Saint-Léger est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
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Saint-Léger | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Morin |
Maire Mandat |
Marie-France Guignier 2020-2026 |
Code postal | 77510 |
Code commune | 77417 |
Démographie | |
Gentilé | Léodegendiens |
Population municipale |
260 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 23″ nord, 3° 15′ 21″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 184 m |
Superficie | 9,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Coulommiers |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 18 kilomètres au sud-est de La Ferté-sous-Jouarre[Carte 1].
La Trétoire | Sablonnières | |
Rebais | ![]() |
Bellot |
Saint-Rémy-la-Vanne | Jouy-sur-Morin | La Ferté-Gaucher |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,88 km[4].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[5].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[7].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,5 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 50 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].
Saint-Léger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
La commune compte 79 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[22] dont Grand-Marché, Petit-Marché, Champ Cormolin, l'Aumonerie, le Carrouge, Château-Renard.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,9% ), zones urbanisées (2,6% ), forêts (1,5 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[26],[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 119 dont 93 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 7 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 5,2 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 67,6 % contre 29,4 % de locataires et 2,9 % logés gratuitement[28].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Parrochia adjacens sancti Leodegarii en 1135[29] ; Saint Léger lez Rebetz en 1720[30].
Saint-Léger (avec un trait d'union) est un toponyme et un patronyme inspirés de Saint Léger, ou Leodegar, VIIe siècle, évêque d'Autun. L'église paroissiale est dédiée à saint Léger.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Léger-lès-Rebais[31] en l'an II.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | mars 2014 | Jocelyn Delebecque | ||
mars 2014 | En cours | Marie-France Guignier[32] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [33],[34].
En 2020, la commune de Saint-Léger ne dispose pas d'assainissement collectif[35],[36].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[37]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[35],[38].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[35],[39],[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 260 habitants[Note 6], en augmentation de 13,04 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
202 | 231 | 198 | 239 | 244 | 240 | 234 | 224 | 219 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
235 | 226 | 226 | 202 | 212 | 217 | 210 | 211 | 233 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 216 | 201 | 163 | 170 | 157 | 135 | 130 | 121 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
115 | 106 | 100 | 152 | 165 | 200 | 206 | 200 | 201 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 260 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2017, le nombre de ménages fiscaux était de 96, représentant 252 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 190 euros[44].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 29, occupant 135 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 75,7 % contre un taux de chômage de 6,5 %. Les 17,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3 % de retraités ou préretraités et 3 % pour les autres inactifs[45].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 13 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 2 dans la construction, 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et, 3 étaient relatifs aux autres activités de services[46].
En 2019, 2 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 1 individuelle.
Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[47].
Saint-Léger est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[48].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[49]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 10 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 79 ha en 1988 à 133 ha en 2010[48]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Léger, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[48],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 10 | 9 | 8 |
Travail (UTA) | 15 | 15 | 14 |
Surface agricole utilisée (ha) | 786 | 1 030 | 1 060 |
Cultures[50] | |||
Terres labourables (ha) | 725 | 984 | 1 021 |
Céréales (ha) | 433 | 666 | 740 |
dont blé tendre (ha) | 314 | 472 | 507 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 46 | 121 | 188 |
Tournesol (ha) | 45 | ||
Colza et navette (ha) | s | 94 | s |
Élevage[48] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 175 | 126 | 161 |
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