Saint-Mards-en-Othe est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Mards (homonymie) et Othe (homonymie).
Saint-Mards-en-Othe | |
L'église Saint-Médard. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Lionel Bertin 2020-2026 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10350 |
Démographie | |
Gentilé | Saintmédariens |
Population municipale |
638 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 25″ nord, 3° 48′ 00″ est |
Altitude | Min. 158 m Max. 267 m |
Superficie | 31,4 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aix-en-Othe |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedesaintmardsenothe.com |
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La commune qui comptait 1 768 habitants, appelés Saintmédariens, en 1841 a vu sa population diminuer progressivement jusqu'en 1990, date depuis laquelle celle-ci remonte.
Cette localité comporte comme Kirrberg, Ratzwiller et Rauwiller en Alsace, un blason moderne avec une croix huguenote en rappel de leur passé. Celui-ci fait alors référence aux armes des Piédefer et au passé protestant du village.
La commune de Saint-Mards-en-Othe se trouve dans le département de l'Aube, en région Grand Est[1].
Elle se situe à 31,15 km par la route[Note 1] de Troyes[2], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aix-en-Othe[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Nogent-en-Othe (3,1 km), Villemoiron-en-Othe (3,4 km), Maraye-en-Othe (4,1 km), Chennegy (7,0 km), Aix-en-Othe (7,4 km), Vosnon (7,8 km), Bœurs-en-Othe (7,9 km), Bercenay-en-Othe (8,1 km).
Saint-Mards-en-Othe est située à l'ouest du département de l'Aube à la limite avec le département de l'Yonne. Le village est à mi-chemin entre Troyes et Sens (une trentaine de kilomètres), à 8 km d’Aix-en-Othe et à environ 130 km de Paris, le village est traversée par la D 374.
Aix-en-Othe | Villemoiron-en-Othe | Chennegy |
Bœurs-en-Othe (Yonne) |
![]() |
Maraye-en-Othe |
Sormery (Yonne) |
Nogent-en-Othe |
La superficie de la commune est de 3 140 hectares ; son altitude varie entre 158 et 267 mètres[4].
Le territoire de la commune est traversé par la Nosle, rivière de 13,4 km de long qui baigne Aix-en-Othe[5]. Elle se jette dans la Vanne en rive gauche à Villemaur-sur-Vanne[6].
Tout comme le reste de la région Champagne-Ardenne, le village se situe dans un climat « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Les vents sont généralement issus de l’ouest et du sud-ouest.
La station météorologique la plus proche est celle dans la commune de Barberey-Saint-Sulpice.
À la suite des inondations par remontée de nappe naturelle, du 4 au 9 mai 2013, l'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour la commune[7].
La commune est couverte de 485 hectares de bois[réf. nécessaire].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,7 %), forêts (31,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), prairies (1,3 %), zones urbanisées (1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Saint-Mards-en-Othe est une commune rurale[Note 3],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Outre le bourg, le territoire de la commune compte treize hameaux : Vaucouards, Saint-Bouin, la Belle Fayte, Vaubadon, La Mivoie, la Lisière des Bois, la Belle Epine, le Nervost, le Prédaissy, les Robins, les Trois Maisons, la Croix-Saint-Jacques et le Bel Air.
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
373 | 381 | 376 | 377 | 387 | 404 | 429 | 438 |
En 2017, parmi ces logements : 61,6 % étaient des résidences principales, 26,0 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants. Ces logements étaient à 97,3 % des maisons individuelles[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,2 %, en hausse par rapport à 1999 (80,4 %)[I 3].
Après les travaux relatifs à l'éclairage public et l'entretien de la voirie, le maire annonce début 2013 les réparations de certains bâtiments communaux ainsi que la construction d'un hangar pour y abriter le nouveau camion de pompiers[15].
Le bourg est à l'intersection de la route départementale D 374 qui, venant de Tonnerre au sud, monte à Marcilly-le-Hayer, et des routes D 22 et D 194.
La commune est desservie par les lignes de bus no 91 « Troyes - Le Valdreux » et no 901 « Maraye-en-Othe -- Aix-en-Othex » du réseau de bus Les Courriers de l'Aube[16],[17].
Le toponymiste Ernest Nègre cite les noms de Sanctus Medardus en 1110, Saint Maar en 1298, Sainct Mars en 1328[18]. Sont également attestés Mards-la-Montagne au cours de la Révolution française, Saint Mards en Othe en 1793 et Saint-Mards en 1801[19].
Saint-Mards-en-Othe s'est aussi appelé Saint-Médard-du-Chemin[20].
Au XIVe siècle, Saint-Mards passe par le mariage aux Pièdefer, illustre famille parisienne gagnée à la Réforme et qui fera de Saint-Mards aux XVIe et XVIIe siècles, l’un des principaux centres du protestantisme en Champagne.
« Le fief de Saint-Mards relevait de Villemaur avant que Jeanne de Brienne-Eu ne le fasse transférer à celui de Chaumont. Saint-Mards avait en 1527 deux foires le et le octroyées par lettre patente au seigneur de Saint-Mards, Jacques Piedfer. Saint-Mards avait aussi un marché chaque lundi. Le village a eu des murailles et fossés qui furent ensuite comblés et plantés d'arbres[21] et une ou plusieurs maisons seigneuriales[22] fortes : en 1636 : Jacques Piedfer pour un quart ainsi que Gérome Cochran pour un septième en 1648 décrite comme un corps de logis, une cour un jardin, grange, pourpris...fermé de murailles où fut adjoint une chapelle en 1668. »
Au XVIe siècle donc Saint-Mards est touchée, comme la ville de Troyes, par l'essor des idées protestantes. Avec d'autres villages, Saint-Mards sert même de refuge pour les protestants troyens lorsque la persécution devient trop menaçante. En 1630, les autorités catholiques troyennes s’inquiètent car le protestantisme se développe encore dans le diocèse. En 1634, elles obtiennent un arrêt d'expulsion de la part du Conseil du roi contre le pasteur de Saint-Mards, Sigisbert Alépée, au motif qu’il serait d’origine allemande. Toutefois, celui-ci n’obtempère pas, et il est toujours en place en 1663. Après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, le temple de Saint-Mards est démoli ; victimes d'opérations militaires, les protestants sont obligés d'abjurer leur foi ou de s'exiler dans la clandestinité (car l’Édit de Fontainebleau interdit précisément aux protestants de quitter le royaume)[23]. Ces événements marquants expliquent la présence d'une croix huguenote sur les armoiries de la commune.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes puis du bailliage de Chaumont à partir du XIVe siècle. Durant la Révolution, les Saintmédariens, républicains convaincus, affrontent les contre-révolutionnaires.
Le XIXe siècle est pour Saint-Mards-en-Othe l'apogée du textile : le village connaît son âge d’or au début du XIXe siècle ; il compte alors 1 700 habitants ; il est considéré comme « la reine de l’industrie du Pays d’Othe » en raison de l’activité de tissage avec ses 350 métiers à tisser[24]. Puis dans la seconde moitié du XIXe siècle, vient la bonneterie et les métiers dits « anglais » ou métiers Cotton (métiers rectilignes pour la fabrication de bas, pull-overs et autres articles diminués « Fully-fashioned ». Ces machines possèdent plusieurs têtes. Chaque tête produit un article[25] qui apportèrent la richesse. C'est alors pour le village une période de prospérité.
Au début du XXe siècle, les métiers mécaniques à grande production s’implantèrent en ville, à Aix-en-Othe et à Estissac. Saint-Mards-en-Othe n'arriva pas à maintenir son industrie.
Vient ensuite la mobilisation due à la Première Guerre mondiale et la saignée démographique qui s'ensuivit.
Durant la Seconde Guerre mondiale, c'est au hameau La Lisière-des-Bois que se recentra le maquis de Saint-Mards-en-Othe à l'origine de nombreux actes de résistance[26]. Compte tenu de la géographie des lieux : vallons, cultures et vastes forêts épaisses, cette partie du département entre l'Yonne et l'Aube fut déterminante pour abriter les résistants. Des terrains de parachutages furent choisis, de nombreuses opérations nocturnes furent ainsi réalisées : dix-sept parachutages pour vingt-six avions et près de 40 tonnes d'armes et de munitions furent réceptionnées. Il était interdit de redistribuer du matériel aux francs-tireurs et partisans pour des raisons d'appartenance politique mais parfois, les dirigeants du Bureau des opérations aériennes (BOA) donnaient du matériel à leur voisin bourguignon. Saint-Mards-en-Othe est un village de France avec un monument commémoratif du B.O.A et des Francs-tireurs et partisans : « Entourée de hêtres se dresse une stèle de pierre surmontée d'une plaque sur laquelle est gravé : "FTPF-BOA à ceux qui choisirent le combat de la Résistance pour la liberté de la France. Vous qui passez, souvenez-vous" »[27].
Françoise Liechtenstein est sauvée par Marguerite Michelet de Saint-Mards (Son père la lui a confié pendant la guerre, il reviendra la chercher à la Libération) [28]
Le village après-guerre subit l'exode de sa population vers les villes. Il faut attendre les années 1970 pour voir la commune renaître ; de nombreux citadins principalement de la région parisienne achètent et restaurent des maisons.
La commune de Saint-Mards-en-Othe est membre de la communauté de communes du Pays d'Othe[29], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aix-Villemaur-Pâlis. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Troyes, à la circonscription administrative de l'État de l'Aube et à la région Grand Est[29].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aix-Villemaur-Pâlis pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[29], et de la deuxième circonscription de l'Aube pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].
Le conseil municipal de Saint-Mards-en-Othe, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[32] avec listes ouvertes et panachage[33]. Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[34]. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 66,87 %[35].
Lionel Bertin, qui se représente à l'issue de deux mandats[36], est réélu pour un troisième mandat[37].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[38]. Un siège étant attribué à la commune au sein de la Communauté de communes du Pays d'Othe, c'est le maire qui représente la commune au conseil communautaire.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1857 | Hyacinthe Trouvé | |||
avant 1887 | Mathieu | |||
mars 2001 | mars 2008 | Dany Monier | ||
mars 2008 | En cours (au [40]) |
Lionel Bertin[41] | DVD | Retraité[37] |
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 58,24 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 41,76 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 83,80 %[42].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 59,95 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,05 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 82,83 %[43].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, 58,01 % des suffrages se sont exprimés pour Marine Le Pen et 41,99% pour Emmanuel Macron, avec un taux de participation de 80,65 %[44].
La commune de Saint-Mards-en-Othe est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 211 003 397[45]. Son activité est enregistrée sous le code APE 84.11Z, correspondant aux administrations publiques générales[46].
En 2017, le budget communal s'équilibrait à 594 000 € dont 509 000 € (soit 781 € par habitant) en section de fonctionnement et 85 000 € en investissement (soit 130 € par habitant). La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 33,3 %, contre 46,7 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 17,98 % pour la taxe d'habitation y compris la taxe sur les logements vacants (THLV), 15,81 % et 43,57 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[47].
Au , Saint-Mards-en-Othe n'est jumelée avec aucune commune[48].
Saint-Mards-en-Othe est située dans l'académie de Reims.
La commune administre une école primaire (école maternelle et école élémentaire) qui regroupe 64 élèves en 2020-2021[49].
La commune dispose d'un nœud de raccordement ADSL installé dans cette commune, mais ne dispose pas de connexion à un réseau de fibre optique[50].
Saint-Mards-en-Othe relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy[51].
Les habitants sont appelés les Saintmédariens[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2019, la commune comptait 638 habitants[Note 5], en diminution de 3,48 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 507 | 1 485 | 1 605 | 1 454 | 1 595 | 1 681 | 1 768 | 1 745 | 1 743 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 676 | 1 618 | 1 625 | 1 633 | 1 607 | 1 469 | 1 473 | 1 343 | 1 271 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 202 | 1 171 | 1 094 | 920 | 904 | 843 | 790 | 821 | 823 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
715 | 693 | 575 | 556 | 513 | 543 | 625 | 659 | 641 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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638 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 338 hommes pour 301 femmes, soit un taux de 52,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,7 |
7,1 | 75-89 ans | 7,3 |
19,0 | 60-74 ans | 20,6 |
19,5 | 45-59 ans | 19,9 |
20,4 | 30-44 ans | 22,1 |
12,9 | 15-29 ans | 9,2 |
21,1 | 0-14 ans | 20,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
7,1 | 75-89 ans | 10,2 |
17,2 | 60-74 ans | 18 |
19,8 | 45-59 ans | 19,3 |
17,9 | 30-44 ans | 17,3 |
18 | 15-29 ans | 16 |
19,2 | 0-14 ans | 17,2 |
Seul le culte catholique est célébré à Saint-Mards-en-Othe. La commune est l'une des vingt-six communes regroupées dans la paroisse « d'Aix-en-Othe », l'une des neuf paroisses de l'espace pastoral « Forêts d’Othe et d’Armance » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Médard[58].
Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune[59].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 247 €, ce qui plaçait Saint-Mards-en-Othe au 22 697e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[60].
En 2009, 52,7 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 399 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,7 % d'actifs dont 59,3 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs[I 5].
On comptait 77 emplois dans la zone d'emploi, contre 74 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 237, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 32,3 %[I 6].
Au , Saint-Mards-en-Othe comptait 56 établissements : 16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 12 dans la construction, 20 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].
En 2011, une entreprise a été créée à Saint-Mards-en-Othe[I 8].
La commune ne compte ni lieu ou monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[61] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[62]. Toutefois, elle compte 4 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[63] et 21 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[64], tous à l'intérieur de l'église paroissiale. Le grand portail est surmonté d'un fronton triangulaire et des lettres DOM, abréviation de la locution latine Deo optimo maximo[65] qui signifie « à Dieu très bon, très grand ».
Le lavoir est le plus grand des lavoirs du département par sa taille. Il a été conçu pour permettre à une soixantaine de personnes d'y travailler simultanément. Il a été construit en 1845, en briques provenant des fourneaux du Gaty, il est éclairé de dix baies vitrées en plein cintre qui apportent une grande luminosité. Il était alimenté par la source Saint-Bouin. Ce lavoir est désaffecté et utilisé comme local pour la commune[66].
Le musée d'Art moderne de Troyes possède une œuvre du peintre Maurice Marinot dont les titre est Saint-Mards-en-Othe et datée 1929[67].
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules à la croix huguenote d’or, à la bordure échiquetée d’or et d’azur.
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Le blason moderne comporte une croix huguenote en rappel de son passé protestant, comme le blason des communes alsaciennes de Kirrberg, Rauwiller et Ratzwiller (cette dernière sans la colombe), seules communes en France à reprendre cette croix dans leur blason[69].
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