Saint-Léger-sous-la-Bussière est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Léger-sous-la-Bussière est à 7 km de Matour, , à 8 km de Tramayes, à 10 km de Cluny, à 34 km de Mâcon.
La commune est arrosée par la Grosne, affluent de la Saône. qui prend sa source dans les monts du Beaujolais et se jette dans la Saône à Marnay.
La commune est à la limite du Charolais, du Beaujolais et du Mâconnais.
Elle se compose de plusieurs hameaux, qui sont notamment Pontcharas, La Belouse et La Bussière.
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Brandon | ![]() | ||
Trambly Matour |
N | Tramayes | ||
O Saint-Léger-sous-la-Bussière E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-le-Vieux | Trades (Rhône) |
Saint-Léger-sous-la-Bussière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (10 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
"Santi Leodegarii" existait à l'époque gallo-romaine et une voie romaine le traversait.."Sanctus Leodegarius propè Buxeria" est le nom latin indiqué par Courtépée[8].
Dominant St Léger, le château de la Bussière a été une véritable forteresse, situé sur une éminence d'où il commandait tout le voisinage. Il fut mis à sac par Antoine de Toulongeon, maréchal du duc de Bourgogne, le . Il fut par la suite vendu à un noble lyonnais, émigré d'origine florentine, Batoloméo Paffi (que l'on trouve parfois par erreur nommé de Passy ou de Paphy). Riche marchand (il exerçait à la fois les métiers d'épicier (vente d'épices), de drapier (soieries) et de banquier (lettres de change). Il acquit, avec le château, le titre de baron de la Bussière et de la Garde, et s'offrit en même temps les seigneuries de Néronde et Cleppé. Marié avec Jeanne du Chastel qui lui fit quatre enfants, c'est son fils, Jean ("Bello") de Paffi, né vers 1500, qui lui succédera jusqu'à sa mort située entre 1555 et 1560. Les Paffi s'étaient parfaitement intégrés dans le paysage aristocratique lyonnais et avaient noué des alliances avec les plus prestigieuses familles. Jean "Bello" également baron de la Bussière et de la Garde, était échevin de Lyon et épousait Constance Henry, fille de Guyot Henry, échevin de Lyon et comte de Crémieu. Leur fille Marguerite de Paffi épousait le René de Laurencin, issu de la grande famille des Laurencin, et apporta la Bussière dans la corbeille de mariage. À cette occasion, elle faisait reconnaître par sept habitants du lieu ses droits sur son péage de Poncharras qu'elle donne à bail au sieur Laborier. La Bussière entra ainsi dans les mains des Laurencin. Philippe de Laurencin, né en 1564, époux en 1590 de Jeanne de Foudras hérita de la baronnie. Leur fils Jean de Laurencin, fut à son tour baron de la Bussière. Son héritier, Pierre de Laurencin, capitaine au régiment d'Uxel, fut tué au service du Roi, et la Bussière fut transmise vers 1670 aux Foudras (avec Louis de Foudras), lesquels gardèrent la baronnie jusqu'à la Révolution (source: JM Roche SGLB)
C. Ragut[9] décrit, en 1838, les activités présentes à Saint-Léger-sous-la Bussière : 3 moulins à blé, 1 moulin à huile, 2 tuileries et fours à chaux, une scierie à bois, une scierie à pierres, une petite papeterie où l'on ne fabrique que du papier gris qui s'exporte à Lyon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Jean Lapalus | DVG | |
mars 2008 | En cours | Pierre Lapalus | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 3], en augmentation de 13,88 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
639 | 503 | 676 | 754 | 780 | 750 | 770 | 770 | 796 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
778 | 686 | 643 | 656 | 572 | 593 | 568 | 585 | 592 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
560 | 590 | 545 | 485 | 450 | 457 | 402 | 372 | 368 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
347 | 328 | 297 | 278 | 276 | 256 | 265 | 266 | 246 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
271 | 279 | - | - | - | - | - | - | - |
Les 242 habitants de la commune, au , se répartissent en 72 de moins de 30 ans, 101 de 30 à 59 ans et 68 de 60 ans et plus[14].
Parmi les 80 personnes qui ont entre 15 et 64 ans. 80,4 % sont des actifs ayant un emploi, 5,1 % sont chômeurs, 2,5 % sont élèves ou étudiants, 9,5 % sont retraités ou préretraités et 2,5 % d'autres inactifs.
Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 163 ; 114 sont des résidences principales, 27 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 27 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 154 et celui des appartements de 9[14].
La commune appartient à un Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI), celui des Grosne. Les classes sont réparties (en 2017) ainsi : école de Saint-Pierre-le-Vieux : petite et moyenne section maternelle, CE1,CM1 ; école de Saint-Léger sous-la-Bussière : moyenne et grande section maternelle ; école de Germolles-sur-Grosne : CP et CE1 ; école de Trambly : CM1, CM2.
L'activité principale est l'agriculture. Sur le territoire communal il existe, au , 29 établissements actifs[14].
Les deux châteaux de St Léger sous La Bussière, sont le château de Pontcharra et le château de la Féculerie (château des Terrelles ou de la Papeterie), sont, au début du XXe siècle, la propriété de la famille Plassard. Voir également le site historique du château de la Bussière dominant la vallée.
. Marguerite de Paffi, fille de Jean de Paffi et de Constance Henry, épouse de René de Laurencin (voir Histoire), appréciait la Bussière où elle vécut et se fit enterrée dans l'église St Léger (1628). L'une de ses filles, Marie de Laurencin avait épousé en 1593 Jean de Chardonnay, baron de Saint Lager (en Beaujolais /Brouilly) et co-seigneur de Salornay (Salornay sur Guye).
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