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Saint-Marcel
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Géographie
Situation
Village des Plaines (Notre-Dame-du-Pré), à gauche, et Les Bermonts (Saint-Marcel) et la RN90, à droite.
Le village, à 600 mètres d’altitude, est situé dans la vallée de la Tarentaise où coule l'Isère, entre Moûtiers (à 5 km) et Bourg-Saint-Maurice (à 23 km).
Il est composé de plusieurs hameaux, situés à différentes altitudes:
dans la plaine: Pomblière au Centre, Saint-Marcel au Nord;
à 1000 m d'altitude, sur des replats de dépôts glaciaires: Montfort au Sud, Montmagny au Nord Est.
Axes de communication
La commune est traversée par la RN 90, axe très fréquenté en hiver car il permet d'accéder à de nombreuses stations de ski.
Elle est également traversée par la ligne de chemin de fer reliant Moutiers et Bourg-Saint-Maurice, qui dessert également l'usine électrochimique de Pomblière. La desserte voyageur n'est plus assurée.
Saint-Marcel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moûtiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (77,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4%), prairies (4,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4%), mines, décharges et chantiers (3,3%), zones urbanisées (2,9%), zones agricoles hétérogènes (1,3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Saint-Marcel est le nom officiel de la commune selon le Code officiel géographique français[7], même si sur le site on voit apparaître la forme Pomblière - Saint Marcel.
L'origine du toponyme n'est pas certaine. Les auteurs de Histoire des communes (1982) font référence au saint patron Marcel Ier († 309), 30e pape (308-309), probablement confondu avec le saint local et évêque légendaire de Tarentaise, Marcel[8]. Henry Suter indique quant à lui sur son site Marcel de Chalon († 177 ou 179), un prêtre originaire de Lyon, martyr et mort à Châlon[9].
L'ancien nom de la paroisse était Saint-Jacques ou Jacquemoz, en lien avec le château (Castrum Sancti Jacobi)[8],[10]. En effet, la paroisse était placée sous le patronage de saint Jacques, premier évêque légendaire de Tarentaise[8],[10].
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
mars 2014
Jean-Pierre Mirande
...
...
mars 2014
En cours
Daniel Charrière
...
...
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Marcelins[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 601 habitants[Note 3], en diminution de 4,91% par rapport à 2013 (Savoie: +3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
267
304
303
341
428
470
413
445
414
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
426
384
396
409
424
382
675
595
834
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
670
628
794
785
779
925
1 102
1 045
921
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
778
770
678
692
645
607
601
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Pomblière Saint Marcel est l'unique site de production de MSSA (Métaux Spéciaux) qui fabrique du sodium. L'usine, dite « La Volta » a été créée en 1898 et produit du sodium depuis 1923. En 1906, elle a permis la création de la première ligne à haute tension française, pour alimenter en électricité le Tramway de Lyon, via le réseau de la Société Grenobloise de Force et Lumière sur une distance de 180 km, encore jamais atteinte en Europe, sur deux fils en laiton d'un diamètre de six millimètres.
La société InPACT est le leader occidental de la production de substrat semiconducteur de phosphore d'indium.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Marcel.
Monument aux Morts.
Chapelle Saint-Jacques, situé sur le roc Puppin.
Chapelle Saint-Jacques, situé sur le roc Puppin.
Haut-plateau du roc Puppin où se situait le château Saint-Jacques.
Le patrimoine de Saint-Marcel est constitué:
le château Saint-Jacques (Castrum Sancti Jacobi)[10] ou encore Saint-Jacquemoz (1663)[10], édifié sur le Roc Puppim/Saint-Jacques, mentionné au XIIesiècle[17] (donation de 1186), détruit en 1600[18],[19],[20];
le manoir de la Pérouse, une ancienne maison forte du XIIIesiècle;
l'église paroissiale Saint-Marcel (reconstruite vers la fin du XVIIesiècle). Une paroisse est mentionnée dès 1170, anciennement dédiée à saint Jacques de Tarentaise avant passer à saint Marcel (voir section « Toponymie »)[21];
la chapelle néogothique dédiée à Saint-Jacques-de-Tarentaise (1898-1903), construite sur le Roc Pupim à l'emplacement et avec des pierres du château Saint-Jacques[19].
Espaces verts et fleurissement
La commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2017[22].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Savoie.
Blason
Taillé: au 1er de gueules à une boucle de ceinturon burgonde figurant un personnage d'or, au 2d mi-taillé d'or à trois fleurs de lys de gueules[23].
Détails
Le premier représente le motif d'une boucle de ceinturon retrouvée dans une sépulture médiévale près du pont du village. Le second reprend le détail d'une pierre de taille retrouvée près du château Saint-Jacques, qui était gravée de trois fleurs de lys. Adopté en 1990[23].
Voir aussi
Bibliographie
Éric Deschamps, Saint-Marcel, retour vers le passé d'une commune de Tarentaise, éditions Cléopas, Évian-les-Bains, 2006 - (ISBN978-2-9522459-4-4)
Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes: Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444p. (ISBN978-2-7171-0263-5), p.374-378. ([PDF] lire en ligne)
(roman) Frédéric Lefèvre, Le Sol, réédition La Fontaine de Siloé, 2004,(ISBN2-84206-277-9) où Saint-Marcel y est nommé Saint-Florent
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henry Suter, «Saint-Marcel», sur le site d'Henry Suter, «Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs» - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr.2004) (1reéd. 1935), 519p. (ISBN978-2-84206-268-2, lire en ligne), p.422..
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.19
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
«Saint-Marcel», sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr.2004) (1reéd. 1935), 519p. (ISBN978-2-84206-268-2, lire en ligne)..
Étienne-Louis Borrel, Les monuments anciens de la Tarentaise (Savoie), Paris, Ducher, , 334p. (lire en ligne), p.141-148.
«Château Saint-Jacques des évêques Roc Pupim»[PDF], Documents, sur le site de l'association « Les Amis de Saint-Jacques en Rhône-Alpes » - patrimoine.amis-st-jacques.org (consulté en ).
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