Saint-Marcel-lès-Valence est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Marcel.
Saint-Marcel-lès-Valence | |
![]() Mairie de Saint-Marcel-lès-Valence | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Intercommunalité | Valence Romans Agglo |
Maire Mandat |
Jean-Michel Valla 2020-2026 |
Code postal | 26320 |
Code commune | 26313 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Marcelois, Saint-Marceloises |
Population municipale |
6 289 hab. (2019 ![]() |
Densité | 418 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 58′ 18″ nord, 4° 57′ 27″ est |
Altitude | Min. 137 m Max. 201 m |
Superficie | 15,05 km2 |
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Valence-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Elle se trouve dans l'agglomération valentinoise.
La commune de Saint-Marcel-lès-Valence est au nord-est (limitrophe) de la ville de Valence, préfecture de la Drôme.
![]() |
Châteauneuf-sur-Isère Bourg-lès-Valence |
Châteauneuf-sur-Isère | Châteauneuf-sur-Isère Alixan |
![]() |
Bourg-lès-Valence | N | Alixan | ||
O Saint-Marcel-lès-Valence E | ||||
S | ||||
Bourg-lès-Valence Valence |
Valence | Alixan Valence |
Sites particuliers :
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
Saint-Marcel-lès-Valence est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[5] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), cultures permanentes (28,3 %), zones urbanisées (17,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), terres arables (3,2 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Le périphérique valentinois traverse le territoire communal du nord au sud :
La commune est desservie par le réseau de bus Citéa (lignes 14 et 15).
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11].
Présence de « villas » gallo-romaines[12].
La seigneurie : au point de vue féodal, la terre est une possession des comtes de Valentinois, puis des Poitiers-Saint-Vallier[12].
Avant le XVe siècle : le territoire de Saint-Marcel formait une paroisse distincte du diocèse de Valence et du mandement de Châteauneuf-d'Isère[11].
Avant 1790 : Saint-Marcel-lès-Valence est une simple annexe de la paroisse du Bourg-lès-Valence, dont les dîmes appartenaient au chapitre du Bourg-lès-Valence, qui présentait à la cure[11].
La paroisse est rétablie après la Révolution et composée alors de parties des communes d'Alixan, de Bourg-lès-Valence, de Châteauneuf-d'Isère et de Valence[11].
Cette paroisse est érigée en commune du canton de Valence le [11].
Le , le conseil municipal et les plus forts contribuables votent une imposition extraordinaire :
1850 : les Saint-Marcellois sont en majorité occupés à travailler la terre pour se nourrir. On produit des végétaux et on élève des animaux en priorité pour les besoins familiaux[réf. nécessaire].
1851 : le recensement indique le nombre de 1 350 habitants[13].
1857 : le ministère de l'Intérieur autorise la constitution d’un corps de sapeurs-pompiers[réf. nécessaire].
1866 : 523 Saint-Marcellois sur un total de 1 226 habitants ne savent ni lire ni écrire[réf. nécessaire].
À partir de 1922, les Saint-Marcellois peuvent se réunir et exercer leurs activités festives dans la chapelle de Surel, ancienne église Saint-Marcel-de-Javaisan, dont l'activité religieuse a été transférée vers la nouvelle église. Le lieu est remplacé en 1943 par les bâtiments de la mairie actuelle[réf. nécessaire].
1968 : la place du monument est créée. Elle permet d'édifier le nouveau monument aux morts, ainsi qu'une aire de jeux très appréciée par les boulistes[réf. nécessaire].
1979 : Noël Lambert, collectionneur de vieilles automobiles, décide de construire un musée pour les exposer, le musée de la Vieille Auto ; ce dernier ferme en 1987 par manque d'argent. Le site a aujourd'hui été complètement réaménagé[réf. nécessaire].
À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal se compose du maire, de sept adjoints et de vingt conseillers municipaux[15][source insuffisante].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : depuis 1850 | ||||
1850 | 1855 | Jean-Louis Bouvier | ||
1855 | 1863 | Laurent Morel | ||
1863 | 1868 | Jean de Labareyre | baron, général de brigade | |
1868 | 1870 | Jacques Barnaud | ||
1870 | 1871 | Claude Eynard | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | Ferdinand Ducros | ||
1874 | 1890 | Laurent Morel | ||
1878 | 1884 | Laurent Morel | maire sortant | |
1884 | 1888 | Laurent Morel | maire sortant | |
1888 | 1890 | Laurent Morel | maire sortant | |
1890 (élection ?) |
1892 | Benjamin Barnaud | ||
1892 | 1896 | Joseph Rollet | ||
1896 | 1900 | Joseph Rollet | maire sortant | |
1900 | 1904 | Joseph Rollet | maire sortant | |
1904 | 1908 | Joseph Rollet | maire sortant | |
1908 | 1912 | Jules Bleton | ||
1912 | 1919 | Jules Bleton | maire sortant | |
1919 | 1925 | Henri Bard | ||
1925 | 1929 | Henri Berne | ||
1929 | 1935 | Henri Berne | maire sortant | |
1935 | 1942 | Henri Berne | maire sortant | |
1942 (élection ?) |
1945 | Benjamin Chovet | ||
1945 | 1947 | Frédéric Delaye | ||
1947 | 1953 | Joseph Duc | ||
1953 | 1959 | Fernand Courthial | ||
1959 | 1965 | Jules Perreton | ||
1965 | 1971 | Pierre Stevenin | ||
1971 | 1977 | Pierre Stevenin | maire sortant | |
1977 | 1983 | Pierre Stevenin | maire sortant | |
1983 | 1989 | Roger Dietz | ||
1989 | 1995 | Laurent Jullien | ||
1995 | 1996 | Pierre Stevenin | ||
1996 (élection ?) |
2001 | Jacques Barnaud | ||
2001 | 2008 | Dominique Quet | instituteur | |
2008 | 2014 | Dominique Quet | maire sortant | |
2014 | 2020 | Dominique Quet | maire sortant | |
2020 | En cours (au 29 avril 2021) |
Jean-Michel Valla[15][source insuffisante] | arboriculteur |
Finances locales de Saint-Marcel-lès-Valence de 2000 à 2018[16] (cliquez sur le lien wiki[17]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 6 289 habitants[Note 3], en augmentation de 7,21 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 350 | 1 333 | 1 305 | 1 226 | 1 233 | 1 151 | 1 066 | 1 037 | 1 001 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 005 | 1 029 | 1 025 | 982 | 858 | 940 | 915 | 929 | 973 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 |
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1 028 | 1 256 | 1 457 | 2 652 | 3 342 | 3 719 | 4 114 | 4 672 | 4 762 |
2012 | 2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
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5 746 | 6 236 | 6 289 | - | - | - | - | - | - |
En 1992 : bourg de plaine agricole, céréales, vergers, vignes, caprins, porcins, volailles, pisciculture, coopératives agricole et céréalière[12].
Une partie du parc technologique et scientifique Rovaltain est située au nord-est de la commune. Cette partie-ci du site est dénommée quartier de la Gare.
Présence de plusieurs carrières[1].
L'un des sites de l'INRA est installé sur la commune[12].
Cette unité expérimentale de recherches intégrées développe des programmes sur les systèmes de production durable en arboriculture fruitière (fruits à noyau et à pépins) sur un domaine de 86 hectares. Dans les années 1980 la station a été confrontée à la contamination et l'extériorisation de la maladie de la sharka dans ses vergers[réf. nécessaire].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 551 €, ce qui plaçait Saint-Marcel-lès-Valence au 8 412e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[22].
La Ligue pour la protection des oiseaux est installée au Domaine de Gotheron[réf. nécessaire].
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Blasonnement :
Parti : au 1er de sable à la main bénissante d'argent en chef et posée en fasce, d'où partent cinq rayons d'or en éventail vers la pointe, au 2e de gueules à la croix d'argent chargée en cœur de cinq monts d'azur ordonnés en croix. |
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