Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le canal du Rhône à Sète, le Vieux Vistre, Canal le Vistre. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable: quatre sites Natura 2000 («le Vidourle», la «Petite Camargue», la «Camargue gardoise fluvio-lacustre» et la «petite Camargue laguno-marine»), cinq espaces protégés (la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, les «Costières de Nimes», la «Camargue Gardoise», la Camargue et la Petite Camargue) et quinze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale et littorale qui compte 3 536 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze et fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi. Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais ou Saint-Laurentaises ou Aigouzois.
Capitale officielle de la course camarguaise avec une trentaine de courses affiliées à la Fédération française de course camarguaise. Parmi ces courses, le Printemps des Royales, organisé par le Club taurin Lou Bandot, trophée taurin opposant six manades.
Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais. Ils peuvent être aussi appelés Li coute negre («les cous noirs» en provençal) par les habitants des villages voisins.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la tour Carbonnière, classée en 1889, le fort de Peccais, inscrit en 1978, l'abbaye de Psalmodie, inscrite et classée en 1984, les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze, inscrit en 1993, et le château de Calvières, inscrit en 1993.
Géographie
Saint-Laurent-d'Aigouze est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du pays Vidourle-Camargue.
Saint-Laurent-d'Aigouze est accessible par la route départementale D979, qui relie Aigues-Mortes, au sud, à Aigues-Vives, au nord.
L'aéroport le plus proche est celui de Nîmes - Garons.
Deux gares régionales sont à proximité de la commune: celle de Nîmes et celle de Montpellier. Une liaison TER depuis la Gare de Nîmes dessert la halte ferroviaire située le long de la route départementale 979, près des accès principaux pour accéder au centre-ville.
Géologie
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Hydrographie
Saint-Laurent-d'Aigouze est arrosé par le Vidourle, en limite séparative de commune, à l'ouest, ainsi que par le Palus de la Carbonière au sud. La commune est également traversée par le Vistre.
Relief
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 14,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marsillargues», sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8°C et la hauteur de précipitations de 621,7 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montpellier-Aéroport», sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 15 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7°C pour la période 1971-2000[10], à 15,1°C pour 1981-2010[11], puis à 15,5°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait également partie des la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité: bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares[15],[16].
Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune:
la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, classée en 1999 puis reclassée en 2013, d'une superficie de 266,1ha, qui regroupe deux entités voisines, le domaine de Mahistre, relique des grands marais de la Souteyranne, et le domaine de la Musette, ancien polder agricole. Le domaine présente une riche mosaïque de milieux représentatifs de la Camargue Gardoise (roselières, jonchaies, sansouïres, étangs etc.), et une grande diversité faunistique[17],[18];
les «Costières de Nimes», un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027ha[19];
la «Camargue Gardoise», un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 885,6ha[20],[21];
la Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 84 620ha[22];
la Petite Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5ha[23].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[25]:
la «petite Camargue», d'une superficie de 34 412ha, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants: d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres[26];
«le Vidourle», d'une superficie de 209ha, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000[27];
le «Camargue gardoise fluvio-lacustre», d'une superficie de 5 728ha, comprenant une vaste zone (2 600ha) de marais dulçaquicoles constituée par les étangs du Charnier, du Grey et du Scamandre ceinturés par la plus vaste étendue de roselières de la région (1 760ha)[28];
la «petite Camargue laguno-marine», d'une superficie de 15 681ha, qui accueille plus de 240 espèces d'oiseaux et constitue un site de nidification régulier pour plus de 50 espèces, un important site d'accueil en hiver, particulièrement favorable aux oiseaux d'eau, aux laro-limicoles, à l'Outarde canepetière et à de nombreux passereaux, ainsi qu'une étape de migration (automne, printemps) pour plus de 160 espèces[29].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Douze ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[30]:
les «Corbières occidentales» (728ha), couvrant 2 communes du département[31];
la «Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine» (82 788ha), couvrant 8 communes dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard[43];
le «Camargue gardoise» (42 422ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[44];
la «vallée du Vidourle de Sauve aux étangs» (691ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[45].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Laurent-d'Aigouze.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[46],[I 1],[47].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 474 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[48]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[49],[50].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
eaux maritimes (26,5%), zones humides côtières (19,8%), terres arables (17,9%), zones agricoles hétérogènes (13,5%), cultures permanentes (12,8%), zones humides intérieures (6,9%), zones urbanisées (1,5%), forêts (0,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3%)[51].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-d'Aigouze est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[52]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[53].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les département de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[54], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[55],[56]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2003, 2005, 2015 et 2018[57],[52].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-d'Aigouze.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 731 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1714 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[58],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[59].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[60].
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[62].
Les premières traces d'habitations datent du VIesiècle[64]. Une seconde vague d'installation sur la commune, plus définitive, remonte au IXesiècle. Il s'agit d'une population de cultivateurs, en relation avec les moines de l'abbaye de Psalmodie.
Au XVIIesiècle, la commune, comme la région, fut frappée par la peste, puis par cinq inondations du Vidourle.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Aigouze[65].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 666 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 3 766 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 320 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 49% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 173 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2% d'actifs (67,9% ayant un emploi et 10,3% de chômeurs) et 21,8% d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 640 emplois en 2018, contre 539 en 2013 et 520 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 493, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5%[I 13].
Sur ces 1 493 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 403 travaillent dans la commune, soit 27% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4% les transports en commun, 7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
360 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Laurent-d'Aigouze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
360
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
27
7,5%
(7,9%)
Construction
58
16,1%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
114
31,7%
(30%)
Information et communication
5
1,4%
(2,2%)
Activités financières et d'assurance
8
2,2%
(3%)
Activités immobilières
25
6,9%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
46
12,8%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
36
10%
(13,5%)
Autres activités de services
41
11,4%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,7 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 360 entreprises implantées à Saint-Laurent-d'Aigouze), contre 30% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66]:
Les Jardins De Camargue, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules (2 182 k€)
Coge Camargue, production d'électricité (1 425 k€)
MDMP Holding, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (1 184 k€)
Les Jardins De Port Vieil, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules (894 k€)
Animo Consult, activités des sociétés holding (516 k€)
Agriculture
La commune est dans la «Plaine Viticole», une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[67]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 36 en 2000 puis à 33 en 2010[69] et enfin à 70 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 1% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61% de ses exploitations[70],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 590ha en 1988 à 2 606ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 37ha[69].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Gard.
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Comme dans de nombreuses communes françaises, les mineurs de Saint-Laurent-d'Aigouze ont élu un «Conseil municipal des enfants»[77].
Canton
La commune fait partie du canton d'Aigues-Mortes. Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.
Jumelages
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[79].
En 2019, la commune comptait 3 536 habitants[Note 18], en augmentation de 4,8% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 182
1 316
1 345
1 425
1 475
1 493
1 595
1 723
1 586
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 633
1 755
1 694
1 681
1 730
1 749
1 897
1 980
2 067
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 310
2 259
2 052
2 195
2 122
2 167
1 940
1 776
1 916
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 862
1 862
1 728
1 730
2 323
2 738
3 152
3 210
3 343
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 474
3 536
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La tour Carbonnière vue du sud.
La tour Carbonnière, édifice fortifié du XIVesiècle, inscrite monument historique le [81], est propriété de l’État. La tour Carbonnière est citée pour la première fois dans un texte daté de 1346 qui donne des précisions sur la fonction de l’ouvrage. Il y est dit «.. que cette forteresse est la clé du royaume en cette contrée.» En effet, située au milieu des marais, elle était le passage obligé pour accéder à Aigues-Mortes. Elle était tenue par une garnison composée d’un châtelain et de plusieurs gardes. Depuis sa terrasse qui pouvait supporter jusqu’à quatre pièces d’artillerie, on a une vue panoramique sur la Petite Camargue.
L'ancienne abbaye de Psalmody (ou Psalmodie), inscrite monument historique le [82]), n'est plus que vestiges et est propriété d’une personne privée.
Les arènes Guy Hugon (inscription MH partielle [83]), accolées à l'église, d’un intérêt ethnologique de la tradition culturelle de la bouvine en Bas-Languedoc: sol de la place, barrières délimitant la piste, toril. Propriété de la commune. (À voir: toril, place de la République).
L'église paroissiale Saint-Laurent[84]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[85]. Si sa façade date du début du XVIIIesiècle, la nef est d'époque romane. Le clocher du XVIIIe était, à l'origine, surmonté d'un petit dôme de pierre à quatre pentes remplacé par une petite flèche en béton à imitation de fausses pierres au milieu du XXesiècle. Il comporte deux cloches.
Le temple de l'Église Réformée de France; début XIXe, style néoclassique.
Le château de Calvières des XVIIeetXIXesiècles (inscription MH [86]). Le parc et les deux pièces au plafond peint situées au premier étage côté cour en totalité les façades et toitures du corps de logis, avec l'orangerie, mais à l'exclusion des communs. Propriété d’une société privée. À voir: logis, orangerie, parc, élévation, décor intérieur. Adresse: 164 place de la Blanqui (rue) 1; République.
L'hôtel de ville (XVIIeetXVIIIesiècles avec ancienne halle de la même époque. Le beffroi communal qui lui est accolé remonterait, à sa base, au XVesiècle. Sur la terrasse, un gracieux campanile XVIIIe abrite une importante cloche (diamètre 1,04 m) de 1760 réalisée par le maître fondeur Jean Poutingon. Cette cloche est hélas fort abîmée, fêlée, un morceau s'est même détaché à sa base.. Sa dédicace est la suivante: SIT NOMEN DOMINI BENEDITVM CETTE CLOCHE A ETE COMMANCEE DU CONSVLAT DE Srs ( Sieurs ) PIERRE FLORENTIN ET DE GILLES GIBELLIN ET FONDVE DU CONSVLAT DE Srs FRANCOIS CHAPEL ET ANDRE BERGERET L'ANNEE 1760.
I POVTINGON MA FAITE L'AN 1760.
Les vestiges du fort de Peccais, 1re moitié du XVIIesiècle (inscription MH [87]). À voir: fossés douves, vestiges fondations et murs de l'ancien bastion. Propriété d’une société privée.
Ancien château d'eau, prise d'eau, en bordure du Vidourle édifié vers 1900 dans le quartier de l'ancienne gare et surmonté à l'origine d'une éolienne afin d'élever les eaux du fleuve. Il vient malheureusement d'être démoli dans l'indifférence générale lors de la requalification des berges du fleuve. Il présentait l'originalité d'avoir été édifié sur le modèle des portes des remparts d'Aigues-Mortes. Cette construction était, en outre, inventoriée sur les fiches patrimoine de la DRAC.
Vie locale
Services, équipements
Les élèves de Saint-Laurent-d'Aigouze débutent leurs études sur la commune, qui comporte une école maternelle et une école primaire « Alexandra David-Néel »[88].
La commune accueille sur son territoire la manade Agnel.
Ici tout commence, la série phare de la chaîne TF1 est tourné au Château de Calvières situé à Saint-Laurent-d’Aigouze.
[89].
Cultes
Écologie et recyclage
Personnalités
Jean Julien dit «Julien de Toulouse» (1750-1828), né à Saint-Laurent-d'Aigouze, personnalité politique de la Révolution française, député à la Convention nationale.
André Champel, footballeur, est né à Saint-Laurent-d'Aigouze.
Lise Carretero, Traditions taurines entre mer et Vidourle: Aigues-Mortes et Saint-Laurent d'Aigouze (1580-1860), Aigues-Vives, chez l'auteur, 1987 (BNF35056443).
Robert Brachet, Voyage au centre de nos terres, 3. t, chez l'auteur, 2008-2013.
Saint-Laurent-d'Aigouze, 150 ans sous le même angle, Aigues-Mortes, Regards d'Aigues-Mortes, 2017 (ISBN978-2-9561662-0-7).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[61].
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[68].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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