Saint-Léger-de-Montbrillais est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Léger-de-Montbrillais | |
L'église Saint-Léger. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais |
Maire Mandat |
Philippe Batty 2020-2026 |
Code postal | 86120 |
Code commune | 86229 |
Démographie | |
Population municipale |
338 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 04′ 20″ nord, 0° 02′ 34″ ouest |
Altitude | Min. 39 m Max. 115 m |
Superficie | 10,40 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Loudun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Loudun |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
À l'extrême nord-ouest du département de la Vienne, la commune de Saint-Léger de-Montbrillais est limitrophe du département de Maine-et-Loire (commune d'Épieds).
Le bourg de Saint-Léger-de-Montbrillais, situé au carrefour des routes départementales 19 et 56, se situe en distances orthodromiques, dix kilomètres au sud-est de Montreuil-Bellay et douze kilomètres au nord-ouest de Loudun.
La principale artère qui dessert la commune reste néanmoins, un kilomètre au nord du bourg, la route nationale 147.
Epieds (Maine-et-Loire) |
Morton | |
Pouançay | ![]() |
Les Trois-Moutiers |
Berrie |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont.-Bellay », sur la commune de Montreuil-Bellay, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 599,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 61 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Léger-de-Montbrillais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), cultures permanentes (9,8 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (5,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Léger-de-Montbrillais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Saint-Léger-de-Montbrillais est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[22]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 8],[23], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [24],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[26]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 57,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010, par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Les deux dolmens de la Fontaine de Son témoignent de l'occupation du territoire à l'époque néolithique.
Alors que le reste de l'Ouest de la France résiste à la terreur révolutionnaire de 1793, Saint-Léger-de-Montbrillais accueille, dans un premier temps, favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution ; un autre est planté au hameau de Bessé. Ils deviennent les lieux de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires.
Dans la nuit du 26 au , une opération pick up a lieu à Saint-Léger. Un Westland Lysander piloté par Guy Lockhart se pose de nuit sur un terrain clandestin au nord du village, et y débarque le colonel Rémy (Gilbert Renault), fondateur du réseau de la confrérie Notre-Dame, et rembarque deux passagers, Christian Pineau et François Faure, qu’il emporte vers l’Angleterre[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1995 | mars 2008 | Catherine Hupon | Auxiliaire de vie | |
mars 2008 | Mai 2020 | René Ragot[31] | ||
Mai 2020 | Philppe Batty | Directeur de site |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 338 habitants[Note 10], en diminution de 8,89 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
517 | 491 | 499 | 534 | 620 | 638 | 565 | 858 | 885 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
873 | 862 | 859 | 792 | 794 | 802 | 798 | 775 | 773 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
706 | 766 | 737 | 687 | 664 | 635 | 636 | 640 | 541 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 534 | 444 | 420 | 427 | 405 | 389 | 385 | 371 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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339 | 338 | - | - | - | - | - | - | - |
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[36], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 16 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont faiblement augmenté et sont passées de 1 263 hectares en 2000 à 1 286 hectares en 2010[36]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[37].
50 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 2 % pour les protéagineux[36].
En 2000 comme en 2010, 84 hectares sont consacrés à la vigne[36]. Le vignoble du Loudunais propose des vins d'appellation saumur, issus des cépages chenin et cabernet. Les vins ont l'appellation officielle : AOC saumur. Ce sont des vins blancs ou rouges, vinifiés selon la méthode traditionnelle ou transformés en crémant de Loire. Une route touristique du vignoble sinuant à travers ses coteaux crayeux permet de découvrir les caveaux et les chais de dégustation qui sont creusés dans le tuffeau.
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