Saint-Macaire-du-Bois est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
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Saint-Macaire-du-Bois | |
![]() L'église Saint-Macaire. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Arrondissement | Saumur |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire |
Maire Mandat |
Pierre de Boutray 2020-2026 |
Code postal | 49260 |
Code commune | 49302 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Macairois |
Population municipale |
451 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 07′ 04″ nord, 0° 16′ 31″ ouest |
Altitude | 50 m Min. 43 m Max. 86 m |
Superficie | 13,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Doué-en-Anjou (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Doué-en-Anjou |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de Saint-Macaire-du-Bois |
modifier ![]() |
Commune angevine du Saumurois, Saint-Macaire-du-Bois se situe à l'ouest du Puy-Notre-Dame, en limite du département des Deux-Sèvres, sur les des routes D 77 Nueil-sur-Layon / Le Puy-Notre-Dame, et D 94 Les Verchers-sur-Layon[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont.-Bellay », sur la commune de Montreuil-Bellay, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 599,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 75 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Macaire-du-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Doué-en-Anjou, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), forêts (13,8 %), cultures permanentes (12,2 %), prairies (0,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Saint-Macaire-du-Bois : commune et village actuel (M.-et-L.). Ecclesia Sancti Macharii (1300, Pouillé du Gd Gaultier), Saint Maquaire (1552, E 1141 Archives Départementales de M&L), Saint Macaire sous Doué (Et.-civ. Doué, XVIIe), Saint-Macquaire (1584, E 825 Archives Départementales de M&L), Saint-Macaire-près-le-Puy (1790, Registres Paroissiaux du Puy-Notre-Dame), Macaire (Comité de Surveillance, 20 brumaire an III)[22].
Existant sans doute depuis le Ve siècle et sûrement depuis le XIe siècle (murs de l’église), située dans la Marche commune Anjou-Poitou, la paroisse de Saint-Macaire dépendait au XVIIe siècle de l'évêché de Poitiers, de l'archidiaconé de Thouars, de l'élection de Loudun et du district de Saumur (dictionnaire de Célestin Port), mais relevait au XVIe siècle de la châtellenie et du ressort judiciaire de Thouars et faisait partie du bailliage de la Petite Marche[23].
Doyens de Thouars et curés de Saint-Macaire : Michel Demourant, 1610-1653, Jean de la Ville, 1653-1655, Jacques Robin 1655-1676, Philippe Porcheron, 1676-1726, Pierre-René Pauloin, 1774-1778.
Desservants/vicaires : Claude Morin, 1646, Bertrand, 1646-1653, Mathurin Barbin, 1653-1656, Thomas Riou 1656-1665, Sébastien Vaillant, 1677-1679, Madelon Drouet, 1679-1687, Louis Bourgeteau, 1688-1725, Antoine de Charnières, 1726-1728, Chastenet, 1728, Jean-Antoine Collin, 1732-1754, Louis Péan, 1755-1758, Lambert de Gourville, 1758-1759, Drouin, 1759-1767, Pierre-René Pauloin, 1767-1784. René Lière, 1785-1792, Pierre-Alexandre Lecêvre (assermenté), 1792-1794, René Texier (non-résident), 1796-1828.
Curés depuis la Révolution : Jean-Baptiste Reine, 1828-1869, Edouard Tranchant, 1869-1875, Charles Ollivier, 1875-1887, Auguste Honoré, 1887-1901, Louis Bédouin, 1901-1908, Victor Babin, 1908-1937, Eugène Aigron, 1938-1946, Philippe Houet, 1946-1961, André Richard, 1961-1963.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | Jean Taillée | |||
1995 | 2003 | Christian Béville | ||
2003 | mai 2020 | Gabriel Taillée[24] | ||
mai 2020 | En cours (au 28 mai 2020) |
Pierre de Boutray[25] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Anciens maires[22] : François Jarry (élu le , confirmé le , démissionne le ), Félix Pelletier (élu le , confirmé le , démissionne à l'automne 1796), François Jarry (élu le ), Louis Abraham (élu le ), François Jarry (nommé le , meurt le ), Louis Abraham (nommé le -), René Robert (nommé le , mort le ), René Champion (élu le -), Louis Cator (nommé le -), René Champion (nommé le ), Louis Abraham (nommé le -1821), René Dubois (1821-1835), Louis-René Marcheteau (1835-1852), René Champion (1852-1855), Jean Billy (1855-1865), René Champion (1865-1885), Charles Gourin (1885-1896), Auguste Borit (1896-1909), Étienne Frappereau (1909-1912), Louis Piat (1912-1919), Eugène Bigot (1919-1929), Amand Meignant (1929-1971), Josette Michelet (1971-1973), Jean Taillée (1973-1985), Xavier de Boutray (1985-1995).
La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire depuis la disparition de la communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement[26], elle-même membre du syndicat mixte Pays Saumurois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 451 habitants[Note 7], en diminution de 1,53 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 661 | 718 | 741 | 693 | 676 | 621 | 648 | 636 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
617 | 609 | 579 | 578 | 588 | 585 | 582 | 572 | 568 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
603 | 608 | 571 | 511 | 502 | 526 | 513 | 553 | 513 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
485 | 471 | 403 | 367 | 360 | 388 | 417 | 421 | 456 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
457 | 451 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 233 hommes pour 220 femmes, soit un taux de 51,43 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,4 |
7,3 | 75-89 ans | 11,3 |
14,1 | 60-74 ans | 14,0 |
23,5 | 45-59 ans | 19,9 |
11,4 | 30-44 ans | 18,4 |
14,9 | 15-29 ans | 16,6 |
28,4 | 0-14 ans | 18,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
6,9 | 75-89 ans | 9,5 |
15,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,4 | 45-59 ans | 18,8 |
18,6 | 30-44 ans | 17,7 |
18,6 | 15-29 ans | 17,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,2 |
Sur 32 établissements présents sur la commune à fin 2010, 53 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 22 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[33]. Fin 2015, sur les 36 établissements actifs, 28 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 50 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[34].
La commune est composée de 27 hameaux : L’Humeau de Bray, Le Monis, Les Bouchettes, la Vouie, Chambernou, l’Abbaye de Brignon, la Sablière, La Bafferie, La Haute Bafferie, Les Haies, La Minauderie, La Bournaie, Grenouillon, Bray, Le Bourg, Sanzay, Maison Neuve, la Planche, Le Doyennet, Champs Noirs, La Planche, Bissu, La Gotte Fraiche, Les Ajoncs, La Batardière, Pancon, Les Mousseaux.
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