de ses amis, le curé du village et payé 1000 francs par subvention de l'État et souscription locale[35].
La région autour du village est très boisée avec un réseau très dense de chemins ruraux et un parcours pédestre de sept kilomètres autour du site classé des rochers de l'Isop
Le village a aussi un élevage de bisons[36]. Pendant les vacances d'été, il y a des safaris-photo et en août la Fête du bison.
À environ cinq minutes du bourg du village il y a l'atelier de poterie de la roche où le potier lui-même fait des visites et démonstrations sur rendez-vous. Cette attraction fut recommandée par le Petit Futé en 2011[37].
Une centrale d'éoliennes de six machines de 200 m de haut est en fonction depuis 2019. En partie elle est située sur la commune de Saint-Bonnet-de-Bellac.
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