Saint-Mard est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Mard | |
![]() Vue arrière de l'église. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Rochefort |
Intercommunalité | Communauté de communes Aunis Sud |
Maire Mandat |
Barbara Gautier-Serus 2020-2026 |
Code postal | 17700 |
Code commune | 17359 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Mardois et Saint-Mardoises |
Population municipale |
1 206 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 14″ nord, 0° 42′ 33″ ouest |
Altitude | Min. 24 m Max. 75 m |
Superficie | 21,21 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Surgères (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Surgères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-mard.fr/index.php?lng=fr |
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Ses habitants sont appelés les Saint-Mardois et les Saint-Mardoises[1].
Saint-Mard est une commune rurale de 21,21 km2 située au nord de la Charente-Maritime, en périphérie de Surgères. Intégrée aujourd'hui à l'Aunis en tant que membre de la Communauté de communes Aunis Sud, elle est historiquement saintongeaise.
Autour du centre bourg gravitent huit hameaux ayant tous une identité propre : Boisseuil, La Jarriette, Puybardon, L’Abbaye, La Laigne, Maizeron et enfin Boutrit (L’ancien nom était «Cheboutry»). Dispersés dans la campagne, la commune compte également quelques écarts comme Grasseau, Le Petit Sergent, le Moulin de Boisseuil et le Moulin de St-Mard qui rappelle la présence de moulins à vent. Selon le cadastre de 1825, on notait six moulins à vent.
Cette commune rurale est située à six kilomètres à l'est de Surgères et traversée par la route départementale RD939, ancienne route nationale 139 reliant La Rochelle à Périgueux par Angoulême, via Surgères et Saint-Jean-d'Angély.
Saint-Saturnin-du-Bois | ||
Surgères | ![]() |
Marsais |
Vandré (par un quadripoint) |
Breuil-la-Réorte | Bernay-Saint-Martin |
Commune agricole partageant ses terroirs agricoles au contact de l'Aunis à l'ouest et de la Saintonge à l'est, Saint-Mard est le lieu de source de la Gères, petite rivière qui arrose Surgères plus à l'ouest et qui a donné son nom à cette ville.
La commune présente un terroir de plaine céréalière doucement vallonnée et de terres vouées aux fourrages artificiels pour l'élevage bovin.
Saint-Mard est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Surgères, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
La proximité de Surgères la transforme progressivement en commune dortoir, situation qui date du début du nouveau siècle et qui explique son essor démographique actuel.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones urbanisées (4,9 %), prairies (1,2 %), forêts (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Mard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gères. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2013[11],[9].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].
L’origine du nom de la commune vient de saint-Médard, évêque de Noyon qui a bénit le mariage de Radegonde avec Clotaire 1er roi des Francs au VIe siècle.
Le nom du bourg a subi des modifications au cours de l'histoire. Après 1680, on retrouve le village sous le nom de St-Marc. En 1787, Saint-Mard. Pendant la Révolution, la Convention bannissant les références au christianisme, les noms des saints ont été proscris et les noms des lieux modifiés. Ainsi, le commune devient Mard sur l’Isle, l’Isle étant le cours d’eau qui traverse le village.
Par ordonnance Royale du , la commune de Charentenay est supprimée et rattachée à celle de Saint-Mard.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1791 | 1792 | MARQUET Joseph Antoine | ||
1792 | 1794 | BRIZARD François | ||
1794 | 1795 | MARQUET Joseph Antoine | ||
1795 | 1800 | BRANGER Mathurin | ||
1800 | 1802 | BRIZARD François | ||
1802 | 1803 | ALLION Jean Jacques | ||
1803 | 1806 | LE BOUC Samuel | ||
1806 | 1813 | MARCHAND Charles | ||
1813 | 1816 | LE BOUC André Samuel | ||
1816 | 1829 | MICHEL Jacques | ||
1829 | 1839 | DUMAS Pierre | ||
1839 | 1844 | LÉVEQUE Paul François | ||
1844 | 1853 | NAVEAUD Jules | ||
1853 | 1854 | PAILLÉ Guillaume | ||
1854 | 1855 | BROUSSARD LAGARLIERE Jean Baptiste | ||
1855 | 1857 | DEZIRÉ Pierre | ||
1857 | 1859 | BROUSSARD LAGARLIERE Jean Baptiste | ||
1859 | 1865 | MARCHAND Charles | ||
1865 | 1875 | DURAND Jean | ||
1875 | 1881 | DÉMONTÉ Victor | ||
1881 | 1888 | MORISSET Casimir | ||
1888 | 1892 | BONNOUVRIER Elie | ||
1892 | 1900 | NAVEAUD Jules | ||
1900 | 1914 | MORISSET Frédéric | ||
1914 | 1919 | BOUCARD Pascal | ||
1919 | 1921 | GIRAUDEAU Pierre | ||
1921 | 1925 | SICOT Gaston | ||
1925 | 1944 | MARTINEAU Edmé | ||
1944 | 1945 | MANEAUD Charles | ||
1945 | 1953 | SUIRE Valentin | ||
1953 | 1989 | BONNOUVRIER Marc | ||
1989 | 2001 | FOILLERET Gabriel | ||
2001 | en cours | FILIPPI Patricia | DVD | Retraitée de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 1 206 habitants[Note 3], en augmentation de 2,81 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
824 | 824 | 914 | 970 | 1 418 | 1 432 | 1 404 | 1 398 | 1 439 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 466 | 1 602 | 1 492 | 1 537 | 1 609 | 1 563 | 1 276 | 1 214 | 1 181 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 151 | 1 110 | 1 091 | 1 031 | 1 038 | 1 030 | 952 | 897 | 948 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
948 | 948 | 914 | 935 | 865 | 868 | 962 | 975 | 1 148 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 198 | 1 206 | - | - | - | - | - | - | - |
L’église est dédiée à Saint-Médard, dont Mard est une déformation. Les vitraux situés dans le chœur de l’église de Saint-Mard représentent St-Médard et Ste-Radegonde Elle a conservé de l’époque romane sa façade, l’amorce des murs de la nef ainsi que son chœur. Le clocher-arcade roman à deux baies, abrite 2 cloches, la plus petite provient de l’église de Charentenay, elle date de 1641, elle a été classée en 2004. L’intérieur renferme un mobilier fourni provenant également de l’église Notre-Dame de Charentenay avec en particulier deux fresques représentant à droite, le baptême du Christ et à gauche, Saint-Michel terrassant le dragon. L’ambon a également été composé avec des sculptures provenant de Charentenay. La façade du XIIe siècle est percée d’un portail en plein cintre à trois voussures nues reposant sur un nombre deux fois supérieur de colonnettes. L'emploi d’un calcaire coquillé a pratiquement interdit toute sculpture. Deux faisceaux colonnettes enserrent cette façade, supportant une corniche aux modelons refaits
Une coopérative laitière est créée en 1889, elle obtient en 1896 une médaille de bronze « beurres de Charente et de la Gironde ». Le bâtiment de la laiterie est construit le long de la Départementale 939 à proximité du futur emplacement de la station de chemin de fer au lieu-dit «Les Petites Caruelles». La laiterie fermera en 1977.
En 1896 la ligne de chemin de fer qui dessert Angoulême et Saint-Jean d’Angély passe par Saint-Mard. Une gare est construite. La ligne sera supprimée en 1950.
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