Saint-Loubouer est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Loubouer
La Grande Rue de Saint-Loubouer.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Landes
Arrondissement
Mont-de-Marsan
Intercommunalité
Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour
Maire Mandat
Jean-Jacques Dufau 2020-2026
Code postal
40320
Code commune
40270
Démographie
Population municipale
442 hab. (2019 )
Densité
26 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 40′ 41″ nord, 0° 25′ 08″ ouest
Altitude
Min. 72 m Max. 166 m
Superficie
16,95 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Mont-de-Marsan (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Adour Armagnac
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Loubouer
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Saint-Loubouer
Géolocalisation sur la carte: Landes
Saint-Loubouer
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Loubouer
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Géographie
Localisation
Site vallonné aux confins du Tursan et de la Chalosse, dans le vignoble de Tursan.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bahus Fleton», sur la commune de Bahus-Soubiran, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 997,3 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Mont-de-Marsan», sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[12], à 13,5°C pour 1981-2010[13], puis à 13,9°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Loubouer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (30%), prairies (27,8%), forêts (27,6%), zones agricoles hétérogènes (13%), zones urbanisées (1,6%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Loubouer est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Loubouer.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 244 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 209 sont en en aléa moyen ou fort, soit 86%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009, par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
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Histoire
De la station celtibérienne, puis romane et gasconne appelée aujourd’hui Saint-Loubouer, ne subsiste aujourd’hui que le vaste camp romain du Castera, situé au nord-ouest de la commune.
Le bourg actuel s’est formé grâce à l'afflux d'habitants autour d’une abbaye bénédictine établie au Xesiècle, sur l’extrémité d’un promontoire. Il se compose d’une rue unique, l’actuelle Grande-Rue, aboutissant à l’église abbatiale. Vers le XIIIesiècle, il est fortifié et prend l’aspect d’une bastide, comme il s’en crée alors dans la région. Grâce à l’escarpement naturel du sol, les terrassements de défense qui l’entourent sont peu élevés. Seul le côté sud présente à l’origine deux issues protégées par deux portes fortifiées avec pont-levis, dont l'une subsiste encore. Cette porte, appelée tour Maubourguet, est surmontée d’une tour carrée massive à un étage. C’est le seul point d’entrée et de sortie du village.
En 1443 se tient l'assemblée des État généraux des villes du Tursan ralliées à la Couronne.
Des 7 et , le village est ravagé par les troupes huguenotes lors des guerres de religion. L'église primitive de Saint-Loubouer et le bourg sont presque entièrement détruits.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Castera[25].
Aux XVIIIesiècle et XIXesiècle, les eaux thermales de Saint-Loubouer sont exploitées jusqu'à la création de la station d'Eugénie-les-Bains en 1861.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
2014
Aline Lalanne
Retraitée enseignement
2014
En cours
Jean-Jacques Dufau
DVD
Artisan
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 442 habitants[Note 7], en augmentation de 0,68% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 372
1 259
1 321
1 130
1 248
1 311
1 267
1 260
1 246
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 200
939
929
917
329
818
760
750
707
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
708
717
635
600
590
575
529
453
440
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
466
456
438
425
408
410
426
437
434
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
443
442
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Ancien camp romain du Castera.
Église Saint-Loubouer de Saint-Loubouer.
Tour de Maubourguet (inscrite aux Monuments Historiques), ancienne porte de ville.
Hôtel du baron de Noguès (mairie): porte Renaissance, cheminées sculptées XVIIesiècle.
Hôtel avec entrée ogivale et fenêtres à meneaux.
Église Saint-Loubouer de Saint-Loubouer.
Tour de Maubourguet.
Hôtel du baron de Noguès, l'actuelle mairie.
Hôtel avec entrée ogivale et fenêtres à meneaux.
Personnalités liées à la commune
François de Laborde (1818-1884), homme politique né à Saint-Loubouer.
Saint Loubouer, qui a laissé son nom à la commune.
Jacques de Guenin, ingénieur et économiste, maire de la commune de 1995 à 2005.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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